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Le placement en internat spécialisé

Le placement en internat spécialisé

Dès notre première rencontre, nous nous sommes questionnés sur la notion d’internat spécialisé et sa définition. Nos recherches au C.E.R.I.S (dictionnaires, encyclopédies, revues spécialisées…) ne nous ont pas éclairés davantage sur la signification de ce terme. Nous pensions que la notion d’internat spécialisé recouvrait l’ensemble des structures susceptibles d’accueillir des enfants ou des jeunes séparés de leur famille. La notion de séparation était incontournable. Dans quel cas alors pouvions nous parler d’internat spécialisé ? Notre retour sur nos différents lieux de stage et lieux professionnels ont amené un élément nouveau sur le sens que nous pouvions donner à la notion d’internat spécialisé. Selon un pédopsychiatre, un internat spécialisé recouvre l’ensemble des internats dans lesquels la dimension thérapeutique fait partie intégrante des missions d’établissement et de la prise en charge des usagers. Il nous fallait réduire notre recherche aux internats impliquant des professionnels du secteur médical : psychiatre, psychologue, infirmière, médecin généraliste et spécialiste. De là, la notion d’internat spécialisé pouvait regrouper les structures suivantes : institut de rééducation, institut médico-éducatif, maison d’enfants à caractère sanitaire.

Nous avons longuement débattu autour de notre choix de structure. Nous ne pouvions balayer l’ensemble, compte tenu des objectifs de travail qui nous étaient demandés et le temps imparti. Nous avons alors fixé notre attention sur les Instituts de Rééducation (I.R.). Lors de la troisième séance, nous nous sommes repositionnés sur la séance précédente puis nous avons établi un plan de travail. Il s’agissait à ce moment plus d’une description que d’une réflexion autour d’une problématique relative au thème de l’internat spécialisé. Nous avons également eu connaissance de notre consultant ressource : M. G, chef de service éducatif à la H, I.R de l’E. La rédaction de notre plan a amené chacun d’entre-nous à travailler sur un point précis. Nous nous sommes réparti le travail avec pour objectif de synthétiser les recherches la séance suivante. La quatrième étape s’est déroulée avec l’intervention de Mme D, sociologue, qui a amené des éléments sur la démarche de l’enquête. Celle-ci nous a interpellés sur l’aspect très descriptif de notre travail, l’absence de problématique et d’interrogations autour de notre thème. Nous avons eu beaucoup de difficultés pour établir un questionnement suffisamment ouvert pour pouvoir effectuer une enquête sur le terrain. Elle devait être adaptée à l’ensemble des professionnels rencontrés et devait contenir des questions nous permettant de trouver des réponses ou des éléments à notre préoccupation centrale. Après débat, nous avons compris que nos échanges s’appuyaient principalement sur la notion de séparation et de ses effets sur les liens entre l’enfant et ses parents. Nous avons convenu d’une question : " Quelle est l’influence de la séparation sur les liens parents/enfants auprès d’une population accueillie en I.R ? " Il nous semblait essentiel de définir les notions clés qui apparaissaient dans cette question, à savoir la séparation, les liens et la population accueillie en I.R. Ces définitions figureront dans la suite et première partie de l’écrit. Mme D nous a expliqué la méthode de l’enquête, puis lors de la cinquième séance, nous avons tenté d’établir des questions dans le but de construire un questionnaire et réaliser des entretiens. Nous avons alors scindé le groupe en deux. L’intervention de Mme D a été très bénéfique pour nous tous. Nous avons consulté notre personne ressource lors de la sixième séance et lui avons fait part de notre trame de travail. Nous lui avons posé de nombreuses questions sur le fonctionnement des I.R. et sur la notion de séparation plus particulièrement. Celui-ci a éclairé nos doutes et notre méconnaissance à l’égard des instituts de rééducation et les troubles de la population accueillie. La recherche de documents et l’éclairage de M. G sera important dans l’explication du contexte en première partie de notre travail. Nous lui avons soumis notre questionnaire afin d’évaluer la difficulté de réponse du questionné. Ceci a permis un réajustement des interrogations afin de rendre notre outil, le plus pertinent possible. Nous avons également convenu d’un prochain rendez-vous. Monsieur G nous a informé qu’il était possible de s’entretenir avec la psychologue de la H et le secrétaire de la Commission Départementale de l’Education Spéciale (C.D.E.S) de l’E : Monsieur C. Quelques étudiants ont ainsi participé à ces rencontres et ont retransmis l’essentiel des informations retenues à l’ensemble du groupe. Nous avons entrepris d’interviewer les différents professionnels et d’amener les questionnaires et les entretiens lors de la prochaine séance de travail collectif afin de dépouiller l’ensemble des réponses obtenues. Lorsque nous sommes revenus à l’I.D.S en regroupement pour la septième séance d’une semaine, nous nous sommes attachés principalement à la déconstruction des questionnaires et le tri des réponses. Nous avons utilisé des grands panneaux afin de structurer et d’organiser les données. Il nous a paru difficile de dégager les mots clés des différentes réponses obtenues sans les interpréter et faire en sorte de préserver le sens de la réponse. Les observations des uns et des autres ont permis de ne pas occulter certains concepts important et de rester fidèle aux propos du questionné. L’un des autres aspects intéressant de ce travail en équipe, a été l’hétérogénéité des expériences professionnelles de chacun. Ceci permettait de remettre en question certaines évidences et ajouter de nouvelles interrogations sur sa propre pratique. Par la suite nous avons commencé à rédiger collectivement la première partie de notre travail concernant l’état des lieux afin d’introduire notre question puis notre problématique qui en découle.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Projet dactivité: la danse

Dans le cadre de l’unité de formation «pédagogie de l’expression et techniques éducatives», il nous fallait réaliser un projet d’activité et le mettre en place lors de notre stage de seconde année de formation. Ayant participé à la technique éducative Danse-Théâtre-Clown et étant moi-même danseuse depuis plusieurs années, j’ai décidé de monter un atelier danse. J’ai donc mis en place cette activité au centre d’aide par le travail de la M avec quatre adultes déficients intellectuels.

La méthode verbotonale

AIDER, ACCOMPAGNER L'ENFANT SOURD SANS LE SURPROTEGER. L'enfant sourd reste très dépendant des adultes qui l'entourent. Il ne peut assimiler un concept nouveau par ses propres moyens à cause des images auditives déformées qu'il est susceptible de recevoir. Il a donc besoin qu'on lui fasse vivre des situations qui illustrent et enrichissent la connaissance des concepts. I l a besoin qu'on lui explique, qu'on l'aide à prononcer correctement à reconnaître auditivement et à employer les concepts à bon escient. Il faut vérifier sans cesse qu'il a bien compris. C'est pourquoi le travail individuel orthophonique (entraînement de l'audition action sur la voix, l'articulation l'enrichissement de la langue orale et écrite) et le soutien pédagogique spécialisé restent absolument indispensables et pour longtemps, à moins que les parents puissent assumer ce travail totalement. La surveillance médicale et le suivi prothétique de toute évidence, doivent également être poursuivis. Ce travail est donc délicat. Il s'agit d'aider, d'accompagner l'enfant sourd et sa famille, mais sans les surprotéger, de le rendre autonome le plus vite possible, mais sans lui demander l'impossible, en tenant compte de chaque situation particulière.

Théorie et modèles

Dans le cadre du cours intitulé ci-dessus, il a été demandé dans un premier temps de présenter les bénéficiaires avec lesquelles je travaille. Cette présentation servira comme base pour plus tard dans le travail, créer un modèle d’intervention qui pourra me servir dans mon lieu de travail, pour un jeune qui vient d’être embauché. C’est grâce à ces expertises que chaque étudiant pourra créer un modèle d’intervention composé de différentes théories avec leurs divers concepts. Premièrement je vous présente le public cible, deuxièmement mon modèle d’intervention et troisièmement mon expertise. Je finalise mon travail avec une conclusion sur l’ensemble.

L’heure du conte

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait (r)éveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses. Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

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