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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Projet d'Action Educative

Projet d'Action Educative Dans le cadre de notre formation nous avons à élaborer un projet d’action éducative. Le mot projet provient du mot latin projectum de projicere « jeter quelque chose vers l’avant », ainsi, le projet voulait initialement dire « quelque chose qui vient avant que le reste ne soit fait ». Le dictionnaire de psychologie définit le projet comme étant un but que l’on se propose, « au cours de l’exécution du projet, les enfants apprennent à rechercher de la documentation, à travailler en équipe, et découvre la nécessité d’une discipline » . Le projet est un outil éducatif permettant la communication et l’expression, il doit être réfléchit et anticipé sous différents aspects et de ce fait implique une responsabilité éducative.

La médiation apparaît comme l’outil de base de l’éducateur, elle s’installe de façon ludique dans un temps donné et s’inscrit dans un cadre. Joseph Rouzel précise d’ailleurs à cet effet : « les médiations ont ceci de particulier qu’elles sont une source de repères et de cadres humanisant : le respect des personnes, le respect des règles collectives, le respect des lieux et des horaires, le respect des consignes, le respect du matériel, sont autant d’occasions d’intégrer les contraintes de la vie en société. Les médiations sont le lieu où les sujets peuvent mettre en scène ses difficultés à vivre avec les autres »
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Dossier réseau et partenariat dans une MECS
J'ai effectué mon stage long au sein d'une Maison d'Enfant à Caractère Social accueillant des enfants de 2 à 13 ans située à Y. J'ai intégré une équipe éducative qui s'inscrit dans une démarche d'accompagnement de jeunes de 7 à 13 ans. En tant qu'éducateur, nous sommes responsables de la prise en charge éducative du groupe et de l'enfant en nous inscrivant dans une dynamique de projet personnalisé. Cependant, l'accomplissement du projet de l'enfant ou du groupe, ne peut généralement pas se faire avec les seules ressources de la structure accueillante. C'est pourquoi il est nécessaire de se tourner vers des partenaires et des réseaux afin d'y parvenir. J'ai pu observer ce travail en partenariat et en réseau lors de ce stage. Après avoir brièvement présenté l'institution, j'énoncerais nos différents partenaires, ensuite je tâcherais de donner une explication de ces deux termes que sont « réseau » et « partenariat ». Pour finir, je relaterais différentes interventions dans lesquelles je suis intervenue ou que j'ai pu observer.
L'ordonnance du 2 février 1945

Rompant avec le système juridique prévalant sous l’ancien régime, qui ne faisait aucune différence entre les adultes et les enfants concernant la responsabilité pénale, le Code Pénal de 1810 fixa la majorité pénale à 16 ans. Le juge chargé d’une affaire mettant en cause un mineur de moins de 16 ans se fondait alors sur le critère de discernement. S’il était établi que le mineur avait agi sans discernement, le juge prononçait un acquittement, mais le mineur devait être éloigné de la société et faisait l’objet d’un placement en maison de correction où il bénéficiait de mesures éducatives, pour une durée, qui ne pouvait aller au-delà de son vingtième anniversaire. En revanche, si le juge estimait que le mineur avait agi en pleine connaissance de cause, il bénéficiait d’une atténuation de peine, mais devait effectuer celle-ci dans les conditions de droit commun. Ce système fut critiqué car il favorisait la promiscuité et ne prenait pas suffisamment en compte les spécificités de la délinquance juvénile par rapport à la criminalité en général. Pour remédier à cette insuffisance, la loi du 5 avril 1850 instaura alors les colonies pénitentiaires de jeunes détenus, accueillant tous les mineurs délinquants quel qu’ait été leur niveau de discernement. Une loi du 12 avril 1906 porta la majorité pénale à 18 ans.

DC4 - Justice des mineurs

Ordonnance n°45-174 du 2 fév 1945 relative à l’enfance délinquante

Cette loi prévoit une juridiction spéciale pour juger les mineurs délinquants. Mesure d’assistance, d’éducation et de surveillance.

La protection et l’éducation des mineurs : missions essentielles de l’Etat.

L’éducation prime sur la répression.

A l’occassion de la procédure judiciaire, se donner les moyens de connaître la personnalité du mineur, sa situation familiale et sociale et de rechercher avant tout jugement les mesures adaptées à sa rééducation.

Création du tribunal pour enfants

Spécialisation des juridictions. Excuse atténuante de minorité.

Mise en place d’intervenants : juge des enfants, le parquet, le juge d’instruction des mineurs, le conseiller délégué à la protection des mineurs, l’avocat, les éducateurs PJJ.

Dispositions protectrices :

présence de l’avocat et des représentants légaux à chaque stade la procédure
atténuation du max de la peine en raison de la minorité…

3 principes :

principe de l’atténuation de la responsabilité pénale des mineurs en fonction de l’âge,
principe de primauté de l’éducative
principe de spécialisation des juridictions et des procédures concernant les mineurs

La sanction - punition dans le milieu éducatif
La transgression de l'enfant, du jeune est un langage nécessaire et peut être un outil de progrès, à condition qu'il trouve sur son chemin des adultes capables de lui dire " non " et de poser cette triple contrainte : réparer les dommages causés, rendre des comptes quant aux règles bafouées, et réfléchir aux conséquences de ses actes. Ainsi se construira son rapport à la loi, son rapport aux autres et à lui-même. L’époque où l’enfant obéissait sans rechigner. C’était une époque où l’on identifiait éducation et soumission. En outre, le jeune n’est pas pleinement responsable de ce qu’il commet. Il a droit à l’erreur. On ne peut avoir à son égard les mêmes exigences qu’avec les adultes. L’attitude éducative lui permet certes de différer son plaisir, de tempérer ses pulsions et de faire le deuil de la satisfaction immédiate de ses désirs. Mais cela n’est pas suffisant pour éviter des transgressions qui ne peuvent se résoudre par le simple reproche ou l’appel à la raison. Adopter des exigences fermes n’exclut pas un dialogue chaleureux, tout comme écouter ne signifie pas céder.

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