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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

l' Accompagnement en association intermédiaire

l' Accompagnement  en association intermédiaire Dans le cadre du module « L’intervention auprès des personnes », j’ai choisi de présenter 2 situations d’accompagnement qui se sont déroulées pendant la même période. Les 2 personnes, aux personnalités très différentes, avaient au départ sensiblement le même projet professionnel mais d’après moi, un potentiel différent pour le mener à bien. Ces situations m’ont interpellée sur plusieurs points et m’ont conduite à réfléchir sur ma façon de travailler avec le public que je reçois. Voici certains thèmes qui seront abordés : Sur quels critères ai-je décidé d’inscrire une personne en association intermédiaire ? La posture de l’accompagnement : identification, transfert… ? L’importance de la demande exprimée au départ et l’adhésion à un cadre, à une démarche d’accompagnement. - Les « outils » : la nécessité de s’adapter à chacun - Recadrer un accompagnement, renégocier des objectifs… - Les limites de l’accompagnement - La gestion des conflits

Ce module m’a permis de mieux saisir la spécificité de la relation d’aide dans l’accompagnement socio-professionnel et de me situer quant à mon rôle et à la responsabilité partagée du devenir des personnes. Voici les idées clés qui m’ont le plus interpellée au long de ce module. - La notion de médiation a toute sa place dans l’accompagnement qui vise à l’autonomie des personnes : en faisant avec l’autre et non à sa place, je lui permets de s’approprier une méthode, des réussites et des échecs.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Apprentissage de la langue française
Tous ces éléments m’ont poussé à poser une question de départ pour ce travail de recherche : Malgré, la mise en place de mesures pour les familles immigrées, pourquoi certaines d’entre elles n’arrivent pas à s’intégrer dans la société française ? En effet, selon moi, le mot s’intégrer est un mot fort ayant une connotation positive, dans le sens, où il permet d’être reconnu pleinement comme un citoyen à part entière. Je souhaite donc par l’intermédiaire de ce travail de recherche, déterminer les causes qui peuvent empêcher cette intégration à la société française de certaines personnes immigrées et les solutions s’y rattachant. L’ensemble du travail de recherche concernant ce mémoire rentre tout à fait dans les compétences d’un CESF, il permet d’une part, d’assurer une veille technique, scientifique et juridique par l’analyse d’un phénomène social lié à la vie quotidienne (en l’occurrence l’intégration des personnes immigrées), d’autre part, d’adapter sa pratique en tenant compte de l’évolution des savoirs et enfin d’assurer auprès des personnes, des groupes, des institutions, des actions de conseil et/ou d’information pour aider aux prises de décisions.
Les actions collectives et l'insertion sociale
Aujourd'hui, les actions collectives prennent toute leur légitimité en raison de la déstabilisation du travail social dans un contexte social et économique en mutation. Comme le souligne Robert CASTEL, « si le travail social est aujourd’hui déstabilisé, c’est qu’il est confronté à de nouvelles populations dont le profil diffère de celui de la clientèle à partir duquel il s’est constitué ». De nos jour, le travail social doit s'adapter à l'apparition et l'installation d'un chômage de masse et à des situations sociales de plus en plus complexes subies par des personnes ayant un cumul de difficultés. C'est en cela que le travail social, jusque là individualisé va se tourner vers l'intervention sociale collective. Depuis quelques années, de nombreuses formations de travailleurs sociaux ont engagé des réformes pour laisser place à l'Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) dans leurs programmes. En 2004, la formation des Assistants de service social marque le premier pas vers la reconnaissance de l'intervention sociale collective dans les pratiques sociales en introduisant la parité entre l'intervention individuelle et collective, suivie par d'autres, notamment celle des CESF en 2009. Les travailleurs sociaux sont aujourd'hui outillés pour élargir l'intervention sociale au collectif. Les actions collectives répondent aussi aux incitations politiques sur la participation active des personnes en situations de pauvreté et d'exclusion annoncées notamment par les lois du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et celle de 2008 généralisant le RSA qui a érigé la participation en une obligation légale. Dans un contexte d'économie budgétaire qui vise une logique de résultats