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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Rapport de stage Educateur spécialisé

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J’effectue mon premier stage court de la formation d’éducateur spécialisé au sein de l’Institut Médico-Educatif « Clairejoie » qui accueille des enfants déficients intellectuels moyens ou profonds, âgés de 6 à 20 ans. Ayant effectué des remplacements dans un Foyer de Vie auprès d’adultes handicapés mentaux pendant un an, j’ai souhaité approfondir mes connaissances et mes compétences dans le secteur du handicap. En effectuant mon stage à l’IME, j’espérais également bénéficier de points de comparaison pour évaluer les différences entre la prise en charge d’adultes et celle d’enfants. Ceci afin de répondre aux questions que j’ai pu me poser lors de mes remplacements et d’approfondir ma réflexion sur le sujet du handicap.

Le Home Saint Jean accueille 50 enfants et jeunes en difficultés sociale et familiale (âgés de 3 à 15ans) qui sont en danger matériel ou moral dans leur milieu familial et/ou dont les parents ne peuvent assumer leur mission éducative. L’objectif est de préparer et permettre un retour en famille lorsque l’évolution de la situation familiale le permettra. La structure fonctionne en cinq groupes de vie mixtes dits « verticaux » qui accueillent chacun une dizaine d’enfants dont le groupe des petits qui adapte la prise en charge pour les enfants de 3 à 6 ans et un accueil modulable qui vient de voir le jour en septembre. Tous les groupes d’enfants et d’éducateurs ont donc été remodelés et modifiés à la rentrée 2009 afin de permettre la mise en place de ce groupe. Pour ma part, je réalise mon stage au sein du groupe V1 parmi une équipe pluridisciplinaire composée d’une EJE, de trois ES, d’un ME et d’une aide-ménagère. Le groupe est constitué de 11 enfants âgés de 7 à 13 ans.
J’effectue mon stage à responsabilité éducative au sein du foyer d’action éducative. Cette institution accueille quatorze mineures âgées de treize à dix-huit ans dont la situation nécessite une séparation, une prise de distance avec la famille ; l’objectif du placement étant de « favoriser pour chacune d’elles l’acquisition et la mise en œuvre des capacités à vivre de façon autonome ». Afin de mener à bien ce travail sur le rapport des adolescentes avec l’alcool, ce dossier se déclinera en deux grandes parties. Dans un premier temps, nous aborderons les nouveaux modes de consommation des adolescentes à travers leur pratique de consommation et leur motivation à ingérer des boissons alcoolisées. Puis, dans une seconde partie, nous nous interrogerons sur comment apporter une aide efficace aux adolescentes en difficulté avec l’alcool. < u>
Comment fonctionne ce type de service ? Quelles sont les caractéristiques et les difficultés des jeunes accueillis ? En quoi consiste le travail éducatif au quotidien dans un Accueil Familial Spécialisé ? Comment travaille-t-on sur le maintien du lien parent/enfant ? Bien qu’ayant déjà lu à ce propos, je voulais me confronter à la réalité du terrain afin de construire mes propres outils éducatifs me permettant d’intervenir efficacement dans ce type de service. Ainsi, dans ce dossier, je m’attarderai dans un premier temps, sur la présentation du service et en particulier l’Accueil Familial Spécialisé et son cadre juridique. Dans un deuxième temps, j’évoquerai les caractéristiques des jeunes accueillis et les difficultés qu’ils peuvent rencontrer. Enfin, j’analyserai ma pratique professionnelle et les actions que j’ai pu mener auprès des jeunes, de leurs familles, des assistants familiaux et des partenaires extérieurs.
Dans un ITEP, les professionnels sont amenés à travailler avec des enfants présentant des troubles psychopathologiques qui entraînent régulièrement de leur part de l’agressivité et de la violence. Ces enfants, en mal de repères, dans l’incapacité de se maîtriser, sont plus que tout autre fragiles et tourmentés. Le caractère extrêmement complexe et divers de la notion des différents troubles de la conduite et du comportement de ces enfants rend délicate toute définition précise. Ces enfants si différents, tous particuliers, ont des difficultés et besoins nombreux mais aussi, comme j’ai pu le constater des potentialités considérables. Dès les premiers jours, j’ai pu assister à de nombreuses scènes de violence des enfants entre eux, mais aussi envers l’adulte, notamment dans les temps non cadrés comme la récréation ou les repas : injures, coups de poings, coups de pied, morsures, étranglements, jet de skate sur une stagiaire (traumatisme crânien)…
Les jeunes accueillis présentent des troubles du comportement qui rendent difficile une inscription dans le lien social. Ces troubles sont interprétés comme le signe d’une perturbation dans le rapport à l’Autre qui peut se structurer essentiellement de façon névrotique ou psychotique. L’accueil de jeunes présentant une structure psychotique n’est donc pas un obstacle à l’admission, à partir du moment où le pronostic établi peut envisager une admission dans l’établissement avec un accompagnement thérapeutique, pédagogique, social et éducatif adapté et approprié, leur permettant d’envisager un apprentissage professionnel ou scolaire. Ils manifestent également une grande fragilité sociale, ne leur permettant pas le plus souvent de maintenir leur inscription scolaire ou de formation, affichant une attitude hostile à la plupart des tentatives éducatives, mettant à mal les figures de l’autorité, développant aussi des comportements de violence ou de mise en danger. Ces enfants ne trouvent pas de quoi se soutenir, ce qui pourrait se traduire comme un manque d’appuis, pour savoir comment régler ce qui leur pose problème. Cet égarement s’exprime par un fréquent recours au passage à l’acte, avec mise en danger de soi-même ou d’autrui.
