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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La contenance d’un cadre

La contenance d’un cadre J’ai pu remarquer au cours de ce stage que ces jeunes s’expriment souvent par des actes violents et agressifs envers eux-mêmes et envers les autres. Selon l’équipe pluridisciplinaire ces jeunes exprimeraient une souffrance intérieure, un mal être qu’ils n’arriveraient pas à exprimer par la parole, ils seraient en mal de repères, dans l’incapacité de maîtriser, de comprendre des comportements qui pourtant leur appartiennent. Tout au long de mon stage, les situations de ces enfants m’auront montré un phénomène constant de répétition dans leurs actes au quotidien. Des répétitions qu’il fallait essayer de décoder et de comprendre pour les accompagner. N’étaient-elles pas pour certaines, le résultat de possibles traumatismes, de carences affectives et éducatives, d’échecs successifs, dans leur jeune existence?

L’équipe est particulièrement touchée par les souffrances non dites des enfants, des adolescents et des familles avec qui elle travaille. Par exemple quand un enfant est sans cesse agité, les souffrances non contenues se transmettent aux adultes. Pour gérer les anxiétés des enfants qu’elle accueille, l’équipe doit devenir un « contenant » actif en aidant les enfants ou adolescents à développer leurs expériences en participant à la consolidation des enveloppes groupales. Quand l’équipe peut reconnaître et penser les souffrances primitives, cela à une influence sur la constitution des groupes d’enfants. On parle « d’enveloppe groupale » pour désigner cette ambiance suffisamment sécurisante qui fait lien entre les jeunes. Cette sécurité du groupe dépend directement de l’attention que les professionnels peuvent leur accorder.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Documents associés

Travail en partenariat et en réseau : chantier d'insertion
La rédaction de ce dossier sur le partenariat et le réseau se fait sur la base de mon intervention dans un chantier d’insertion. Il s’agissait d’un stage de deux mois effectué dans le cadre de ma seconde année de formation d’éducatrice spécialisée. Ce stage m’a permis d’appréhender la complexité du monde de l’insertion professionnelle ainsi que ses nombreux enjeux. En effet les Ateliers et Chantiers d’Insertion (ACI) sont des dispositifs permettant de lutter contre l’exclusion. De ce fait, ils s’inscrivent dans des schémas nationaux dont les collaborations sont prédéterminées.
La problématique de la séparation
Lorsque l’on parle de séparation, de séparer l’enfant de sa famille il s’agit de l’en retirer. Or si cette séparation ou retrait n’est pas ou est mal préparé, cela provoque un traumatisme affectif. Il s’agit alors d’une rupture psychique et non d’un travail de séparation. Si un travail d’élaboration par la famille et l’enfant n’est pas fait, le retrait de l’enfant du milieu familial peut être vécu comme une mise en péril de l’attachement et un danger de cassure du lien affectif existant. La séparation d’un point de vue éducatif réside dans l’accès d’un individu à la capacité de faire perdurer l’attachement affectif dans la distance. C’est une capacité d’élaboration psychique qui permet à l’être de continuer de se savoir aimé, de se savoir présent et donc d’exister dans la pensée et l’affection de l’être cher malgré l’absence.
DC4 - Partenariats sous influence

Concrètement, sur le terrain, la démarche vers les structures sociales et médico-sociales effectuée par le professionnel est faite à partir de son observation de la situation de l’usager, face à l’incapacité à répondre, institutionnellement, à ses besoins et/ou demandes. L’orientation vers les partenaires, inscrite comme mission dans le projet associatif, est à adapter à l’usager. Force est de constater alors que le choix de partenaires est marqué par le public accueilli au sein de la structure.

Dans ce contexte, on peut alors se demander, en quoi l’usager influence-t-il l’inter-institutionalité ?

Ce dossier rend compte de mon implication et de mes démarches vers les partenaires qui entourent l’association Joly dans le cadre d’un accompagnement individuel, et en montre les évolutions, les freins et les leviers.

