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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Stage au SAMU SOCIAL : le bénévolat et l'action sociale

Stage au SAMU SOCIAL : le bénévolat et l'action sociale

Le bénévolat est une source puissante dans l’action sociale. Ce service rendu vient se greffer au projet des établissements, des services ou des actions menées sur le terrain. Différente, mais complémentaire, la mission du bénévole s’inscrit concrètement dans la lutte contre l’exclusion, l’aide humanitaire… sans dénaturer le travail éducatif déjà engagé. L’implication du bénévole et de l’éducateur spécialisé me semble différente : le premier est dans le « don », le « partage », la « compassion », le second est dans une démarche professionnelle, éducative, d’accompagnement, de soutien, pour une meilleure intégration dans la société en prenant en compte les difficultés des usagers. Et s’ils sont amenés à travailler ensemble, il me semble important que l’un ne domine pas l’autre : tous deux ont une mission distincte.

Catégorie: Rapport de stage Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Rapport de stage dans un CHRS
J’ai effectué mon deuxième stage dans un CHRS qui accueil 64 personnes majeures et plus particulièrement des hommes ou des femmes majeurs isolés ainsi que des couples qui connaissent de grave difficultés économiques, familiales, de logement, de santé ou d’insertion, en vue de les aider à retrouver leur autonomie personnelle et sociale. Agé de 18 à 65 ans, les personnes accueillies sont sans domicile fixe, elles ont été expulsées de leur logement suite à l’accumulation de loyers impayés ou à des ruptures familiales ou conjugales ; elles peuvent également être issues, d’hôpitaux généraux et/ou psychiatriques ou de centres de détention et connaissent une grande précarité sur divers plan : santé, logement, ressources financières, emploi… Bien que présentant des parcours singuliers les personnes accueillies partagent souvent certaines caractéristiques telles que : la perte de repère spatio temporels, le manque de confiance en soi, l’absence de lien social et affectif. Leur parcours les a rendues plutôt apathiques, manquant souvent la motivation.
DPP dans un centre pénitentiaire aux Philippines
J'ai fait le choix de partir aux Philippines pour mon stage de troisième année d'éducateur spécialisé. Partir oui, mais pourquoi ? Faire un stage à l’étranger, c’est l’occasion de questionner mes pratiques professionnelles, de confronter ma perception de l’action sociale dans un pays et une culture qui m’est étrangère. C’est, à titre personnel, la perspective de m’intégrer temporairement dans une société aux codes sociaux différents et éprouver mes aptitudes à m’adapter. C’est, d’une certaine façon, sortir de ma zone de confort pour aller vers l’inconnu. Parce que le contexte de la formation, si il amène à penser sa démarche éducative, n’implique pas de s’abstraire du monde de l’action. Bien au contraire, il invite à s’y immerger en même temps que s’en retirer. La situation de stagiaire à l’étranger accentue cette dynamique, de part cette circonstance atypique. Elle le sera d'autant plus que le terrain de stage que j'ai choisi sera l'enceinte d'une ferme pénitentiaire sur l'île de Palawan où vivent un petit nombre de familles de prisonniers. Elle le sera aussi par l'absence d'équipe professionnelle à mes côtés au quotidien avec pour seule confrontation d'idées mon camarade de classe et binôme dans cette aventure. Le challenge sera donc de pouvoir agir, à mon niveau, sur les vulnérabilités en retissant un lien entre l'ONG Alouette Foundation qui nous accueille et les familles de prisonnier ainsi que mettre en avant le quotidiens de leurs enfants et leurs perspectives de scolarisation. Choisir l'île de Palawan aux Philippines c'est, dans les représentations collectives, choisir l’exotisme, les paysages merveilleux. Choisir de s'y rendre pour une mission de stagiaire auprès d'une ONG œuvrant auprès des familles les plus précaires pour maintenir la scolarité des enfants c'est découvrir la face cachée du décor. Celle que le touriste ne veut pas voir lorsqu' descend de l'avion pour se rendre sur les plages de sable blanc et surtout (comme les guides le conseil) ne pas s'arrêter dans des villes comme Puerto Princesa (la capitale de Palawan) au risque de ternir le tableau du séjour en y découvrant la pauvreté qui y règne. Qui le lui reprocherait, moi-même n'était pas préparé à cette cruelle confrontation. Il tient alors à l'éducateur à ne pas se laisser submerger par les émotions mais à s'inscrire dans une démarche existante de solidarité structurelle dans le tissu partenariat local. L'association Alouette s'inscrit dans ce réseau et y occupe une place non négligeable. Pour resituer les conditions de vie aux Philippines quelques chiffres s'imposent. Les Philippines, pays constitué de 7107 îles, sont le deuxième plus grand archipel au monde. Actuellement il y a 99,13 millions d'habitants et le taux d'alphabétisation est de 93%. De fortes inégalités existent entre les individus, notamment entre la tranche de population ayant des revenus élevés et la tranche la plus pauvre. Le salaire moyen est de 230€ par mois.
DPP : L'étrange et le bizarre : Et si l'éducateur osait la rencontre des différences
La parole, les codes communs, la rencontre, la reconnaissance de l'autre dans son identité, dans son humanité, autant de clés pour dépasser les portes de l'étrange au sens où l'on perçoit l'autre comme étranger. Même si je crois qu'il est important de continuer à considérer l'autre dans toute sa bizarrerie, dans toute son étrangeté car c'est ce qui fait finalement toute sa singularité, toute son identité. Si Lili, Bazil et Lamarana m'ont amenée à parler d'eux dans cet écrit, c'est bien parce qu'ils sont venus me questionner professionnellement et personnellement aussi. Et combien d'autres encore, sont venus agrémenter, par leurs comportements peu conventionnels, mon quotidien, d'abord d'aide médico-psychologique en Maison d'Accueil Spécialisée, puis d'éducatrice spécialisée en formation dans différents secteurs… Je crois que si j'ai choisi de m'inscrire dans ces métiers d'aide, c'est certainement que, au-delà de ce que je suis venue vérifier de moi chez l'autre, j'aime l’émotion que procurent ces rencontres avec ces gens très spéciaux. Ces vilains petits canards qui ne devraient pas avoir besoin de devenir cygnes pour qu'on les considère. Habitants du monde de l'autisme, de celui de la métaphore, ou de bien d'autres encore, ces personnes ont comme point commun, le besoin d'être accompagnés momentanément ou durablement dans la vie. Nous nous devons de les accompagner pour ce qu'ils sont, et non pas pour ce qu'ils devraient être. Il est donc essentiel de les prendre en compte pour tracer avec eux, ce que sera le chemin à emprunter pour les guider pleinement, ou à minima, vers une existence suffisamment acceptable. « Si l’écoute de l’Autre, tant dans son discours manifeste que dans ses intentions non dites mais espérées, est une attitude essentielle de tout intervenant éducatif, le regard porté sur soi-même est une autre exigence fondamentale. Il est avant tout dépendant d’une disposition d’esprit où l’aidant, sachant que son outil principal demeure sa personnalité, ose s’interroger sur ce qu’il est et sur ce qu’il fait dans sa rencontre avec autrui. »
Rapport de stage externe fait auprès d'une compagnie de cirque et d'art de rue.
La Cie du Baron Perché est une association Loi 1901 installée à Rouen qui s’est spécialisée dans l’animation Cirque. L’équipe qui a crée « Le Baron Perché », en 1997 est essentiellement constituée d’animateurs, de directeur de vacances et de bénévoles qui pour la plupart sont des étudiants. Cette association a pour but de développer les arts de cirque et de rue dans la région normande et c’est dans cette optique que le public concerné est très large (les enfants solarisés ou en activités extrascolaires, les étudiants, les adultes et les handicapés). Elle a également pour objet de faire connaître et d’enseigner les arts du cirque ainsi que les métiers du spectacle en général par tous les moyens possibles en privilégiant la formation et l’animation.

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