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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La Clinique de ...

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La psychothérapie institutionnelle peut être considérée comme une instance critique de la psychanalyse. L’abord de la psychose ne pouvant être que collectif, elle crée un collectif de vie qui peut être nommé “communauté structurelle”. Celle-ci intègre dans son existence socio-économique originale des faisceaux de “relations élémentaires” dont l’étude et l’efficacité nécessitent un processus permanent “d’analyse généralisée”. Il y a ainsi création d’un collectif dont le but est de débloquer les énergies gelées dans les systèmes étatiques. La psychothérapie institutionnelle met en valeur une diversité de contrats, lesquels surdéterminent des réseaux d’échange variés, dans le but d’accueillir ce qui est de l’ordre du singulier, du désir, du fantasme.

SOMMAIRE - INTRODUCTION - EFFET DE LA PSYCHOTHÉRAPIE INSTITUTIONNELLE SUR LES PSYCHOSES - GENÈSE DE LA PSYCHOTHÉRAPIE INSTITUTIONNELLE - GENÈSE DE LB - CRÉATION DE LA CLINIQUE DE LB - PROJET ET STATUTS INITIAUX - PARTICULARITÉ DE L’INSTITUTION - ÉVOLUTION ET INNOVATIONS A LA CLINIQUE DE LB - PLACE DE LA SEXUALITÉ A LB - CONCLUSION EFFETS DE LA PSYCHOTHÉRAPIE SUR LES PSYCHOSES Le sujet psychotique vit dans la dispersion, dans un non-lieu ; il erre d’un point à un autre. La gageure de la psychothérapie institutionnelle est de lui créer des points d’ancrage multiples (transferts multiréférentiels). C’est que l’abord psychothérapique des psychoses exige une méthodologie non réductrice ; on se trouve dans la nécessité de privilégier des voies d’accès polydimentionnelles et polycentrées. Pour qu’il y ait possibilité d’analyse dans un collectif, il est nécessaire de dégager certains lieux où l’on puisse simplement parler, où il puisse y avoir des rencontres entre des psychotiques, des infirmiers, des médecins. Mais c’est cela qui, la plupart du temps est impossible. Chez le psychotique, par exemple dans le schizophrénie, il y a dissociation, “spatlung”, clivage. Il en résulte que le transfert chez le psychotique ne peut se faire que sur une multiplicité de points : personnes, lieux, choses, langages, habitudes. Or cette multiplicité de points de transfert nécessite la présence de plusieurs personnes et de différents lieux. GENÈSE DE LB Avant la clinique de LB, il y a eu l’hôpital de SA, où fut créé les premiers clubs de malades et d’où venait le docteur Eugène Odin, fondateur de la clinique de LB. D’autres événements, comme les journées psychiatriques nationales de 1945/47, annonçaient les premiers courant de la révolution psychiatrique. C’est ensuite, à la clinique de LS, que se constitua la première équipe de LB. LS est une période décisive dans la création de LB. LS était une clinique, à la différence des hôpitaux, il n’y avait pas les mêmes contraintes, ce qui permis le développement d’une activité de groupe, prémices de ce qu’allait devenir LB. C’est donc à LS que se créa la première unité subjective. (Groupe de recherche constitué de personnel soignant). A l’arrivée du docteur EO , la direction de la clinique accepta l’idée de donner au personnel infirmier, une formation permanente, d’introduire des techniques d’animation et d’ateliers pour malades. Également l’arrivée du frère du docteur Odin, Etienne Odin, ouvrit une nouvelle ère dans la clinique de LS, “l’ère de la place publique”. La clinique accueillait toutes sortes de gens, amis, étudiants, etc. “Toute une période intense et d’acculturation” : lectures, formations, initiation au travail et à la vie collective. Ceux qui passent pour un week-end ou des vacances, participent aux activités de la clinique : soins ou ateliers d’animation. La clinique de LS devient une cellule de vie, où l’on habite et mange ensemble, où l’on connaît ensemble les mêmes événements de l’institution, où l’on élabore des projets ensemble. Par la suite, des désaccords apparaissent entre l’ancienne équipe et la nouvelle, et entre cette dernière et les propriétaires de la clinique. Ce qui décidera le docteur Eugène Odin à quitter l’établissement et ouvrir une nouvelle clinique avec son équipe (une dizaine de personne) et neuf malades qui demandaient à le suivre. CRÉATION DE LA CLINIQUE DE LB Ce qui nous amène à la création de la clinique de LB en avril 1953. Extraits des textes fondateurs : - “LB sera une expérience de collectivité thérapeutique, ce qui nécessitera un remaniement complet, - des structures existantes dans une organisation traditionnelle. - des idées que chacun de ses membres peut avoir sur ses fonctions.” LB se veut tout autre chose que ce qui se fait généralement dans les hôpitaux psychiatriques. “Le principe fondamental sera d’être un groupe thérapeutique. Tous les éléments de l’organisation de la clinique (administration, gestion, animation, etc) seront soumis à ce principe fondamental.” PROJETS ET STATUTS INITIAUX Ces statuts particuliers qui organisaient la gestion collective du travail n’ont jamais vu le jour, mais ils peuvent laisser entrevoir les modes d’organisation qui ont constamment été présent dans l’histoire de LB. Précarité des rôles : “La qualification professionnelle officielle des membres du groupe (gestionnaires), n’est qu’un artifice permettant, aux membres de ce groupe, d’être insérés de façon légale dans la machine administrative (juridiction bourgeoise). C’est en toute liberté que les membres du groupe gestionnaire décident de renoncer à cette personnalité administrative afin de pouvoir accéder à une personnalité réelle, à une qualification effective et non magique”.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
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DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.
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