LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Les travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme.

Les travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme.

Conclusion L'illettrisme est un problème social majeur reconnu par les pouvoirs publics mais tu par la société en général. En effet, être illettré aujourd'hui est une tare, c'est anormal : comment peut-on, alors que l'école est obligatoire, ne savoir ni lire ni écrire ? Cette mise sous silence et l'image qu'il renvoie ne font qu'augmenter les souffrances et les difficultés vécues par une large majorité de personnes en situation d'illettrisme. Les personnes illettrées sont très souvent handicapées dans leur vie quotidienne. Remplir la déclaration trimestrielle du R.M.I., lire et comprendre le carnet de notes de son enfant ou une information de son professeur, les empêchent très souvent d'exercer pleinement leur vie de citoyen. Contacter un travailleur social peut donc devenir un moyen de contournement et leur permettre de régler l'ensemble des difficultés causées, entre autre, par la "lourdeur" des démarches administratives françaises. Rares sont les personnes illettrées qui se présentent à un T.S. en affirmant leur difficulté face à l'écrit. Leur illettrisme passe donc souvent inaperçu, notamment lorsque la relation d'aide ne nécessite pas de passage à l'écrit. Les travailleurs sociaux se retrouvent face à une vraie difficulté, celle du repérage. Ceci a plusieurs explications : ils ne savent pas toujours ce qui relève et ce qui ne relève pas de l'illettrisme ; d'autres difficultés sociales sont essentielles à résoudre, brouillant le repérage des autres… Mais, la cause qui est pour moi la principale est le manque de sensibilisation des travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme. Bien que les travailleurs sociaux abordent de nombreux thèmes au cours de leur formation, l'illettrisme est rarement traité. Ensuite, une fois sur le terrain, leurs pratiques professionnelles ne les incitent pas forcément à se questionner face à cette problématique. Les conséquences sont : les T.S. repèrent peu d'illettrés ; s'ils le sont, les T.S. ne mettent pas toujours les mots dessus ; l'orientation vers une formation est rarement formulée ; il arrive que les T.S. ne sachent pas si la formation est véritablement suivie… L'analyse faite sur les rôles que peuvent jouer les T.S., permet donc de dire que leur présence est facilitante pour que les personnes illettrées entrent dans une formation. Pourtant, ceci n'est pas ce que l'on peut constater sur le terrain puisque très peu d'illettrés suivent des formations.

Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document:

0

Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

l' Accompagnement en association intermédiaire
Dans le cadre du module « L’intervention auprès des personnes », j’ai choisi de présenter 2 situations d’accompagnement qui se sont déroulées pendant la même période. Les 2 personnes, aux personnalités très différentes, avaient au départ sensiblement le même projet professionnel mais d’après moi, un potentiel différent pour le mener à bien. Ces situations m’ont interpellée sur plusieurs points et m’ont conduite à réfléchir sur ma façon de travailler avec le public que je reçois. Voici certains thèmes qui seront abordés : Sur quels critères ai-je décidé d’inscrire une personne en association intermédiaire ? La posture de l’accompagnement : identification, transfert… ? L’importance de la demande exprimée au départ et l’adhésion à un cadre, à une démarche d’accompagnement. - Les « outils » : la nécessité de s’adapter à chacun - Recadrer un accompagnement, renégocier des objectifs… - Les limites de l’accompagnement - La gestion des conflits
Mémoire : Quand elle vient à faire défaut !
C’est au cours d’une formation dans le cadre d’un emploi saisonnier que j’ai pris conscience de la difficulté pour les travailleurs sociaux et médicaux sociaux d’accompagner les familles et les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Cette journée de formation, qui réunissait des professionnels, m’a permis d’acquérir des connaissances médicales sur la maladie et de découvrir les approches du problème par les travailleurs sociaux. J’ai alors souhaité approfondir la question de cette maladie en m’intéressant aux personnes qui en sont atteintes, à leurs familles et aux accompagnants. Le vieillissement de la population française s’accélère. En 2050, la France comptera plus de 11 millions de personnes âgées de 75 ans et plus. Près de 5 millions de personnes atteindront 85 ans et plus, soit trois fois plus qu’aujourd’hui. Le grand âge est souvent porteur de pathologies telles que la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées qui représentent un véritable fléau car elles conduisent à la dépendance de la personne malade qui devient « une lourde charge » pour sa famille. La maladie d’Alzheimer est restée très longtemps dans l’ombre. Mais grâce au travail des associations et des chercheurs, en 2007, la maladie d’Alzheimer a été déclarée grande cause nationale, signe que les pouvoirs publics ont pris en compte les difficultés liées à cette maladie pour les aidants, pour les personnes malades et pour les professionnels. Le plan Alzheimer 2008-2012 n’a d’ailleurs pas tardé à voir le jour, après le dépôt du rapport au Président de la République par le Professeur Ménard. Des nouvelles mesures vont être mises en place et notamment pour les personnes malades dont le diagnostic est découvert de manière précoce.
Quels sont les freins et les difficultés rencontrés par les SDF vieillissants pour sortir de la rue ?
Ce travail est l’aboutissement d’une année de recherche sur le sujet de la prise en charge des personnes sans domicile fixe. J’ai tout d’abord été interpellée, en tant que citoyenne, par des situations de vie. Comment une personne, à un moment de son parcours, va se trouver dans une situation telle qu’elle n’aura pas d’autre choix que de vivre dans la rue ? Quelles aides a-t-elle à sa disposition ? Quelles sont les mesures politiques envisagées et quels moyens sont mis en place pour « sortir » les personnes de la rue ?
Etude et projet : les méthodes d'hygiène
Le nombre de personnes âgées de 75 ans et plus, représente 38,96% des personnes de 60 ans ou plus en France métropolitaine. La part des 60 ans et plus constitue, elle-même, plus d’ 1/5 de la population globale au 1er janvier 2007, soit 21.3 % de la population en 2007 contre 19 % en 1990 (1). Cet accroissement est une des conséquences du baby boom, c’est à dire du nombre de personnes nées dans les années 1946-1960, cet accroissement est à associer avec l’allongement de la durée de vie. 150 000 centenaires sont prévus en 2050, contre 6000 actuellement. Ces données montrent l’importance du phénomène du vieillissement, le gouvernement a donc décidé de prendre en charge cette population. Des directives ont été établies pour répondre aux besoins de cette population, comme le « Plan National Nutrition Santé » (PNNS) ou le « Plan national Bien Vieillir »

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche