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Le bonheur désespérement

Le bonheur désespérement

Ce livre est la transcription d’une conférence-débat du 18 octobre 1999. La question du bonheur est centrale à la philosophie, en ce sens que la philosophie a pour but la sagesse, et que la sagesse est le bonheur dans la lucidité. Ainsi, la philosophie servirait à être heureux. André Comte-Sponville renoue avec la tradition des philosophes grecs pour qui cette question était essentielle. Etymologiquement, la philosophie, c’est l’amour de la sagesse. La sagesse est une pratique humaine : connaître la vérité pour agir bien. Le bonheur s’obtiendrait donc dans un certain rapport à la vérité. Il s’agit alors de penser non pas pour être heureux, mais de penser une idée parce qu’elle paraît vraie. En ce sens, le bonheur est le but de la philosophie, et la vérité en est sa norme.

Ainsi de l’idée de départ qui était que le bonheur est désir, que le désir est manque, et que donc le bonheur est manqué, André Comte-Sponville introduit deux idées qui contredisent la première. La première c’est l’espérance qui est un désir qui ne sait pas, qui ne peut pas, qui ne jouit pas : donc le contraire de la connaissance, de la volonté, du plaisir. C’est le contraire du bonheur en acte. La seconde, c’est l’idée de désespoir joyeux : en ce sens de ne rien espérer, et donc de ne pas souffrir du manque. La sagesse, c’est un savoir-vivre, un savoir-penser. Philosopher, c’est apprendre à être heureux en ne désirant que ce qui est, ce qui est réalisable, ce qui dépend de notre volonté.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Le cri de la mouette : Emmanuelle LABORIT

Dans ce livre autobiographique, Emmanuelle LABORIT nous fait part de ses 22 premières années de sa vie. Elle nous explique ses peurs, ses angoisses liées à la surdité. Elle met en évidence les difficultés qu’elle a rencontrées à cause de sa différence. Son livre est « un engagement dans le combat concernant la langue des signes » (p.9). Elle n’a connu le langage des signes qu’à l’âge de 7 ans. C’est en effet à travers l’histoire de sa vie qu’elle nous fait comprendre en quoi la langue des signes (LSF) est indispensable pour une personne atteinte de surdité à la naissance. Pour l’auteur, la découverte de la langue des signes « c’est trouver l’énorme clé qui ouvre l’énorme porte qui me séparait du monde » (p.73)

C'est pour ton bien - Alice Miller

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Après la publication de son ouvrage phare Le drame de l'enfant doué, en 1983, elle reçut quantité de lettres de lecteurs qui désiraient en savoir plus. C'est en réponse à cette demande qu'elle entrepris la rédaction de C'est pour ton bien afin de préciser son propos. Dans ce livre qui est somme toute une étude, Alice Miller s'intéresse à ce qu'on appelle l'éducation et qu'elle perçoit comme une manière de réprimer « ce qui vit » dans l'enfant et ce à des fins qui n'ont rien de commun avec le bien de celui-ci.

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L’ouvrage de M.DOUGLAS, « Comment pensent les institutions », est un document contemporain. En 1986, une première traduction de l’œuvre fut réalisée et s’intitulait alors « Ainsi pensent les institutions » ; celle-ci effectuée par A.ABEILLE présentée des incohérences du fait notamment de la non spécialité de la traductrice. Une deuxième version semblait donc nécessaire. Cet ouvrage s’inspire d’une commande « institutionnelle » (dans son sens commun et contemporain) de l’université de Syracuse où elle a tenu diverses conférences à ce sujet en 1985 ; elle s’inspire notamment de précédentes conférences. Il se nourrit donc fortement de ces dernières mais M.DOUGLAS affirment que cette réflexion est « une introduction après coup » d’un autre de ses ouvrages, plus célèbre, « De la souillure ».

Race et histoire - claude Levi Strauss

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