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Stanley Milgram : Soumission à l’autorité,

Stanley Milgram : Soumission à l’autorité,

En observant les ravages engendrés, durant la seconde guerre mondiale, par des millions d’hommes (en apparence comme tous les autres) et en observant surtout les justificatifs avancés par les inculpés lors des procès de crime contre l’humanité ou crime de guerre se résumant souvent à des mots très simples tels que « je n’ai fait qu’obéir aux ordres », Milgram a mené une réflexion sur cette soumission à l’autorité. En effet, comment des millions d’hommes ont-ils pu cautionner et participer au système nazi, système qui sans nul doute allait à l’encontre des idéaux et des principes moraux de bon nombre d’entre eux ? Il fait aussi allusion aux massacres perpétués par l’armée américaine au Vietnam. Milgram a mené dans les années 60 des expériences visant à déterminer où finit la soumission à l’autorité et où commence la responsabilité de l’individu. Comment peut-on concilier les impératifs de l’autorité avec sa propre conscience ?

En s’opposant, on peut affirmer haut et fort que l’on est un être humain. Etre un homme, c’est savoir qu’il y a des choses que l’on ne pourra pas nous faire faire. Quand on n’a pas connu la résistance, on se dit qu’est ce que j’aurais fait ? On a tous le pouvoir de dire non, mais on ne sait jamais à quel moment de notre vie, on aura le courage de le faire. Refuser à un moment donné, c’est parfois sacrifier ses propres intérêts, et c’est chose très difficile dans notre société. En même temps, il faut tenir compte que quelqu’un qui accepte quelque chose à un moment de sa vie, pourra ne pas l’accepter à un notre. On a tous des limites. Evidemment, il y a des gens plus courageux que d’autres, mais on peut tous agir à un moment de notre vie en héros.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Puis dans la conclusion : « La psychanalyse est une forme de psychologie clinique et de psychothérapie que spécifie notamment l’étude du transfert. » (p. 70)

La psychanalyse se présente comme une forme de psychologie clinique de la conduite humaine, un procédé d’investigation du psychisme, et j’ajouterai une théorie du développement et du fonctionnement affectif de l’homme. A ce titre, il est donc logique qu’elle soit étudiée par les étudiants en psychologie clinique. 

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