LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

En quoi la crise identitaire masculine des jeunes de banlieue peut-elle être un frein à l’insertion professionnelle de ceux-ci ?

En quoi la crise identitaire masculine des jeunes de banlieue peut-elle être un frein à l’insertion professionnelle de ceux-ci ? J’ai choisi comme thème de mémoire l’insertion professionnelle des jeunes hommes de moins de 25 ans vivant au sien d’une banlieue populaire. Beaucoup parlent des difficultés d’une jeune fille à se développer pleinement dans une banlieue, mais qui en est-il de ces jeunes hommes ? Confrontés au stéréotype du « macho », ils doivent rechercher leur identité. Au sein des grands ensembles, les garçons se construisent et évoluent dans la société avec l’héritage culturel du pays d’origine. Leurs identités sont morcelées par leurs histoires personnelles, l’héritage historique de leurs parents, les normes sociétales et les médias créant leur propre culture. Cette richesse est l’un des instruments d’échange entre les différents habitants.

Les difficultés débutent dès leurs parcours scolaires par un manque d’intérêts. L’arrêt précoce des études, le manque d’expérience et la méconnaissance du milieu de travail induit de nombreux échecs. Cela a une influence sur l’estime de soi de ces jeunes, déjà bien mis à mal pendant leurs cursus scolaires. Ces jeunes se retrouvent enfermés dans un cercle vicieux, qui rend difficile l’accès au travail. Grâce à cette partie exploratoire, j’ai pu dégager une hypothèse : « face au frein socioprofessionnel récurrent lié à leur insertion professionnelle, les jeunes de banlieue se retrouvent cantonnés dans une précarité de l’emploi qui alimente leur faible estime d’eux mêmes et freine leur construction identitaire».
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Quelle est la place des Gitans dans notre société actuelle ?
Mon travail a débuté par diverses lectures concernant le sujet. Cette première étape s’est déroulée en plusieurs temps. Tout d’abord, j’ai effectué des lectures plutôt générales sur les Gens du voyage. En effet, il était important de prendre connaissance de certains éléments généraux concernant ce public qui m’était jusque là inconnu. J’ai ainsi pu découvrir les différentes communautés, leur histoire, leur origine et leur culture. Ces lectures m’ont permise d’approfondir mes connaissances sur les Gens du voyage et ainsi me poser certaines questions. J’ai alors orienté mes lectures sur des ouvrages concernant plus particulièrement les Gens du voyage en France. Divers articles ont apporté des précisions sur les problématiques récurrentes concernant les gens du voyage et en particulier sur leur sédentarisation, leur accueil et la sauvegarde de leur identité culturelle.
« En quoi le logement est-il un moyen d’insertion pour les travailleurs pauvres ? »
Parallèlement, j’ai entendu à plusieurs reprises les termes de « travailleurs pauvres », de « travailleurs précaires », de « pauvreté au travail » ou de « travailleurs assistés » depuis l’apparition du Revenu de Solidarité d’Activité. Ces termes ont suscité mon questionnement. Les définitions employées semblaient être plurielles et générées de vives réactions comme des inquiétudes, des sentiments d’injustice, … De plus, lors de mon année de formation, j’ai eu l’occasion d’effectuer mon stage chez un bailleur social comprenant un service social. J’ai ainsi pu approcher de plus près la pauvreté au travail et les questionnements face au logement. J’ai l’impression que les thématiques, orientées autour de l’accès au logement et de la pauvreté, se trouvent au fil des années de plus en plus mises en avant dans les médias. C’est pour toutes ces raisons que j’ai choisi de m’intéresser davantage à cette problématique en tant que Conseillère en Economie Sociale et Familiale. J’ai construit ce travail autour de la question de départ suivante : « En quoi le logement est-il un moyen d’insertion pour les travailleurs pauvres ? » Pour parvenir à clarifier cette problématique, j’ai tout d’abord mené des recherches théoriques dans divers domaines des sciences humaines tels que, la sociologie, l’économie, la psychologie,… J’ai ainsi pu définir ces phénomènes, en mesurer l’ampleur, l’évolution et appréhender les enjeux qui en découlent.
L’accès au logement des SDF