à moindre coût, les actions collectives permettent une meilleure visibilité de leur intervention auprès des publics. Elles sont plus souvent communicables que l'intervention individuelle en s'évaluant de manière plus quantitative à l'inverse de ces dernières qui restent souvent dans l'ombre pour raison déontologique ou éthique et qui se mesure de manière plus qualitative. Ce constat fait naître en moi l'interrogation suivante : quel est le rôle des actions collectives dans l'insertion sociale des bénéficiaires du RSA ? Pour répondre à cette question, j'ai alterné les recherches théoriques et de terrain. En première partie, je me suis attachée à rendre compte de mon questionnement en restituant les résultats de ces recherches. Dans une seconde partie, je démontrerai comment les résultats de mes recherches m'ont amené à soulever une problématique et une hypothèse. La réalisation de ce mémoire m'a amenée à sortir du champs traditionnel de l'accompagnement individuel, qui était jusque là la seule pratique à laquelle j'ai pu assister, et à approfondir le travail social avec les groupes. La découverte de cette pratique professionnelle m'a sensibilisée sur l’intérêt que pouvait avoir le groupe sur l'usager et m'a donnée envie de mettre en oeuvre du collectif dans ma future vie professionnelle. En rencontrant et en étudiant les familles monoparentales, je me suis rendue compte à quel point la pauvreté et être bénéficiaire du RSA pouvaient avoir une incidence sur la condition de vie et surtout sur l' état psychologique. Malheureusement, le dispositif qui se veut de lutter contre la pauvreté et inciter les personnes à accéder à un emploi peut être dans certains cas impuissant face au nombre de difficultés qui peuvent s'accumuler chez certaines familles. C'est aussi dans ce cas là que l'accompagnement social collectif prend tout son sens et peut devenir une solution complémentaire pour faciliter l'insertion professionnelle mais avant tout sociale de ce public et des autres. L'isolement qui caractérise certaines familles et qui empêche toutes démarches ne peut être solutionné par un unique accompagnement individuel. Ce sont les actions collectives et plus particulièrement les autres (membres du groupe) qui vont apporter à la mère de famille monoparentale de quoi s'armer et affronter ses difficultés.
Impact du groupe sur l’estime de soi dans le parcours d’insertion des femmes immigrées maghrébines
Au cours des siècles et jusqu’au milieu des années 1970, la France a massivement fait appel à l’immigration, pour des raisons à la fois démographiques et économiques, si bien qu’aujourd’hui un cinquième de la population française a un ascendant d’origine étrangère. En juillet 1974 cependant, du fait de la crise économique qui frappe le pays, le gouvernement français décide de suspendre l’entrée des travailleurs étrangers permanents. Puis en 1976, il instaure une politique de regroupement familial qui entend fixer les immigrés déjà présents en favorisant leur intégration par l’arrivée de leur famille . Dès lors, l’immigration en France qui était jusque là majoritairement celle d’une main d’œuvre masculine est devenue une immigration structurelle comme le souligne la juriste E. Rude-Antoine, chargée de recherche au CNRS spécialisée sur l’immigration maghrébine, dans laquelle la proportion de femmes a augmenté régulièrement pour atteindre 48% en 1999. Parmi les 4.3 millions d’immigrés que compte aujourd’hui la France métropolitaine, 30% (soit 1.3 million) sont des immigrés maghrébins , regroupés essentiellement dans trois régions (Ile-de-France (37%), Rhône-Alpes (11%) et PACA (9%)). Les femmes immigrées qui se sont envolées vers la France espérant la plupart du temps une vie meilleure, un eldorado , constituent une part non négligeable de la population française actuelle.
Les violences conjugales
J’ai choisi de réaliser mon mémoire sur les femmes victimes de violences conjugales parce qu’aujourd’hui dans notre pays, une femme sur dix est victime de violences de la part de son conjoint ou de son ex-conjoint et selon les chiffres de l’Observatoire de la délinquance, une femme meurt tous les deux jours sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. En France, on estime que plus de deux millions de femmes sont victimes de violences conjugales. La prise de conscience de la gravité de ces comportements et de la nécessité de les sanctionner et de les prévenir est récente dans notre pays. La lutte contre les violences faites aux femmes a été érigée en "grande cause nationale" pour l'année 2010 ce qui est un avancement important pour celles-ci et notre société.

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