J’ai effectué mon deuxième stage dans un CHRS qui accueil 64 personnes majeures et plus particulièrement des hommes ou des femmes majeurs isolés ainsi que des couples qui connaissent de grave difficultés économiques, familiales, de logement, de santé ou d’insertion, en vue de les aider à retrouver leur autonomie personnelle et sociale. Agé de 18 à 65 ans, les personnes accueillies sont sans domicile fixe, elles ont été expulsées de leur logement suite à l’accumulation de loyers impayés ou à des ruptures familiales ou conjugales ; elles peuvent également être issues, d’hôpitaux généraux et/ou psychiatriques ou de centres de détention et connaissent une grande précarité sur divers plan : santé, logement, ressources financières, emploi… Bien que présentant des parcours singuliers les personnes accueillies partagent souvent certaines caractéristiques telles que : la perte de repère spatio temporels, le manque de confiance en soi, l’absence de lien social et affectif. Leur parcours les a rendues plutôt apathiques, manquant souvent la motivation.
La mission du service consiste, dans le cadre du projet d’établissement, à soutenir l’accès à l’insertion sociale et professionnelle en favorisant une démarche de mise en relation ajustée aux besoins de la personne. Ce pôle comprend trois travailleurs sociaux titulaires de diplômes de niveau 3 mais de formation différente, afin de diversifier les compétences et les angles d’approche. Ils se partagent les suivis individuels des 64 personnes accueillies. Ils réalisent les entretiens d’accueil, posent un premier diagnostic et donnent une orientation à la personne. L’action des référents sociaux est majoritairement fondée sur la mise en œuvre de relation de face à face. Leurs moyens sont l’écoute empathique, la rédaction des notes de synthèse et de divers rapports sociaux selon les situations, l’accompagnement individuel dans la réalisation de démarches administratives. Ils sont pour le résident le « repère » au sein de la structure à travers l’appellation de « référent social ».
A travers ce dossier, le sens de mon questionnement se centrera à la fois sur l’importance du travail en équipe, mais aussi sur les difficultés, tensions et désaccords que cela entraîne. Dans cette introduction, je présenterai la structure dans laquelle j’ai effectué mon stage ainsi que les différents professionnels qui y interviennent. Dans un second temps, je rendrai compte de la situation que j’ai choisie pour mon journal d’étude clinique. Je ferai un historique de la situation en question (les fréquentes fugues de M.). Je décrirai également l’attitude insaisissable de M. et ce qu’elle génère comme positionnements au sein de l’équipe. Malgré les désaccords, avons-nous en tant que professionnels réussi à harmoniser nos pratiques ? Enfin, j’analyserai le rôle de l’équipe dans cette situation, je décrirai les enjeux du travail d’équipe soulevé par cette situation ainsi que les échanges entre les professionnels.
