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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Pré-requis sur la toxicomanie

Pré-requis sur la toxicomanie « Les milieux ne se mélangent pas, on le sait, ne s’interpénètrent pas. Cependant, les toxicomanes, on les fusionne tous dans le même bloc ou la même entité, on ne les différencie pas, et on les associe dans ce qui, à la base ou au sommet de leur mode de vie, les caractérise, c’est-à-dire cette puissante manie qu’est la quête à la fois éperdue et méthodique du produit qu’ils désirent. », In Chez moi, on ne crache pas par terre, Anne Fradet (fondatrice du Sleep’in), édition L’esprit frappeur, 2003. Cette phrase est représentative des idées reçues que l’on peut avoir sur la toxicomanie. La drogue selon l’Organisation Mondiale de la Santé est « un produit psychoactif naturel ou synthétique, utilisé par une personne en vue de modifier son état de conscience ou d’améliorer ses performances, ayant un potentiel d’usage nocif, d’abus ou de dépendance et dont l’usage peut être légal ou non ».

Il s’agit maintenant de tenter une approche des représentations sociales qu’ont les français à propos des drogues et de leurs usagers. Pour cela, nous nous sommes dans un premier temps basés sur le rapport ERROP 2002, qui a permis de connaître les perceptions et opinions des français (15 à 75 ans) à propos des drogues. Il en ressort que l’héroïne, l’ecstasy et la cocaïne sont perçues comme étant les drogues les plus dangereuses, et ceci dès la première expérimentation. Dans la catégorie de la dangerosité, le cannabis arrive en dernière position, derrière l’alcool et le tabac. Si sa première expérience est déjà considérée comme dangereuse, la part des personnes qui considèrent que ce produit n’est dangereux qu’à partir d’une consommation quotidienne est en augmentation.
Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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C’est vrai que l’éducateur se doit d’être polyvalent mais la fonction de Dieu en fait-elle partie de son rôle ? Devons-nous avoir des réponses pour tous, connaissons nous ce qui est bon pour l’humanité et pour les personnes déficientes intellectuelles, puisqu’il s’agit d’eux dans ce travail ? J’en doute et ce doute il me semble, nous devons l’avoir ; laissons les certitudes à Dieu. Nous ne voyons pas l’avenir, nous essayons juste d’aider les personnes que nous accompagnons à faire des choix, leur choix et pas le nôtre ; celui que nous pensions juste pour elles.
Les femmes migrantes et le VIH/SIDA
Mon étude porte sur les femmes migrantes et le VIH/SIDA à Poitiers. Le choix de ce sujet part d’un fait que j’ai constaté au sein de l’association Aides à Nantes, dans laquelle je suis volontaire. Cette association effectue des actions de prévention et d’information auprès de la population migrante avec des partenaires associatifs et institutionnels. Pour ce faire, l’association n’hésite pas à aller sur le terrain et à rencontrer la population ciblée. Dans cette délégation d'Aides à Nantes, il y a un groupe de femmes qui vient une fois par mois afin de rencontrer d'autres femmes qui sont dans la même situation qu’elles, à savoir séropositives au VIH. J'ai remarqué que les trois quarts de ces femmes sont migrantes. Je me suis interrogée sur cette situation, j’ai ensuite cherché à creuser plus loin. En théorie, chaque délégation AIDES a un groupe de parole pour femmes, mais à Poitiers il n’y en a plus. Ce groupe a existé jusqu'à ce que la délégation change d'emplacement.
Quand la moutarde me monte au nez
Qui n’a pas déjà ressenti cette sensation de chaleur, les membres qui se raidissent, les sens qui se confondent, l’esprit obnubilé par l’obstacle ? L’impression d’être hors de soi ? Il faut de la maîtrise, du sang froid pour ne pas se laisser emporter lorsque le point de rupture est atteint. Je parle ici de la colère mais d’une colère à peine maîtrisée, de cette émotion qui lie, à mesure que l’on s’enlise dans le conflit, la peur, l’incompréhension, l’impuissance. J’ai choisi d’exercer le métier d’éducatrice spécialisée en m’appuyant sur une de mes valeurs fondamentales : le respect de l’autre. Je ne peux imaginer accompagner un enfant dans l’acquisition de son autonomie en usant de chantages, de menaces ou pire, de violences physiques.
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Ainsi, mon parcours de formation fut marqué par plusieurs expériences de terrain très enrichissantes. J’ai commencé la première année avec un stage hors champ de l’éducation spécialisée (stage externe), à la Croix-Rouge Française à Marseille. J’intervenais sur trois secteurs : l’accueil familial (distribution de colis alimentaires, vêtements, conseils, orientation), la « petite plume » (espace de jeux, d’éveil, de socialisation pour les jeunes enfants, et en même temps de rencontre pour les parents), et le SAMU Social, en lien avec le 115 et le SAMU Social de la Ville de Marseille. Cette expérience en direct avec la grande précarité, qui mêle à la fois des personnes sans domicile, des travailleurs pauvres, des étrangers en situation irrégulière, des personnes toxicomanes ou alcooliques… a été pour moi une expérience humaine et professionnelle très forte. Mon premier stage spécialisé s’est déroulé en IMPRO, les Chalets (Marseille 14ème) avec des adolescents de 16 à 21 ans présentant une déficience intellectuelle, en pré-formation professionnelle dans la Restauration cuisine et service. Ce stage a été pour moi l’occasion de découvrir de façon plus approfondie le handicap et tout le travail de formation et d’insertion qui y est réalisé. Pour le second stage spécialisé, j’étais en Maison d’Enfants, la Reynarde (Marseille 11ème) sur un groupe d’adolescents de 12 à 17 ans. Ce travail en internat m’a vraiment permis de prendre conscience de l’importance du quotidien dans l’acte éducatif. Et dans ce quotidien fait de levers, couchers, accompagnements divers, sorties, loisirs… deux dimensions coexistent sans cesse : la routine, avec tous ses rituels, et l’imprévu. Comme le dit J. Rouzel, « il faut laisser une porte ouverte a l’imprévu, à l’insu, à l’inouï (…). Trop souvent nous considérons l’imprévu sur le mode de quelque chose qui dérange »

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