LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Les gens du voyage : identité culturelle et sédentarisation

Les gens du voyage : identité culturelle et sédentarisation

Aujourd’hui, les gens du voyage sont particulièrement stigmatisés, malgré leur sédentarisation. En effet cette population au mode de vie bien différent du notre a aussi une identité culturelle très forte qui fait d’eux un public méconnu. Ainsi, les gens du voyage ont des règles, des normes, des valeurs qui leur sont propres. L’importance du présent, de la vie en communauté et du groupe familial, amène cette population à des pratiques et des rites particuliers. En effet, les Tsiganes et les Yénishes ont une identité culturelle très forte dont l’essentiel des coutumes est basé sur l’élément du voyage. Néanmoins, on constate que cette culture ne s’arrête pas à la seule pratique de certains rites traditionnels. Il s’agit aussi d’une réelle organisation, notamment autour des différents rôles familiaux où chacun a une place et une fonction bien précise.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Les actions collectives et l'insertion sociale
Aujourd'hui, les actions collectives prennent toute leur légitimité en raison de la déstabilisation du travail social dans un contexte social et économique en mutation. Comme le souligne Robert CASTEL, « si le travail social est aujourd’hui déstabilisé, c’est qu’il est confronté à de nouvelles populations dont le profil diffère de celui de la clientèle à partir duquel il s’est constitué ». De nos jour, le travail social doit s'adapter à l'apparition et l'installation d'un chômage de masse et à des situations sociales de plus en plus complexes subies par des personnes ayant un cumul de difficultés. C'est en cela que le travail social, jusque là individualisé va se tourner vers l'intervention sociale collective. Depuis quelques années, de nombreuses formations de travailleurs sociaux ont engagé des réformes pour laisser place à l'Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) dans leurs programmes. En 2004, la formation des Assistants de service social marque le premier pas vers la reconnaissance de l'intervention sociale collective dans les pratiques sociales en introduisant la parité entre l'intervention individuelle et collective, suivie par d'autres, notamment celle des CESF en 2009. Les travailleurs sociaux sont aujourd'hui outillés pour élargir l'intervention sociale au collectif. Les actions collectives répondent aussi aux incitations politiques sur la participation active des personnes en situations de pauvreté et d'exclusion annoncées notamment par les lois du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et celle de 2008 généralisant le RSA qui a érigé la participation en une obligation légale. Dans un contexte d'économie budgétaire qui vise une logique de résultats à moindre coût, les actions collectives permettent une meilleure visibilité de leur intervention auprès des publics. Elles sont plus souvent communicables que l'intervention individuelle en s'évaluant de manière plus quantitative à l'inverse de ces dernières qui restent souvent dans l'ombre pour raison déontologique ou éthique et qui se mesure de manière plus qualitative. Ce constat fait naître en moi l'interrogation suivante : quel est le rôle des actions collectives dans l'insertion sociale des bénéficiaires du RSA ? Pour répondre à cette question, j'ai alterné les recherches théoriques et de terrain. En première partie, je me suis attachée à rendre compte de mon questionnement en restituant les résultats de ces recherches. Dans une seconde partie, je démontrerai comment les résultats de mes recherches m'ont amené à soulever une problématique et une hypothèse. La réalisation de ce mémoire m'a amenée à sortir du champs traditionnel de l'accompagnement individuel, qui était jusque là la seule pratique à laquelle j'ai pu assister, et à approfondir le travail social avec les groupes. La découverte de cette pratique professionnelle m'a sensibilisée sur l’intérêt que pouvait avoir le groupe sur l'usager et m'a donnée envie de mettre en oeuvre du collectif dans ma future vie professionnelle. En rencontrant et en étudiant les familles monoparentales, je me suis rendue compte à quel point la pauvreté et être bénéficiaire du RSA pouvaient avoir une incidence sur la condition de vie et surtout sur l' état psychologique. Malheureusement, le dispositif qui se veut de lutter contre la pauvreté et inciter les personnes à accéder à un emploi peut être dans certains cas impuissant face au nombre de difficultés qui peuvent s'accumuler chez certaines familles. C'est aussi dans ce cas là que l'accompagnement social collectif prend tout son sens et peut devenir une solution complémentaire pour faciliter l'insertion professionnelle mais avant tout sociale de ce public et des autres. L'isolement qui caractérise certaines familles et qui empêche toutes démarches ne peut être solutionné par un unique accompagnement individuel. Ce sont les actions collectives et plus particulièrement les autres (membres du groupe) qui vont apporter à la mère de famille monoparentale de quoi s'armer et affronter ses difficultés.
l' Accompagnement en association intermédiaire
Dans le cadre du module « L’intervention auprès des personnes », j’ai choisi de présenter 2 situations d’accompagnement qui se sont déroulées pendant la même période. Les 2 personnes, aux personnalités très différentes, avaient au départ sensiblement le même projet professionnel mais d’après moi, un potentiel différent pour le mener à bien. Ces situations m’ont interpellée sur plusieurs points et m’ont conduite à réfléchir sur ma façon de travailler avec le public que je reçois. Voici certains thèmes qui seront abordés : Sur quels critères ai-je décidé d’inscrire une personne en association intermédiaire ? La posture de l’accompagnement : identification, transfert… ? L’importance de la demande exprimée au départ et l’adhésion à un cadre, à une démarche d’accompagnement. - Les « outils » : la nécessité de s’adapter à chacun - Recadrer un accompagnement, renégocier des objectifs… - Les limites de l’accompagnement - La gestion des conflits
Handicap et accessibilité, une intégration de la citoyenneté

Une situation de handicap existe lorsque l'implication sociale et/ou personnelle est influencée par une limitation physique et/ou mentale et entraîne une discrimination. Plus de six millions de personnes, soit 10% de la population, souffrent à des degrés divers d'un handicap en France. Le secrétariat d'Etat aux personnes handicapées avance les chiffres suivants par type de handicap: . 3,5 millions de personnes sont malentendantes, dont 450.000 atteintes de déficience auditive sévère ou profonde, . 1,5 million de personnes sont malvoyantes, dont 60.000 sont aveugles, . 1 million de personnes souffrent d'un handicap mental, dont 850.000 d'un handicap moteur isolé, . 1,4 million ont un handicap moteur associé à d'autres déficiences.

Le surendettement des personnes âgées

Particulièrement touchée par le public des personnes âgées avec lequel je souhaiterais pouvoir travailler, et étant en contact régulier avec plusieurs maisons de retraite, le chapitre "entrée en institution" dans ces établissements m’a toujours interpellée, sans pour autant avoir pu m’attarder sur le sujet. C’est un moment particulier pour la personne qui emménage, ce qui m’a amené à poser la question suivante : « Pourquoi le choix de l’entrée en maison de retraite et quelles sont les difficultés qu’entraîne un placement en institution pour la personne âgée ? ».

Il m’a semblé que ce travail de recherche permettrait d’appréhender davantage la population des personnes âgées vivant en maison de retraite, afin de toujours pouvoir répondre au mieux à leurs besoins. En effet, les institutions elles-mêmes et leur public ne sont pas immuables, ils changent, s’adaptant à l’évolution de notre société.

Pour répondre à la question posée et poursuivre ma réflexion, je présenterai trois parties : après avoir expliqué les choix et transformations qu’implique une entrée en maison de retraite, j’analyserai leurs impacts pour aboutir à une problématique, puis à une hypothèse. Cette dernière sera alors confirmée ou infirmée dans une dernière partie, à travers différents témoignages.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche