LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

La danse du couple : Serge Hefez

La danse du couple : Serge Hefez Aujourd’hui, il est de plus en plus demandé aux travailleurs sociaux de travailler en lien avec la famille, d’individualiser leurs interventions et pour ce faire de comprendre les interactions, les histoires de vies des individus. Il m’est apparu opportun de travailler sur ce livre qui tente de montrer les enjeux d’une relation de couple. La vie à deux est censée être le point de départ de la famille, un lieu d’épanouissement où l’on peut se construire, trouver un équilibre. Il peut arriver aussi que la machine s’enraille et que des crises, des insatisfactions apparaissent. - Comment concevoir ce que peut provoquer l’arrivée d’un enfant handicapé dans une famille ? - Pourquoi une déception sentimentale peut entraîner tout un processus de rupture et d’exclusion ? - Quelles peuvent être les raisons de la violence conjugale et de la maltraitance à enfants ?

Cet ouvrage m’a permis d’éveiller mon attention sur la complexité de l’individu. Certes il fait référence à la vie en couple. Mais il aborde des notions générales sur les dynamiques relationnelles que l’on peut étendre au monde professionnel, des amis et de la société. Les individus en relations ont des codes, des accords explicites et implicites motivés par des aspirations, une histoire de vie, un mode de fonctionnement propre à chacun des individus. La communication doit prendre en compte la globalité de l’individu pour être constructive. L’auteur souligne également à plusieurs reprises l’enjeu de la relation d’un couple pour les enfants. Si l’on a pour habitude de dire que les parents sont à la base de tout sur le plan éducatif, en tant que futur professionnel j’ai pu constater que ces derniers pouvaient présenter des carences sur le plan affectif et éducatif. Ces manques peuvent être tout ou partie à l’origine de troubles du comportement (anorexie, phobie, agressivité, échec scolaire, consommation adductive…). Comprendre ou simplement écouter une personne dans le cadre professionnel sur son milieu familial est une nécessité pour un moniteur-éducateur.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Les jeunes de la cité : JOËLLE BORDET
Cet ouvrage expose les résultats d'une recherche menée entre 1987 et 1993, étudiant la vie des adolescents dans les quartiers d'habitat social d'une ville de banlieue parisienne. Cette recherche en psychosociologie urbaine révèle comment les jeunes, à la fois, subissent et agissent sur les effets de l'exclusion sociale. Au moment où émerge la figure de "jeune dangereux", repérer cette dynamique des adolescents peut aider à interpréter cette stigmatisation et à tenter de lui porter remède.
Le handicap ou le désordre des apparences : Alain BLANC
L’ouvrage d’Alain Blanc, « le handicap ou le désordre des apparences », dont j’ai fait le choix de présenter son contenu, constitue une approche sociologique de la notion de déficiences, celle-ci est considérée comme un « fait social total ». Les personnes handicapées, porteuses de déficience, représentent un « désordre des apparences », constituent, un trouble à l’ordre public, le handicap déstabilise l’ordre des relations sociales. Il envisage la situation des handicapés comme un point de fixation à des relations « différentes ». Dans son introduction, Alain BLANC écrit que la déficience sur une personne handicapée, modifie sa forme, sa fonctionnalité et l’usage de son corps, ainsi que ses capacités d’être, sans omettre que ces personnes restent avant tout des humains. Son hypothèse centrale est que la déficience situe son possesseur dans un espace qui n’est ni celui de l’exclusion irrévocable, ni celui d’une intégration pleine et entière. Cet entre-deux correspond au concept de « liminalité » fondée par VAN GENNEP (ethnologue français) et de Robert Francis MURPHY (ethnologue américain), en somme une étape entre deux statuts, celui de l’incorporation et de l’exclusion.
Guide de terrain pour le bien être des enfants : Judith S. Rycus et Ronald C. Hughes
Il existe une forte corrélation entre l’abus ou la négligence et les déficits de développement qui peuvent affecter les enfants. Une bonne connaissance des capacités cognitives et effectives de l’enfant peut aider l’intervenant à comprendre ce que l’enfant vit lors de la séparation d’avec sa famille et au cours de son placement dans son foyer d’accueil. L’intervenant pourra ainsi planifier et mettre en place des activités et des mesures qui réduiront le stress chez l’enfant et qui l’aideront à faire face à la situation de placement.

Connexion

Abonnement

Recherche