Ce dossier sur les pratiques professionnelles s’appuiera sur deux stages effectués au cours de ces trois années formation. « Il est de l’alimentation humaine comme de l’amour humain », a écrit Claude Nachin , ajoutant « Le plaisir de manger n’est pas une simple jouissance solitaire, c’est une joie qui ne s’épanouit qu’en commun ». Pour peu qu’on considère cette question autrement que le simple fait de se nourrir, l’alimentation représentera un outil dont l’éducateur peut se saisir au quotidien. Je veux faire apparaître dans ce dossier ce qui peut se jouer autour de l’alimentation. En quoi ce qui pourrait apparaître comme un simple aspect de vie peut me servir de support à la relation ? Comment si on y prête attention, ce simple aspect de vie peut révéler de l’être autant que la parole, à travers le symbolique que chacun y rattache ? Le cadre de conceptualisation va s’appuyer sur l’ouvrage de Paul Fustier « Le lien d’accompagnement »
A mon arrivée à l’hôpital de jour, j’ai tout d’abord éprouvé des difficultés à percevoir que les enfants accueillis étaient « malades » (au sens du soin). Puis, j’ai été intriguée par certains d’entre eux, dont le comportement particulier me déstabilisait. Ainsi, leur relation à l’autre semblait excessivement perturbée : certains ne pouvaient se détacher de l’adulte et agissaient de manière agressive et incontrôlée, d’autres au contraire étaient inhibés, semblant craindre la moindre tentative d’approche. Ils m’ont peu à peu émue, étonnée, j’ai alors voulu mieux les connaître et tenter de comprendre le monde dans lequel ils vivaient. Je ne pouvais « décoder » leurs comportements, car je ne disposais d’aucun élément de compréhension auquel me raccrocher. C’est par la suite que j’ai pris connaissance que certains enfants, présentaient des troubles envahissants du développement (T.E.D). C’est ainsi, qu’après avoir pris conscience de la problématique du public accueilli en hôpital de jour, tant par mes échanges avec les différents professionnels, qu’avec mes connaissances théoriques, j’ai pu proposer une médiation ayant comme support le « corps » à une jeune fille présentant des T.E.D.
J’ai souhaité réaliser mon stage de deuxième année au Québec, au sein d’une association dans la ville de Montréal. J’ai fait ce choix car j’étais fortement intéressée de pouvoir découvrir les pratiques professionnelles et la politique sociale de ce pays. De plus, j’espérais pouvoir observer comment se met en place et se déroule le travail de partenariat au sein de l’association qui m’a accueillie afin d’élaborer ce dossier. J’ai découvert un fonctionnement original au sein du « milieu communautaire » qui m’a apporté un réel enrichissement professionnel et personnel. J’ai également pu appréhender le fonctionnement général des instances du domaine du social et me rendre compte d’une forte valorisation et utilisation du travail en collaboration entre différents organismes, ce qui a été un réel outil pour aborder la question du partenariat.
Pour accomplir sa mission, l’éducateur de rue agit dans les espaces extérieurs d’un quartier. J’ai pu noté l’ambiguïté qu’implique notre présence, car l’éducateur n’est ni habitant, ni commerçant, ni agent de la paix, ni une personne de passage. Les jeunes ne peuvent pas saisir notre identité professionnelle au premier abord. Les sollicitations politiques, les orientations du service et la réalité du terrain font que nous allons aller vers un territoire bien défini. L’éducateur doit donc construire des itinéraires adaptés au public qu’il veut rencontrer, et repérer les espaces en fonction de leur pertinence ( cafés, squares, espaces publics et commerciaux…). La connaissance de l’espace est donc primordiale, mais celle du temps l’est aussi puisqu’il est nécessaire de profiler les plages horaires du travail de rue afin que l’observation prenne du sens. Le travail de rue implique donc que l’éducateur sillonne le quartier pour se faire voir des jeunes et des habitants et ainsi connaître leur environnement. J’ai pu retenir qu’il faut connaître et être reconnu. Dans les fondements de la prévention spécialisée, le travail de rue est un processus d’immersion qui conduit à la rencontre d’une population.
Or, j’ai constaté durant mon stage à P, que les jeunes durant leur placement sont très perturbés par leur propre souffrance et par leur problématique familiale, et de ce fait, ils s’approprient peu l’espace de vie mis à leur disposition par le foyer. C’est ainsi que l’idée de mettre en place une activité qui permettraient aux jeunes de mieux s’approprier l’espace de vie privé tel que leur chambre. A travers cette activité, ils pourront mieux adhérer à leur placement en créant quelque chose qui leur ait propre pour personnaliser ce lieu qu’est leur chambre. Bien que mon projet concerne tout le groupe mais je me concentrerai plus sur l’observation d’un jeune que nous appellerons X pour qui cette activité serait un moyen de mieux intégrer le placement.
Dans le cadre de cette structure, mes fonctions me permettent d'accompagner chaque jeune dans son individualité et dans la contrainte du groupe. Ainsi, j'assure un suivi individuel d'une jeune dont j'ai la coréférence, participe aux différents temps d'échange, anime des sorties et séjours, m'implique dans les partenariats existants et souhaite monter un projet « soin du corps ». Parce que nous sommes nombreux à accompagner différentes individualités, le travail en équipe est primordiale. Par le biais de cet écrit, j'essaierai de mettre en relief une collaboration parfois difficile mais toujours indispensable. Nous verrons comment l'équipe est amenée à gérer collectivement des problèmes individuels. Je traiterai également de la question de la responsabilité: repose t-elle sur des individualités distinctes, ou sur une équipe unie? Je serai amenée à soulever des alliances, des omissions et des actions faites à l'encontre d'une décision d'équipe. Par cet écrit, je ne souhaite ni accabler, ni condamner: son seul but est l'analyse pragmatique et théorique.
