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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'un est l'autre, Elisabeth Badinter

L'un est l'autre, Elisabeth Badinter

 L’époque du mouvement féministe est bien révolue et la domination de l’homme paraît à nouveau comme quelque chose de normal, d’inévitable. Je remarque autour de moi que les femmes ont cessé de se battre contre cette injustice et ont intégré leur infériorité comme un fait réel et une fatalité. Maintenant que le combat mené par les femmes en 1968 s’est essoufflé, une tendance au laisser-aller se fait nettement ressentir et j’aimerais que l’on médiatise d’avantage la cause des femmes. Il me semble que le problème doit être pris à la racine. En effet, l’éducation des enfants n’est toujours pas la même si l’enfant est une fille ou si il est un garçon, et les enfants ont toujours le stéréotype du « sexe fort » et du « sexe faible » bien encrés.

Et j’aimerais prendre pour illustration une anecdote qui s’est déroulée dans une classe de CE2 à l’occasion de la fête de carnaval. Une petite fille aux cheveux courts est venue à l’école déguisée en médecin, un petit garçon la remarque et dit, en la prenant pour un garçon : « il est joli le petit garçon déguisé en docteur». La maîtresse reprend l’enfant en lui disant qu’il ne s’agit pas d’un garçon mais d’une fille aux cheveux courts. L’enfant se reprend alors et dit : « Ah… c’est un joli déguisement d’infirmière alors ! ». Dans la tête de cet enfant, le médecin ne peut être qu’un homme et l’infirmière une femme. Cet exemple nous montre bien qu’il reste encore beaucoup à faire pour que la femme soit considérée comme l’égale de l’homme et ceci est particulièrement flagrant dans le domaine de l’emploi. Il me semble que le gros du travail reste à faire car ce sont les mentalités et les idées reçues qu’il va falloir changer.

Et l’éducation des enfants, qu’elle soit scolaire ou parentale, continue à véhiculer le fantasme d’une supériorité masculine incontestable. Je propose donc qu’il soit mené un travail de fond quotidien, chez chacun et chacune, à l’échelle gouvernementale et au sein de chaque foyer sur le thème de l’égalité des sexe ou plutôt sur l’équité des sexes. J’utiliserais d’avantage le terme « équité » qui ne nie pas la spécificité de chaque sexe par rapport à l’autre mais qui considère que tous deux ont autant à s’apporter mutuellement.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Sous le signe du lien Boris Cyrulnik

Si mon choix s’est porté sur cet ouvrage, c’est que la notion de lien, dans une optique de travail auprès de personnes désocialisées, souffrant de maladie mentale ou de troubles du comportement, m’est apparue comme primordiale dans une tentative de compréhension des origines de la défaillance. Le processus d’attachement imprègne la manière dont nous menons nos vies. Il me semble donc important de prendre en considération la forme qu’a pu revêtir cet attachement, de voir comment se sont tissés les liens, afin de regarder de façon un peu plus distanciée certains comportements qui peuvent dérouter ou être mal interprétés.

L’angle adopté pour étudier ici ce concept d’attachement, l’observation éthologique m’a vivement intéressée et c’est une des raisons qui m’a poussée à me plonger dans cet ouvrage.

Un merveilleux malheur - Boris Cyrulnik

A travers les premières lignes de son introduction, l’auteur tente de nous mettre en garde sur l’éventuel interprétation de son titre : « il ne s’agit pas du tout de ce que vous croyez. Aucun malheur n’est merveilleux ». On s’émerveille de découvrir très vite, effectivement, qu’il parvient à nous démontrer que des enfants arrivent à surmonter les épreuves avec ce sentiment d’espoir et triomphent aux souffrances et aux agressions des péripéties du malheur. Il introduit dans son ouvrage deux concepts fondamentalement essentiels à l’explication de sa théorie. Ces deux mots étrange nous dit-il : « organiseront la manière d’observer et de comprendre le mystère de ceux qui s’en sont sortis et qui, devenus adultes, se retournent sur les cicatrices de leur passé. »

Deux mots qui nous accompagnerons tout au long de cette lecture et avec lesquelles nous nous familiariserons : - Résilience : « capacité à réussir, à vivre et à se développer positivement, de manière socialement acceptable, en dépit du stress ou d’une adversité qui comportent normalement le risque grave d’une issue négative » - Oxymoron : « figure de rhétorique qui consiste à associer deux termes antinomiques » ex : obscure clarté. Différentes recherches, sur des ouvrages traitant sur le thème de la misère enfantine, tels que ; Sans famille ; Poil de carotte ; Tarzan ; La Cité de la joie ; etc. nous rappel le même cheminement archétypique quant au Récit d’enfance de Maxime Gorki, à savoir : acte I / La désolation : Enfance vagabonde (1913-1914) ; acte II / La réparation : En gagnant mon pain (1915-1916) ; acte III / Le triomphe : Mes universités (1923).

Il y a quelqu’un là dedans ? Howard Buten

Howard Buten énonce plusieurs cas, dont celui de Martin, un jeune enfant autiste. Ce dernier fait les même gestes stéréotypés toutes la journée, il fait des imitations en modulant sa voix, il peut en quelques minutes imiter ses parents, le psychiatre etc.…mais lorsqu’il parle en son nom, il parle avec une toute petite voix. Lors des crises, il pleure et sourit aussi, mais c’est un sourire en coin sous les larmes comme si Martin avait un double visage (Martin 1 et Martin 2). Martin veut également savoir où vont les choses, par exemple où va l’eau qui coule du robinet, ou vont les nuages, le ciel et Dieu ou est il ? Alors pour savoir, il jette ses chaussures chez le voisin, les assiettes sur sa mère pour voir et comprendre où vont touts ces objets.

Trois essais sur la théorie sexuelle - Sigmund Freud

I/ LES ABERATIONS SEXUELLES La pulsion alimentaire dans le langage courant se caractérise par la faim. Il en est de même pour la pulsion sexuelle, ou la science emploie à cet effet le terme de libido. Introduisons deux termes : - Objet sexuel, personne dont émane l’attraction sexuelle. - But sexuel, l’acte auquel pousse la pulsion. Notons que ces deux pôles démontre de nombreuses déviations. 1) Déviation par rapport à l’objet sexuel On appelle des personnes sexuelles contraires, ou mieux invertis, et le fait lui même est appelé inversion : hommes pour qui l’objet sexuel n’est pas représenté par la femme, mais par l’homme. Il est de même pour la femme.

A) L’inversion Le comportement des invertis est différent : - Les invertis absolus, dont l’objet sexuel ne peut être qu’homosexuel. - Les invertis amphigènes (hermaphrodites psychosexuels) , dont l’objet sexuel peut aussi bien appartenir au même sexe qu’à l’autre. - Les invertis occasionnels qui sous certaines conditions prennent pour objet sexuel une personne de même sexe. Ces derniers assument et défendent avec ardeur le droit pour l’inversion, et veulent mettre celle-ci sur le même plan que la sexualité normale. Toutefois, d’autres se révoltent contre le fait de leur inversion et la ressentent comme une contrainte morbide. Dans la forme la plus extrême, on peut admettre à peu prés régulièrement que l’inversion a existé dés le très jeune âge. La conception de l‘interprétation de l’inversion doit être appréciée séparément : l’innéité et la dégénérescence.

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