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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La réunion de synthèse

La réunion de synthèse Le plus sûr moyen d’éviter de s’enfermer dans des certitudes aveugles c’est bien d’accepter d’entendre d’autres modes d’approche que le sien sur une même situation. L’outil le plus fréquemment utilisé pour cela est la synthèse. On sait que l’origine de cette concertation est médicale ; par l’intermédiaire de la pédopsychiatrie, elle s’est diffusée dans le champ de l’enfance inadaptée et handicapée. Ses modalités sont multiples. La direction des débats, les personnes invitées, le rythme de sa convocation, les thèmes abordés, la durée, le lieu de son organisation, la disposition des différents acteurs, la présence de la hiérarchie (et à quel niveau), la rencontre organisée ou non avec l’usager dont il est question… sont autant d’éléments qui changent d’une institution à l’autre.

Le principe de la réunion de synthèse, une fois par an au moins par individu, a été imposé aux institutions, en son temps, comme un minimum indispensable. Cette exigence a été définie après qu’eût constaté, dans les dossiers, le manque de traces du parcours institutionnel des jeunes. Trop souvent, en effet, il n’y était retrouvé aucun écrit indiquant les mesures du suivi qui avaient été retenues, aucune indication mentionnant les évolutions constatées. Le principe de projets personnalisés pour chaque enfant ou adolescent est clairement indiqué dans le texte de la nouvelle annexe XXIV. Nous savions que la « réunion de synthèse », regroupant un nombre important de professionnels, coûte cher en temps et en argent, limite les libertés d’expression et d’implication, formalise les informations, rend difficile une analyse approfondie des phénomènes relationnels entre les intervenants et les jeunes accueillis.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

L'autonomie des adolescents

Dans ce devoir, je vais vous présenter une évaluation faite au sein de la M.E.C.S[1] où je travaille. En effet, j’ai été nommé il y a deux ans par ma Direction « co-pilote de projet » dans la création d’un lieu de vie semi autonome. Ce semi autonome (chambres individuelles, kitchenette et salle de bain) se situe à l’étage de la résidence où j’exerce et peut accueillir deux adolescents à partir de 16 ans, qui, dans le cadre de leur projet personnalisé n’ont pas de possibilité de retour en famille à 18 ans.

A leur majorité, ils seront accueillis sur un service jeune majeur et bénéficieront d’un appartement où ils vivront seuls. Ce projet institutionnel a vu le jour grâce à différents constats observés depuis de nombreuses années par l’équipe éducative de la M.E.C.S. En effet, nous avons constaté que de nombreux adolescents une fois majeurs mettaient en échec leur projet personnalisé faute de ne pas avoir été suffisamment préparés en amont pour vivre seul dans un appartement.

 

[1] M.E.C.S : Maison d’Enfants à Caractère Social.

Les violences conjugales
« La violence faite aux femmes désigne tout acte de violence fondé sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. » La violence conjugale est un processus de domination au cours duquel l’un des deux conjoints installe et exerce une emprise sur l’autre en usant : « … de tromperie, de séduction, de menaces, de contraintes ou de tout autre moyen à l’encontre de l’autre et ayant pour but et pour effet : - De l’intimider, de la punir, ou de l’humilier, - Ou de la maintenir dans des rôles stéréotypés liés à son sexe - Ou de lui refuser sa dignité humaine, son autonomie sexuelle, son intégrité physique, mentale ou morale, - Ou d’ébranler sa sécurité personnelle, son amour-propre, sa personnalité, - Ou de diminuer ses capacités physiques ou intellectuelles. » Processus de domination conjugale Il existe différentes violences : psychologique, physique, sexuelle, économique, verbale. L’humiliation détruit l’estime de soi. Lui refuser sa dignité humaine : atteinte au corps, obligation de nudité, interdiction de se laver, faire ses besoins dans un seau… Evaluer la dangerosité du conjoint : casiers judiciaires, armes, addiction, menaces, atmosphère de terreur. - Lors des entretiens : « qu’est ce qui vous fait le plus peur ? »

Chiffres violences couples - 115 femmes tuées par leur conjoint (ou ex-conjoint), et 7 par leur compagnon « non officiel ». Au moins 44 d’entre elles étaient victimes de violences antérieures connues. - 21 hommes ont été tués par leur partenaire de vie (dont un au sein d’un couple homosexuel). Au moins 8 d’entre eux étaient victimes de violences antérieures connues. - 40% des femmes et 8% des hommes qui ont tués leur conjoint(e) avaient antérieurement dénoncé des violences conjugales. - 36 enfants ont été tués dans le cadre de violences au sein du couple parental. 11 ont été tués par leur père en même temps que leur mère, et 25 sans que l’autre parent soit tué. - Dans 10 affaires les meurtres ont été commis devant les enfants, 55 enfants étaient présents au domicile au moment des faits (les enfants n’empêchent pas le meurtre). - 96 enfants sont devenus orphelins
Le contre transfert
C’est Freud qui va introduire ce concept dans sa théorie psychanalytique. Le thérapeute détient la clef de l’interprétation de par sa formation analytique et une pratique didactique de la cure type. Ce sont les principes préceptes de la cure analytique. L’origine de la méthode est une méthode « cathartique » .Elle est décrite en 24 volumes en français (P.U.F.) (1) et a été traduite en 1926.La traduction n’a été modifiée qu’en 2003. La théorie analytique est introduite en France vers 1926.Après 1950, c’est J.Lacan qui animera celle‐ci par des séminaires de 1954 à 1981.Il transmettra une vision originale de la méthode de la théorie freudienne.
DF 1 : La place de la sanction dans la relation éducative
En tant qu'éducateur spécialisé, il est primordial de mettre en place une relation entre lui et la personne accompagnée, ici l'enfant. Cette mise en place n'est pas facile et doit se faire sur la durée, pour pouvoir aboutir à ce que l'on nomme une relation éducative. Travailler avec l'être humain est complexe. Ainsi, cette relation est tout aussi complexe à instaurer. Tout le monde n'a pas la même définition d'une relation, la même vision et les mêmes caractéristiques. Il y a bien différentes façons d'y parvenir. De plus, une fois présente, elle est en constante évolution et doit toujours être travaillée, questionnée. Certaines méthodes peuvent être utilisées pour la mettre en place ou la pérenniser. J'ai choisi de questionner une méthode : la sanction. Ainsi, je me suis demandé quelle est la place de la sanction dans la relation éducative. Nous verrons dans un premier temps quelle définition donnée à la sanction, dans un deuxième temps la définition d'une relation éducative et l'impact que peut avoir la sanction dessus. Dans un troisième temps, nous verrons qu'il existe une complexité des regards et des conséquences envisageables à cette méthode couramment utilisée dans l'éducation. Ainsi, pour conclure, la sanction est une méthode communément admise dans le fonctionnement de l'éducation. Elle permet de rappeler le cadre et les limites qui existent pour apprendre un « savoir-vivre », indispensable à la vie dans une société. De plus, elle permet d'appuyer l'autorité qui est mise en place au sein de la relation éducative. Cependant, il peut être parfois difficile de faire la distinction entre la sanction et la punition. L'important, pour qu'une sanction puisse être acceptée et comprise, est de lui donner du sens. Cela ne peut se faire qu'à travers la parole de l'éducateur. Ne pas imposer, mais bien expliquer à l'enfant pourquoi une telle décision est mise en place pour lui. Ceci permet de ne pas donner un sentiment d'injustice à l'enfant, de ne pas se retrouver dans une situation autoritaire et d'éviter que la sanction ne devienne une fin en soi. Se remettre constamment en question, soi-même et sa méthode de travail et accepter nos doutes et nos affects nous permet, en tant qu'éducateur, de donner du sens aux actes mit en place. Pour finir, la cohérence et la communication, entre les membres d'une équipe et avec l'enfant, sont aussi des outils indispensables au bon fonctionnement de cette méthode. Et ceci se fait encore par la parole.

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