Afin de cerner le cadre de l’action sociale dans laquelle je me suis investi en tant que stagiaire, je présenterai dans un premier temps l’association et le tissu associatif qui l’entoure et ensuite l’analyse de cette action sociale, la réalité empirique rencontrée des liens de réseau et de partenariat dans le cadre de l’accompagnement individuel vers l’insertion professionnelle et sociale.

Réseau et Partenariat au Québec
Actuellement en formation d’éducateur spécialisé, j’ai pu repérer, lors de mes différentes expériences quelques bénéfices du travail en partenariat : L’ouverture des établissements permet d’abord de ne pas stigmatiser les personnes accueillies en institution. Ces dernières peuvent l’être sur un territoire, par le lien direct à la structure. Si l’on ne donne pas l’occasion à la population de rencontrer les personnes accueillies, cela n’impulsera pas leur inclusion dans la société. Or, c’est une des missions du travailleur social que de participer à cette inclusion. Ensuite, cela permet de compléter les compétences de l’équipe pluridisciplinaire de l’établissement. Un professionnel ou une équipe ne peut pas répondre à elle seule à l’ensemble des besoins et désirs des personnes accompagnées. Il est donc nécessaire de faire appel aux ressources du territoire pour garantir un accompagnement complet des personnes. Enfin, ce travail conjoint amène à prendre du recul par rapport aux situations ou populations accueillis pour mieux répondre à leurs besoins et donc, favoriser une possibilité d’accompagnement complète de la population. De plus aujourd’hui, s’unir avec les autres acteurs du territoire est devenu une obligation légale à travers différentes lois. Par exemple, celle du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale « marque la volonté explicite des pouvoirs publics de favoriser le développement des réseaux en leur accordant une légitimité accrue ». L’intérêt du réseau et des partenaires est donc à mon sens, facilement justifiable, néanmoins, il ne suffit pas de connaître ces potentiels bénéfices pour mettre en pratique ce travail ensemble. Il faut comprendre les dynamiques des relations entre les personnes ou les institutions afin d’être capable, par la suite, de s’adapter et d’être efficace avec les différents acteurs du territoire. En ce sens je débuterais mon travail en définissant ce qu'est un partenariat, ce qu'est un réseau, et mon lieu de stage de deuxième année. Ensuite, en m’appuyant sur des observations de cette expérience au Québec, j’analyserais un partenariat plus en détail afin d’étayer ma réflexion sur ce sujet. Enfin j'apporterais des propositions d'amélioration et d'évaluation liées à ce travail conjoint. L’accueil très hétérogène de l’organisme explique en grande partie la diversité du réseau et des partenaires. En effet, les partenaires seront différents entre un jeune qui rencontre des problèmes d’addictions et une mère de famille qui est suivie par la Direction de la Protection de la Jeunesse. De plus, cette diversité est induite par le fait que les acteurs du réseau peuvent devenir des partenaires et inversement selon les situations des jeunes accueillis. Par exemple, une crèche est dans le réseau car l'organisme a déjà travaillé avec elle et les deux institutions sont membres de la même table de concertation. Elle devient partenaire lorsqu'un des enfants du volet jeune parent y est inscrit et qu'il y a un besoin de suivi du développement de ce dernier ou de suivi de la relation mère-enfant. C'est d'ailleurs peut être cela qui peut expliquer la vision du réseau et du partenariat de mes collègues. En effet, ces notions ont engendré un échange intéressant entre les idées québécoises et françaises. Les membres de l'équipe que j'ai interrogé sur ce sujet m'ont renvoyé que la différenciation n'était pas présente au sein de l'organisme. Il est plutôt évoqué différents niveaux de réseau : l'un très large qui rassemble tous les organismes communautaires de l'île à qui on peut s'adresser en cas de besoin sans nécessairement les connaître. Le deuxième niveau de réseau selon eux, concerne les organismes avec lesquels les liens sont plus étroits, aussi les partenaires selon ma définition que les membres du réseau, sans différenciation. Ce travail ensemble est très présent dans le quotidien des professionnels de cet organisme, il est en effet rare qu’un jeune soit accompagné uniquement par nos services.

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