Face aux difficultés que rencontrent les sans domicile fixe, je me suis interrogé : Comment une personne ayant peu de liens sociaux, peut-elle arriver à obtenir un travail et un logement ? Les Sans Domicile Fixe peuvent-ils avoir accès à un logement ? Le logement n’étant pas le seul critère d’insertion (emploi, ressource, …), comment une personne exclue peut y accéder ? Dans une « société normalisée », comment une personne S.D.F peut-elle s’intégrer ? Sensibilisée aux conditions de vie des sans domicile fixe, je me pose la question suivante pour aller plus loin dans ma réflexion : « Comment les personnes Sans Domicile Fixe peuvent-elles accéder à un logement autonome ? »
Les actions collectives et l'insertion sociale
Aujourd'hui, les actions collectives prennent toute leur légitimité en raison de la déstabilisation du travail social dans un contexte social et économique en mutation. Comme le souligne Robert CASTEL, « si le travail social est aujourd’hui déstabilisé, c’est qu’il est confronté à de nouvelles populations dont le profil diffère de celui de la clientèle à partir duquel il s’est constitué ». De nos jour, le travail social doit s'adapter à l'apparition et l'installation d'un chômage de masse et à des situations sociales de plus en plus complexes subies par des personnes ayant un cumul de difficultés. C'est en cela que le travail social, jusque là individualisé va se tourner vers l'intervention sociale collective. Depuis quelques années, de nombreuses formations de travailleurs sociaux ont engagé des réformes pour laisser place à l'Intervention sociale d’intérêt collectif (ISIC) dans leurs programmes. En 2004, la formation des Assistants de service social marque le premier pas vers la reconnaissance de l'intervention sociale collective dans les pratiques sociales en introduisant la parité entre l'intervention individuelle et collective, suivie par d'autres, notamment celle des CESF en 2009. Les travailleurs sociaux sont aujourd'hui outillés pour élargir l'intervention sociale au collectif. Les actions collectives répondent aussi aux incitations politiques sur la participation active des personnes en situations de pauvreté et d'exclusion annoncées notamment par les lois du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et de chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées et celle de 2008 généralisant le RSA qui a érigé la participation en une obligation légale. Dans un contexte d'économie budgétaire qui vise une logique de résultats à moindre coût, les actions collectives permettent une meilleure visibilité de leur intervention auprès des publics. Elles sont plus souvent communicables que l'intervention individuelle en s'évaluant de manière plus quantitative à l'inverse de ces dernières qui restent souvent dans l'ombre pour raison déontologique ou éthique et qui se mesure de manière plus qualitative. Ce constat fait naître en moi l'interrogation suivante : quel est le rôle des actions collectives dans l'insertion sociale des bénéficiaires du RSA ? Pour répondre à cette question, j'ai alterné les recherches théoriques et de terrain. En première partie, je me suis attachée à rendre compte de mon questionnement en restituant les résultats de ces recherches. Dans une seconde partie, je démontrerai comment les résultats de mes recherches m'ont amené à soulever une problématique et une hypothèse. La réalisation de ce mémoire m'a amenée à sortir du champs traditionnel de l'accompagnement individuel, qui était jusque là la seule pratique à laquelle j'ai pu assister, et à approfondir le travail social avec les groupes. La découverte de cette pratique professionnelle m'a sensibilisée sur l’intérêt que pouvait avoir le groupe sur l'usager et m'a donnée envie de mettre en oeuvre du collectif dans ma future vie professionnelle. En rencontrant et en étudiant les familles monoparentales, je me suis rendue compte à quel point la pauvreté et être bénéficiaire du RSA pouvaient avoir une incidence sur la condition de vie et surtout sur l' état psychologique. Malheureusement, le dispositif qui se veut de lutter contre la pauvreté et inciter les personnes à accéder à un emploi peut être dans certains cas impuissant face au nombre de difficultés qui peuvent s'accumuler chez certaines familles. C'est aussi dans ce cas là que l'accompagnement social collectif prend tout son sens et peut devenir une solution complémentaire pour faciliter l'insertion professionnelle mais avant tout sociale de ce public et des autres. L'isolement qui caractérise certaines familles et qui empêche toutes démarches ne peut être solutionné par un unique accompagnement individuel. Ce sont les actions collectives et plus particulièrement les autres (membres du groupe) qui vont apporter à la mère de famille monoparentale de quoi s'armer et affronter ses difficultés.

Connexion

Conseiller en économie sociale et familiale

Abonnement

Recherche