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"Lambeaux" de Charles Juliet

Charles Juliet est née le 30 juillet 1934 à Jujurieux(AIN). A l’âge de 3 mois il est placé en famille d’accueille paysanne suisse. En 1946, il entre à l’école militaire d’Aix en Provence qu’il quitte en 1954 pour entrer à l’école de santé militaire de Lyon. En 1957, il abandonne ses études de médecine pour se consacrer à l’écriture. Son premier livre parait en 1978 « journal ». Charles Juliet mettra 12 ans (de 1983 à 1995) pour écrire l’histoire de sa vie « Lambeaux ».

J’ai trouvée ce livre très bien écrit, avec des mots simples, je l’ai donc lu relativement facilement malgré que je ne sois pas une grande lectrice. La deuxième lecture m’a permis de mieux comprendre l’auteur ainsi que sont besoin de raconter son histoire, mais également de faire beaucoup de liens avec mon vécu personnel et professionnel.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
«L’insertion professionnelle et sociale des jeunes" par B.Schwartz

Avec ce rapport sur l'insertion professionnelle et sociale des jeunes, paru en 1981, Bertrand Schwartz s'est imposé comme l'un des meilleurs spécialistes français des questions de formation professionnelle continue. C'est avant tout un homme de terrain en même temps qu'un universitaire. L'ouvrage tourne tout entier autour d'une question : comment lutter contre l'exclusion du travail de tous ceux qui sont peu formés, principalement les jeunes sans diplôme et les OS victimes des restructurations industrielles ? Il affirme que c'est possible, sous une double condition. Celle, en premier lieu, d'adopter une pédagogie appropriée, en partant non pas du savoir constitué pour tenter de le transmettre à un public incapable de se l'approprier et qui se décourage et abandonne rapidement ; mais en partant, au contraire, de sa pratique quotidienne et de ses savoir-faire, en définitive plus riches et plus complexes qu'on ne le pense, pour lui permettre d'acquérir les connaissances sur le terrain même de son activité professionnelle. A cette première condition de la réussite s'en ajoute une autre qui lui est étroitement liée : celle d'une organisation du travail qualifiante, qui requiert et rend possible la polyvalence des agents, en leur permettant de déborder le cadre de leurs tâches pour enrichir tout à la fois leur savoir-faire, leurs connaissances et leur horizon de vie. Bertrand Schwartz apporte ainsi sa contribution à la critique d'un taylorisme mutilant, interpellant du même coup les organisations syndicales qui n'ont que trop longtemps abandonné aux directions patronales les questions d'organisations du travail. se condamnant le plus souvent à agir dans l'urgence.

Les corridors du quotidien : Paul Fustier
Mon choix s’est porté sur cet ouvrage d’une part car il aborde l’éducation spécialisée d’un point de vue psychanalytique. D’autre part car il concerne les prises en charge au sein de structures d’internat. La problématique de l’accompagnement des usagers dans la vie quotidienne m’intéresse beaucoup, en effet, j’effectue mon premier stage pratique dans un foyer d’hébergement. C’est une prise en charge particulière car l’éducateur et l’usager partagent d’une certaine manière le quotidien, cette proximité engendre une relation complexe.
WINNICOTT, Jeu et réalité, l’espace potentiel

Winnicott (Donald Woods).

Pédiatre et psychanalyste britannique (Plymouth 1896-Londres 1971).

Il a travaillé pendant une quarantaine d’années à partir de 1923 au Paddigton Green Childrens Hospital comme médecin pédiatre, commencé une analyse personnelle dans les années 1930. Il devint en 1935 membre de la Société britannique de psychanalyse, dont il fut président de 1956 à 1959 puis de 1965 à 1968. Il a écrit plusieurs ouvrages sur la psychanalyse appliquée à la pédiatrie quand il publie "Jeux et réalité", mais c’est un article consacré aux « objets transitionnels », publié en 1951, qui le rendra célèbre comme "découvreur" de l’espace transitionnel. Cet article constitue le point de départ de "Jeux et réalité", œuvre la plus lue de Winnicott.

Dans cet ouvrage, il ne se contente pas de reprendre et de préciser l’objet de son article de 1951. En effet, et c’est la thèse de J.-B. Pontalis dans sa préface, Winnicott veut répondre à un malentendu et ouvrir résolument ce nouveau champ à la recherche psychanalytique qu’il entrevoit depuis 1951 : ce qu’il y a de passionnant dans l’objet transitionnel ce n’est pas l’objet doudou mais bien sa dimension transitionnelle. Mais quand le sage montre la lune, nous sommes nombreux à admirer son doigt...

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