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Droits et devoirs des enfants

Droits et devoirs des enfants

I) INTRODUCTION II) DEFINITION DES DROITS ET DES DEVOIRS A) Le Droit B) Le devoir III ) LES DROITS DES USAGERS A) La convention internationale des Droits de l'Enfant B) Qu’est-ce qui garantie tes droits en tant qu’usagers dans une Maison d’Enfants à Caractère Social? C) Quels sont tes droits en tant qu’usagers ? IV) LES DROITS DE L’ENFANT DANS UNE MECS A) Ses droits civils : La famille B) Ses droits culturels : L’école C) Ses droits sociaux : La santé, la sexualité du mineur V) LES DROITS DE L’ENFANT PEUVENT-ILS ETRE DIRIGE CONTRE LES PARENTS ET LES EDUCATEURS ? A) L’image de l’enfant roi B) Les droits de l’enfant par rapport à la violence institutionnelle C) le secret professionnel VI) REFLEXION SUR L’ETHIQUE , LA DEONTOLOGIE ET LA MORALE VII) CONCLUSION

Ce document a été réalisé à partir de témoignages, d’articles de magazine, de journaux, de livres, du code de la famille et de l’aide sociale, du code civil, du code pénal, et de la convention des droits de l’enfant . Afin de situer le sujet nous aborderons en premier lieu une définition des droits et des devoirs .Puis nous parlerons succinctement du droit des usagers . Ensuite nous exposerons plus en détails le droit de l’enfant dans une mecs en traitant de : - la famille . - l’école . - la santé . - la vie privée . Dans un deuxième chapitre nous aborderons brièvement différents points de vue sur l’image de l’enfant roi . Nous achèverons ce dossier par une réflexion sur l’éthique ,la déontologie, la morale qui met en lien tout ce qui a été précédemment abordé.

Vous verrez à la lecture de ce dossier, que rien n'échappe aux lois et aux codes .Droits et devoirs jalonnent tous nos actes .Cela ne signifie pas pour autant que nous vivons dans un univers de contrainte . L’esprit et le fondement de la loi consistent au contraire à organiser la vie en société et les espaces de liberté individuelle .Il est donc important d’en connaître les mécanismes . DEFINITION DES DROITS ET DES DEVOIRS LE DROIT Selon l’encyclopédie Universalis 1995 le droit n’est qu’une des techniques de l’organisation de la société, qui n’est ni exclusif ni omnipotente. le droit fait naître un impératif: il indique aux membres du groupe ( gouverné et gouvernant) ce qui est à faire ou à ne pas faire, ce qui est permis ou illicite, ce qui est attribué comme pouvoir aux uns et aux autres. le droit est assorti de précepte tel que commander, défendre, accorder la permission au pouvoir. Le droit est appelé à régir tous les rapports entre les hommes. le mot droit étant un de ces termes à signification multiples comme on peut le voir dans le lexicode de l’ASE ( collection travail social édition BAYARD de Pierre Verdier), le mot peut signifier: - Ensemble de règle: Exemple les droits de l’enfant. - Ensemble de pouvoir: exemple les droits des parents sur les enfants. - Ensemble des libertés: exemple droit d’expression. - Ensemble de créance: exemple droit social. Le droit ne peut être abordé sans un retour historique sur ce qui fonde l’équilibre entre l’individu et le groupe social. c’est en distinguant l’individu du groupe social que sont nés les droits de l’homme. L’ancien régime parle du sujet, la république parle du citoyen. Les droits de l’homme sont le fruit d’une longue évolution de la pensée, d’un cheminement qui a particulièrement: - Distinguer de plus en plus l’individu du groupe social. - Affirmer de plus en plus les droits et libertés de l’individu contre les droits de la société. - Modifier le rôle de l’Etat dans ces rapports avec les membres du corps social ( on passe du sujet au citoyen). - Placer progressivement l’Etat dans la situation non plus de permettre mais de protéger la liberté.

Dans les déclarations qui vont suivre, la déclaration des droits de l’homme vont apparaître de nouveaux aspects, on va passer des droit « de » aux droits « A ». puisque notre sujet est basé sur l’enfant, le mineur, qu’en est-il des droits de l’enfant? La déclaration des droits de l’enfant à été rédigé en novembre 1959, cependant ce texte n’avait aucun poids contraignant. Par ailleurs notre époque est de plus en plus sensible aux sorts fait à trop d’enfants de par le monde.( 1er victime des conflits armés ils n’échappent pas à la torture. ils connaissent l’exploitation par le travail, voire l’exploitation sexuelle...) Il fallait donc disposer à l'échelle mondiale d’un instrument juridique contraignant et général: la convention internationale des droits de l’enfant le 20 novembre 1989. la convention est divisé en quatre principaux droits: - Les droits civils. - Les droits culturels. - Les droits sociaux. - Les droits économiques. LE DEVOIR Selon le petit Robert, Ce que l’on doit faire : Obligation éthique, particulière, définie par le système moral que l’on accepte, par la loi, les convenances, les circonstances. Selon le dictionnaire AXIS, Obligation imposée à l’individu et qui diffère du devoir moral en ce que son observation peut être assurée grâce aux moyens de contrainte dont dispose la société.

