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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Dossier : Le handicap

Dossier : Le handicap Effectuant notre stage, l’année prochaine auprès de personnes en situation de handicap, il nous a paru intéressant de faire un point général sur le handicap afin de mieux cerner et appréhender les problématiques de terrain. Nous allons aborder dans une première partie les différentes tentatives de définition du handicap par des approches médicale, sociale et anthropologique. Puis dans un deuxième temps, nous présenterons les diverses situations de handicap : mental, psychique, moteur, sensoriel et associés. Enfin, nous étudierons les différents modes de prise en charge du handicap et les problématiques actuelles.

Ni plus ni moins que d’autres secteurs, le secteur médico-social est soumis à des phénomènes de changements voire d’innovation. Ce dossier nous a donc permis d’étudier plus finement une notion bien complexe : le handicap. Nous avons abordé cette notion en clarifiant plusieurs de ses définitions, puis en cernant son contexte législatif, en évoquant les différentes prises en charge que ce soit dans le secteur des enfants ou dans celui des adultes. Enfin, nous nous sommes interrogés sur 3 problématiques concernant ce public : l’hétérogénéité des personnes prises en charge, les difficultés de l’amendement CRETON et l’évolution de la population en terme de vieillissement. L’analyse de ces problématiques et des thèmes abordés nous amène à souligner le caractère insaisissable du handicap. En effet, la délimitation de chaque pathologie reste floue dans la mesure ou l’on n’arrive pas forcément à cerner la frontière entre handicap mental, handicap psychique, physique ou sensoriel.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

La résilience

La « résilience » est un concept qui vient de la physique. Il se réfère à la capacité d'un matériau qui a subi un choc, une pression, à reprendre sa forme originale. En anglais le mot resilience, « resiliency » s'utilise également pour la description de réalités humaines : le résilient qui a reçu le coup l'encaisse, souffre, et rebondit. La résilience a été définie comme « la capacité de réussir de manière acceptable pour la société, en dépit d'un stress ou d'une adversité qui comportent le risque grave d'une issue négative » (Vanistendael, 1996) . Ou encore, selon une définition plus technique, les enfants qui affrontent une adversité sont considérés résilients « s'ils se situent dans les limites normales ou acceptables selon des mesures de compétence et du fonctionnement comportemental, soci al et cognitif » (Kinard, 1998)

Note de réflexion Rituels et obsessions psycho-pathologiques des adultes déficients
Premièrement je m'attacherais à décrire brièvement le contexte du stage, c'est-à-dire que je présenterais sans rentrer dans les détails la Maison d'accueil spécialisé, son histoire, ses missions, le public qu'elle accueil et à quelles conditions... Dans une deuxième partie, je décrirais sommairement le déroulement d'une journée-type, puis je ferais part des conclusions de mes observations sur un des groupes de résidents (le groupe 5) au sein duquel j'ai passé la plupart de mon temps durant le stage. Je décrirais les spécificités des cinq membres qui vivent en collectivité sur ce lieu de vie, leurs habitudes, leurs stéréotypies, les problèmes et moments de plaisir rencontrés par le personnel éducatif auprès de ces résidents...
Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens.