Je me suis saisi de cette situation afin d’amener un éclairage juridique qui me permettra de mieux comprendre ce qu’est une réorientation. J’ai pour but à travers cette situation d’identifier les différents partenaires ainsi que les rôles qu’ils vont jouer dans la demande de réorientation de Christine. J’ai également pour but de saisir les différentes phases qui compose une demande de réorientation afin de proposer à Christine un accompagnement au quotidien au plus près de ses besoins. Il s’agit également pour moi de traiter une situation que je serai amené à rencontrer a nouveau lors de mon futur parcours professionnel. C’est donc l’occasion pour moi de me projeter dans une posture professionnelle qui me permettra de proposer un accompagnement de qualité dans l’intérêt des personnes que je serai amené à rencontrer.
Dans cette équipe, j‘ai travaillé en doublure avec ma référente professionnelle pour la première partie de mon stage puis avec les deux autres collègues, ce qui m’a permis de prendre une place dans l’organisation du groupe et d’observer, questionner différents modes de prise en charge. Cependant, parfois en triplure, j’ai eu des difficultés à trouver ma place, j’étais plus « effacée ». Mes horaires m’ont permis d’assurer des accompagnements individualisés et collectifs d’usagers, sur des temps d’internat et d’externat. La dimension du quotidien est centrale car celui-ci est la base du travail ; les douches, les repas, les levers, les couchers sont des temps forts ainsi que l’accompagnement à l’habillage... Ces gestes quotidiennement répétés instaurent un rythme sécurisant. La routine est nécessaire comme base sécuritaire de l’individu mais ce dernier peut glisser petit à petit dans l’enfermement ; laisser la porte ouverte à l’imprévu est aussi nécessaire. Un usager du groupe est accueilli dans un atelier de l’IMPro. Mon choix de ce jeune a été déterminé en fonction de son P.I construit lors de sa dernière synthèse. Dans ce dernier, il est évoqué qu’il « a de bonnes capacités en motricité fine à exploiter ».
J'ai effectué mon stage de deuxième année au sein d'un Service d'Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) situé sur la commune de V. Ce service a la particularité d'être rattaché à l'ESAT public de V (Établissement et Service d’Aide par le Travail). Ce stage était, pour moi, l'occasion de découvrir une nouvelle structure, un nouveau public ainsi qu'un nouveau fonctionnement. Il devait également me permettre de vérifier ma capacité à créer et mettre en place une relation avec le public pris en charge. Ce stage m'a aussi permis de découvrir le travail en partenariat. Après une première partie consacrée à la description de mon terrain de stage (ESAT et SAVS), je m’attacherais à développer, dans une seconde partie, les actions mises en place par le service et dans lesquelles je me suis investie. Par souci de confidentialité, les prénoms utilisés dans les situations que je présente, ont été modifié.
Dans le cadre de ma formation d'éducateur spécialisé, j'ai réalisé mon deuxième stage de douze semaines au sein de l'IME de M. Dans ma première partie, j'exposerai les caractéristiques principales de ce lieu de stage en présentant le fonctionnement général, les missions et les objectifs, le cadre juridique ainsi que la population accueillie dans ce type d'établissement. Dans ma deuxième partie, je développerai les différentes pratiques mises en place à L'IME de Montaigu qui répondent aux objectifs fixés. Puis je présenterai et analyserai mon engagement dans trois pratiques où je me suis particulièrement impliqué. Il s'agit d'un accompagnement lors d'un déplacement et des repas. Ce travail a pour but de me faire réfléchir sur ma pratique professionnelle. En tant qu'éducateur nous travaillons avec l'humain, mes actes et mes ressentis vont inévitablement influencer le comportement des personnes que j'accompagne. Il est essentiel que je tente de comprendre en quoi ma pratique a une influence sur les personnes que j'accompagne.
Lors de ce début de stage, j’ai pu observer quelques uns des aspects de la mission de l’Educateur Spécialisé au sein du foyer : L’une des missions me paraissant importante au niveau de la vie quotidienne consiste en la proposition de nouvelles actions de la part de l’Educateur. En effet, certains résidents sont accueillis depuis de nombreuses années, et le travail industriel GERPI peut vite s’avérer répétitif et monotone. Il me semble donc important de proposer de nouveaux projets, idées ou actions qui peuvent avoir plusieurs finalités. Par exemple, il peut être choisi une sortie de type culturel au cinéma, théâtre ou musée. Ces sorties sont très attendues par les résidents car elles permettent à la fois de rompre le quotidien du foyer, tout en répondant à une demande conjointe de la direction et de l’équipe d’offrir une ouverture sur le monde extérieur.

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