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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Stage auprès de personnes sans résidence stable.

Stage auprès de personnes sans résidence stable. Un rapport de la cour des comptes publié en Avril 2007 et les données actualisées du guide des dispositifs publié par la DGAS en septembre 2008 permettent d’estimer à 152 100 le nombre de personnes accueillies dans des structures d’hébergement et d’insertion : accueil d’urgence, CHRS, associations caritatives… Après de nombreux stages au sein de différentes structures, j’ai pu acquérir une expérience envers des publics variés. Le public des SRS était pour moi, un public encore inconnu. C’est pour cela que j’ai décidé de rechercher mon stage professionnel au sein d’une structure accueillant ce type de public, pour renforcer mon expérience professionnelle dans le domaine du social, mais surtout enrichir mon savoir faire et être auprès d’une population dont je ne connaissais pas les problématiques.

Ce stage professionnel m’a permis de découvrir le métier de conseillère ESF, le travail social et la réalité d’une problématique de terrain. L’accueil d’urgence est un service du CCAS qui possède une grande autonomie même si il est en relation constante avec ce dernier. J’ai appris à m’intégrer à cette institution et au sein d’une équipe, à collaborer avec le réseau partenarial. Mon stage professionnel au sein du CCAS m’a permis d’observer la pratique professionnelle de la C ESF, de m’approprier son savoir-faire et être pour tenter de les mettre en pratique à mon tour.
Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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La consommation de fruits chez les personnes atteintes de maladies neuromusculaires ou neurologiques
Le repas est un élément central de la journée : il revêt une fonction biologique et sociale mais il fait aussi référence au goût et au plaisir. Hautement symbolique et culturel dans la société française, il est l’un des derniers repères accessibles à la personne en perte d’autonomie. Dans tous les actes de la vie quotidienne, notamment au moment du repas, il faut pouvoir connaître la situation globale de chaque résident, afin de bien l’identifier, de tenir compte des difficultés que chaque maladie peut engendrer afin que ce moment reste un plaisir pour lui.
ISIC : Le séjour vacances familles est un outil concret pour les familles en situation difficile.
J’ai réalisé des entretiens directifs préalables afin de prendre connaissance du parcours, des difficultés, des besoins et des attentes des familles qui souhaitaient partir en séjour. A travers les échanges avec les familles, je me suis rendue compte qu’elles rencontrent de réelles difficultés budgétaires. Les usagers me font part de leurs craintes quant au coût global du séjour et ses conséquences sur le budget de la vie quotidienne. La peur des imprévus et des aléas reste très présente, sachant que l’équilibre du budget tient à peu de choses. La préoccupation financière est un frein systématique et central au départ. Pour les familles, une fois même dépassé le problème financier, construire un projet vacances, savoir où et comment partir, prévoir le budget nécessaire, ne vont pas forcément de soi. Le projet d’un départ en vacances peut déstabilise un quotidien bien organisé. Lors des entretiens, une majorité des bénéficiaires admet connaître des difficultés à quitter son environnement, à rompre avec ses habitudes, son quotidien. Il constitue une source d’inquiétude pour certains usagers qui ont réussi à s’accommoder leur précarité en mettant en place une vie très organisée, très ritualisée, laissant peu de place à l’imprévu.

À ces difficultés s’ajoute également l’inexpérience des familles jamais parties. Lors des actions collectives réalisées quotidiennement par le Secteur Economie Sociale et Familiale, j’ai pu entendre que les familles avaient des besoins quant au fait de se retrouver en famille, de s’évader de leur quotidien et de leur environnement. C’est pourquoi il est important de trouver des moments où les familles peuvent se retrouver hors des contraintes quotidiennes. Les personnes m’ont émis le besoin de s’ouvrir à de nouvelles activités et de découvrir de nouveaux horizons, cependant elles n’osent pas partir seules. Partir en groupe leur permet de sortir de leur environnement tout en sachant qu’elles peuvent compter sur des personnes présentes sur les lieux. Le projet vacances familles prend naturellement sa place dans ce contexte.
ICAF : le petit déjeuner dans un Foyer d’Hébergement en Milieu Ouvert
Sous divers prétextes, tels que le manque de temps où l’absence de faim, une partie de la population ne déjeune pas, et se contente d’absorber une boisson au moment du lever. Pourtant ce repas a une importance particulière dans la journée, car il interrompt un jeûne de quelques 10h et prépare le corps aux dépenses énergétiques de la journée.
EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ?
Cependant, le vêtement, correspondant aux normes vestimentaires du moment, a un coût et n’est pas toujours accessible à tous. En effet, les vêtements achetés par un individu ne sont pas toujours parfaitement adaptés à sa taille et il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire un ourlet. De même, s’ils commencent à être usés ou bien si la fermeture à glissière ne fonctionne plus, il faut la changer et cet entretien a un coût élevé : entre sept et quinze euros pour faire un ourlet simple, entre huit et trente euros pour changer une fermeture à glissière2. Cela peut expliquer, en partie, pourquoi de nombreuses personnes préfèrent jeter leurs vêtements troués, abîmés plutôt que de dépenser de l’argent pour les réparer en pensant qu’ils n’ont plus aucune utilité. Si ces personnes agissent ainsi, n’est-ce pas plutôt parce qu’elles ne savent pas réparer leurs vêtements elles-mêmes ? Manquent-elles de connaissances dans ce domaine ? Auraient-elles besoin d’apprendre des techniques de couture ? Savent-elles qu’il est possible de réutiliser des vêtements abîmés pour en créer de nouveaux ? Tant de questions m’ont amené à réaliser une enquête auprès d’une association qui accueille des personnes en difficultés et qui les aide à se réinsérer socialement et dans laquelle on trouve un vestiaire social.

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