Ainsi, celui qui n'exécute pas une obligation découlant d’un contrat pourra être assigné en justice par son créancier ; ceux qui cause d’une manière illicite un dommage à autrui pourra être astreint de réparer. La seule différence entre droits et devoirs étant que, si l’on peut toujours ne pas exercer un droit, on ne peut se soustraire a un devoir. Ces droits et ces devoirs concernent évidemment l’ensemble des acteurs. Les mettre sur le même plan, pire encore les opposer (« ils ont des droits mais aussi des devoirs »...), est une absurdité logique; il n’y a évidemment que des droits, les devoirs n’étant que les moyens de procédure nécessaire à la réalisation effective, collective et articulée de ces droits. La notion de droit est commune à l’ensemble de ces définition. Les concepts de pouvoirs et de devoirs sont plus difficiles à cerner. Le terme de « devoir » véhicule implicitement une connotation morale.

Catégorie: Etude juridique Educateur spécialisé
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L’histoire des missions locales est intimement liée à celle de la situation des jeunes. Si elles existent encore aujourd’hui, c’est qu’elles ont su évoluer pour mieux répondre aux besoins exprimés par les jeunes. Elles tiennent leur légitimité des contacts qu’elles ont établi avec eux, du partenariat actif et concret qu’elles ont mobilisé et de leur reconnaissance au niveau local comme laboratoire d’idées pratiques au service de l’insertion à la fois professionnelle et sociale des jeunes. Évoquer en quelques lignes l’histoire des missions locales, c’est noter les étapes qui illustrent leur évolution.

Les Missions locales ont adapté leurs actions aux difficultés des jeunes. Tantôt on reproche aux missions locales d’avoir une vision trop sociale de l’insertion, tantôt d’être trop axées sur l’accès à l’emploi. Les missions locales ont pour objectif l’accompagnement des jeunes vers l’emploi tout en assurant un accompagnement social indispensable. C’est ainsi que celles-ci entretiennent avec tous leurs partenaires, des relations de travail efficaces. Il est évident que l’action en direction des jeunes en difficultés est conduite en étroite liaison avec les travailleurs sociaux. La mission locale doit rester un point de repère pour les jeunes et prendre en compte leurs besoins pour faciliter leur accès la vie active.

Etude de cas juridique

Les faits Nous parlerons d’un arrêt de la cour d’appel de Rennes, du 20 novembre 2001, procédure lancée par le ministère public contre B.Do., H.Fa. et Sa.B. Il s’agit d’une jeune fille de 15 ans, C.Ca, décédée dans la nuit du 28 septembre 1998 d’un « coma acidocétosique consécutif à l’omission d’injection d’insuline que nécessitait son état ». Cette jeune fille était placée au foyer de l’enfance, à la suite d’une procédure de détournement de mineur contre B.Do. Le samedi 26 septembre vers midi, l’éducateur H.Fa. se rend compte de la fugue de C.Ca. et en informe Sa.B., le responsable du service. C.Ca. se rend d’abord chez B.Do. qui la conduit chez G.Pa., ne voulant être inquiété à cause de la procédure de détournement de mineur.

Le foyer L.R

Le foyer L. R. est géré par l’association loi 1901 « Les foyers de C. ». L’association a été créée le 8 mai 1967. Comme bon nombre d’associations loi 1901, elle est administrée par un Conseil d’Administration présidé par Mr P. De B., ancien sénateur et ancien vice-président du conseil général (son fils a « pris la suite »). L’association regroupe la gestion de trois établissements qui sont dans la même philosophie de prise en charge du handicap physique et/ou mental, comme le souhaitait Hélène Mac Dougall théoricienne de l’association à sa fondation. L’association « Les Foyers de C. » a pour vocation de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour favoriser le plein épanouissement par l’éducation, la formation, la « mise au travail », l’insertion sociale des personnes adultes handicapées mentales, motrices et psychiques accueillies.

Loi RMI, loi 2002 et toxicomanie

Ce texte souligne le double statut de l’usager considéré par le législateur à la fois comme délinquant et comme malade, ce qui laisse supposer une complexité dans l’intervention auprès de ce public. Enfin, elle met l'accent sur une prise en charge des personnes agissant tant au point de vue médical, que du point de vue social et psychologique. En ce qui concerne la procédure juridique, le Procureur de la République peut être saisi par la police, la gendarmerie ou la douane. En fonction des faits révélés par l’enquête, le Procureur décide seul de la procédure à suivre :

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