Le concept d’évaluation : une démarche en quête de sens. « L’évaluation est une démarche opérationnelle : elle aboutit à un projet d’intervention, c’est un outil pour mieux travailler. » Charles de Robertis Evaluer signifie « porter un jugement sur quelque chose par référence à sa valeur supposée ou réelle. » La définition du Conseil scientifique de l’évaluation permet de mieux cerner cette démarche dans le travail social : l’évaluation serait « une activité de rassemblement, d’analyse et d’interprétation de l’information concernant la mise en œuvre et l’impact des mesures visant à agir sur une situation sociale ainsi que la préparation de mesures nouvelles». Pour Jacques Ladsous , ce serait « une estimation de la valeur, du nombre et de l’importance ou de la grandeur des choses. ». Elle repose sur des procédures de quantification de type approximatif qui s’appliquent à des phénomènes difficiles à cerner. En outre, l’évaluation n’est ni une science ni une procédure standardisée ; il s’agit d’une démarche qui est toujours en devenir, qui se construit en même temps que s’élaborent les outils qu’elle utilise, suivant des procédures programmées permettant in fine d’apprécier l’efficacité d’une action. La démarche évaluative se caractérise par des temps d’intervention spécifiques, tant au niveau global (ex-ante, concomitante, ex-post, …) qu’individuel (évaluation dynamique, clinique, étiologique, …). Elle cherche à identifier, mesurer et confronter. Alain Dumez dit d’ailleurs que cela «situe curieusement [l’évaluation] comme une vérification pertinente des objectifs construits et toujours à reconstruire». Elle prend différentes formes (grilles d’évaluation) et utilise une méthode spécifique à chaque objet étudié (méthodes « PASS », « DELPHI », « FAVARD » pour n’en citer que quelque unes). Evaluer, c’est donc mesurer. La question de la « mesure » est posée : qui et quoi ? Cherche-t-on du quantitatif ou du qualitatif ? Dans les années 70, on s’interrogeait de savoir si la nature même du travail social (schématiquement représentée par bien être et affectif) était évaluable. En 1986, le G.R.E.P mentionnait déjà la dualité de la question de l’évaluation en l’évoquant comme technique miraculeuse parée de toutes les vertus ou au contraire une volonté publique de tout contrôler totalitairement que l’on aurait chargé de tous les maux. Il préconisait face à ce dilemme d’éclaircir sa signification sur un plan épistémologique. Au milieu des années 80, le législateur à ainsi introduit l’évaluation de l’action sociale dans les textes par le biais de la loi particulière de 1986 . Cette loi a été parmi les premiers textes législatifs à introduire la notion et l’exigence de l’évaluation en travail social. L’actuelle loi du 30 juin 1975 présente d’évidentes faiblesses en matière d’évaluation de la qualité. Sa refondation devrait maintenant « obliger » les institutions à généraliser les démarches évaluatives grâce à l’établissement d’un référentiel de bonnes pratiques et émet la proposition d’obligation d’évaluation de la Qualité des prestations dispensées comme condition à la continuité de la labélisation des établissements. « Une démarche évaluative doit pouvoir répondre à deux niveaux : elle doit d’une part permettre de voir si les moyens mis en œuvre servent bien les objectifs que l’on s’est donné. Elle doit aussi apporter des éléments qui permettent d’apprécier si l’objet est pertinent au regard de la finalité. » nous dit encore Alain Dumez. N’ayant pas acquis suffisamment de légitimité scientifique face aux méthodes qu’elle emploie, l’évaluation est d’abord apparue comme un élément stratégique dans l’appréciation des interventions publiques, le bilan financier d’une action sociale constituant le mode essentiel de reconnaissance de l’intervention sociale. On essaie ainsi de mesurer dans quelles conditions une politique est une contribution au changement social, avec quel coût et avec quelles marges. Le financement du social étant pris en charge dans une large mesure par la collectivité, l’évaluation apparaît alors de plus en plus, sinon comme une exigence morale, du moins comme la contrepartie d’une meilleure utilisation des moyens qui sont consentis par les pouvoirs publiques locaux. Les caractéristiques du commanditaire sont donc devenues une des composantes du processus d’évaluation, de sorte que toute démarche d’évaluation est d’abord fonction de la commande, des outils méthodologiques qu’elle emploie et de la pédagogie qui les accompagne. A ce stade, elle allie intérêts publiques et intérêts institutionnels. La mise en œuvre d’une action d’évaluation participe également à la reformulation de la légitimité de l’intervention sociale : elle interroge les pratiques sociales des acteurs et les logiques des institutions. Face aux enjeux émergeants (en terme de qualité) des prestations tant aux niveaux législatif que concurrentiel, les associations devront se préparer à répondre à ces « nouveaux besoins » et à s’interroger sur leurs performances sociales. Pour le sociologue Maurice Tachon , chacun doit aujourd’hui s’accorder sur l’importance et la nécessité d’une évaluation. Cependant, elle pose depuis près de trente ans autant la question de la place du travailleur social que celle de l’usager.

Le cadre institutionnel et la position de l’Educateur Spécialisé

J’ai effectué mon premier stage au sein d’un Institut Thérapeutique Educatif Pédagogie durant 12 semaines. En arrivant dans cette structure médico-sociale, j’ai découvert un public adolescent en souffrance ; en lien avec une ou plusieurs problématiques engendrant des difficultés dans le processus de socialisation et la scolarisation.

La caractéristique d’un ITEP se fait par un maillage entre trois dimensions à savoir thérapeutique éducative et le pédagogique. Les objectifs généraux de ces structures étant la réduction d’une souffrance ainsi que des symptômes invalidants pour un sujet. La complexité de l’accompagnement est due au caractère singulier de chaque situation, en effet à chaque adolescent préside une problématique particulière qui met en jeu plusieurs éléments bio-psycho-sociaux.

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