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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Accompagnement personnes SDF par professionnels et bénévoles : un rôle seulement utilitaire ?

Accompagnement personnes SDF par professionnels et bénévoles : un rôle seulement utilitaire ? Le sigle SDF est aujourd’hui communément employé en France pour désigner la population sans domicile fixe. Derrière ce terme, nous oublions trop souvent qu’il y a une personne humaine. Ces personnes ne sont pas nées SDF, elles sont arrivées dans la rue, la plupart du temps, à cause d’un passé difficile ou d’une rupture dans la vie (enfance difficile, divorce, chômage). Selon l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) , une personne est dite « sans domicile » un jour donné si elle a été, la nuit précédente, dans l’une des deux situations suivantes : soit elle a eu recours à un service d’hébergement, soit elle a dormi dans un lieu non prévu pour l’habitation (rue, abri de fortune, gare, centre commercial, cage d’escalier, voiture…).

Dans une société où la pauvreté et l’exclusion existent encore, cette recherche m’a permis de rencontrer le public SDF, notamment masculin, de comprendre le parcours de vie de ces personnes. Je n’en ai côtoyé qu’un petit échantillon, mais au travers de ces rencontres, j’ai remarqué que la population SDF est hétérogène et complexe, souvent considérée comme exclue et en souffrance psychique. En me penchant sur le terme d’exclusion, j’ai pu comprendre, grâce aux concepts de disqualification et désaffiliation, que le phénomène d’exclusion était un processus et non pas un état. J’ai pu également appréhender la notion de souffrance psychique qui est un terme nouveau et difficile à définir. Cerner les origines et les manifestations de cette souffrance permet aux professionnels et/ou bénévoles de l’action sociale d’adapter leurs interventions sociales face aux demandes exprimées par les personnes SDF. J’ai pris conscience que les personnes SDF interrogées sont dans un processus qui n’est pas figé. Il est donc important de ne pas catégoriser ce public. Aujourd’hui, les professionnels et/ou bénévoles sont de plus en plus confrontés à des situations complexes, où l’exclusion sociale et la souffrance psychique sont intriquées.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Les relations sociales et familiales des personnes âgées aujourd'hui
En croisant ces différents constats, j’ai souhaité réfléchir sur le thème des relations sociales et familiales des personnes âgées aujourd’hui, et ce pour deux raisons essentielles : ¤ La première raison est personnelle. Je pense que de nos jours, les personnes âgées occupent une place grandissante et que le regard de la société sur la vieillesse et la retraite a évolué. Les améliorations de la santé, ainsi que, l’augmentation de l’espérance de vie font que de nos jours, un nouveau retraité a encore de nombreuses années à mettre à profit mais aussi de nombreuses activités à entreprendre car il est en pleine forme, c’est-à-dire indépendant et actif. ¤ La seconde raison est davantage professionnelle. Actuellement les retraités et particulièrement les jeunes retraités ne se cantonnent plus à de simples activités occupationnelles. De plus, il me semble qu’ils pourraient développer un statut de « personnes ressources » vers des activités à vocation sociale.
Sortir de la rue quand on est sans-abri
Silhouettes isolées, groupes compacts, les média n’en parlent quasiment qu’à l’arrivée, chaque année, des premières nuits de gel et que le premier mort est retrouvé dans la rue. Pourtant ils sont de plus en plus nombreux, jour après jour, semaine après semaine, à hanter les rues de Paris. Et comme le rappelle Fabien Tuleu1, Délégué Général d’Emmaüs France : « On ne meurt pas de froid, on meurt de pauvreté ». Certains ont choisi ce mode de vie, trouvant dans cette errance l’expression de leur liberté, faisant ainsi perdurer la lignée des vagabonds d’autrefois, mais ce n’est pas la majorité. Pour la plupart, c’est en effet, une rupture, un enchaînement d’événements, une suite de problèmes économiques, familiaux, de santé, liés ou non à une faiblesse psychologique qui les a projetés dans la rue. On constate que la fracture est souvent brutale et qu’une sorte de point de non retour est facilement franchi.
Quel élément déclencheur provoque le départ du domicile de femmes victimes de violences conjugales ?
Les appels au 3919-VCI pour violences conjugales concernent dans leur grande majorité des situations où une femme est victime d’un homme auteur (95% des situations). Du fait de l’importance de la surreprésentation des femmes dans ce phénomène, ce mémoire d’initiation à la recherche ne portera que sur les femmes victimes d’auteurs masculins. Cependant, il existe des victimes masculines avec des auteures de violences féminines. 2,1% des appels concernent des situations « homme-victime/femme-auteure ». Dans une première partie, je développerai le concept de violence conjugale en posant le cadre dans lequel il a évolué. J’évoquerais notamment le cycle des violences conjugales. Dans une deuxième partie, je vous exposerai les obstacles au départ du domicile de ces femmes jusqu'au déclic provoquant le départ, ceci à partir des enseignements tirés des entretiens que j'ai réalisé avec des professionnels et des témoignages lus. Je terminerai mon travail de recherche en vous présentant ma problématique, mes hypothèses et la démarche que je proposerais pour affirmer ou non cette dernière. Au préalable, je vais vous présenter la méthodologie que j'ai utilisée pour cheminer dans ce travail de recherche.
De l'importance de l'équilibre psychologique dans l'insertion des femmes victimes de violences

Les phénomènes de violence se multiplient dans notre société. Guerres, crimes, harcèlement, humiliations, les médias nous renvoient sans cesse des images montrant sous toutes ses formes la violence dont l’homme est capable, quel que soit son statut social ou son origine ethnique. Parmi les victimes de cette violence, les femmes, qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société, au sein de la famille comme dans le monde du travail ainsi que dans le domaine politique. Ce n’est pourtant qu’en 2000 qu’a été menée la première enquête concernant la violence faite aux femmes. Les seules statistiques alors disponibles en France ne prenaient en considération que les violences déclarées en institution. Le service des droits des femmes et le secrétariat d’Etat aux Droits des Femmes et à la Formation Professionnelle a donc commandité l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) dont l’objectif était d’établir des statistiques fiables, du moins plus réalistes que les précédentes. En 1993, l’Organisation des Nations Unies définissait la violence faite aux femmes comme « tout acte de violence fondée sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de la liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée ». Parmi les diverses formes de violence faite aux femmes, on trouve la violence conjugale, qui s’exerce dans un cadre privé, reconnue seulement depuis quelques années par l’Etat.

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