
Suite à divers constats (lectures, rencontre avec des professionnels…) il apparaît qu’au niveau personnel, la femme battue se sent dénigrée, elle s’autodéprécie ; parallèlement elle se trouve confrontée à des phases de sa vie, temporairement difficiles et mal vécues. Dans la crainte d’être jugée ou de se retrouver seule, les victimes de violences conjugales renoncent souvent à quitter le conjoint violent et donc le domicile conjugal.
Dans le cadre de mon mémoire j’ai souhaité m’arrêter sur la situation des femmes victimes de violences conjugales et plus particulièrement sur les difficultés à quitter le conjoint violent.
Malgré des mesures censées donner la priorité aux femmes victimes de violences nous avons pu constater qu’il existe une banalisation de la violence qui fait que le statut de victime n’est pas toujours reconnu à sa juste valeur. Notamment le projet de loi sur les violences psychologiques est en apparence une avancée dans la reconnaissance et la protection des victimes mais elle reste à être clarifier et à mieux préciser. Elle doit faire évoluer les mentalités et faire preuve d’une vraie prise de conscience dans son application, avec des sanctions exemplaires.