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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Fiche de lecture Educateur spécialisé

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En ce qui concerne l’auteur, Barbara DONVILLE est une psychothérapeute spécialisée dans la thérapie parentale des enfants autistes. Ce n’est pas une personnalité littéraire connue, il s’agit là de son premier ouvrage, et il ne semble pas qu’elle ait le désir d’en écrire un autre pour le moment. Elle explique que l’écriture de ce livre a été une sorte de thérapie pour elle et son fils, et la finalisation de l’ouvrage a été pour eux, la fin de cette longue épreuve. L’ouvrage a été publié en 2008. Comme je l’ai indiqué, sa parution est liée à la fin d’une période de plus de quinze années, que Barbara DONVILLE et son fils ont traversé. Cependant ce livre arrive dans un contexte social particulier, ou l’autisme, bien que reconnu n’est pas une pathologie où les structures de prise en charge adaptées sont légions. Lorsque l’on fait des cherches, on peut s’apercevoir qu’il n’existe pas beaucoup d’associations et très peu de structures de prises en charge spécifiques.

J’ai choisi cet ouvrage car c’est celui qui se rapproche le plus de ma pratique par rapport à la bibliographie imposée. Mon choix c’est porté sur le titre qui me paraît éloquent. De plus avant de le choisir, j’ai lu la quatrième de couverture qui m’a interpellé car c’est un ouvrage qui s’adresse en priorité à ceux qui œuvrent sur le terrain des métiers de l’humain : enseignants, parents, éducateurs, soignants… On y voit aussi apparaître des mots essentiels tels que « transfert, dépendance, séduction… » qui permettent de répondre à certaines interrogations. Les préoccupations en lien avec mes pratiques s’inscrivent plutôt envers mon prochain stage à l’IME (Institut Médico-Educatif) avec les questionnements suivants : Comment peut on travailler avec quelqu’un qui nous séduit ou nous énerve ?

En prenant comme point de départ ses observations des différents groupes ethniques, notamment aux Etats-Unis, Hall s’aperçoit qu’il y a des différences implicites entre eux dans la structuration de l’espace et des relations humaines. Il tente dans cet ouvrage d’expliquer comment et pourquoi le rapport à l’espace varie selon les sociétés et s’interroge en ce sens sur le processus d’utilisation de l’espace. Il valorise beaucoup l’expérience à travers son étude. Hall énonce sa thèse, basée sur différentes études, selon laquelle la perception du monde est fonction des mondes sensoriels propres à chaque culture. Selon lui les systèmes culturels sont en effet inscrits dans le biologique ; la culture a été crée par l’homme pour se substituer à la nature. Il s’intéresse plus particulièrement dans cet ouvrage à la notion d’espace et invente pour cela le concept de « proxémie » qu’il définie comme l’ensemble des observations et théories concernant l’usage que l’homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique.

Dans un premier temps l’auteur expose les difficultés qu’il y a à aborder l’infirmité. En effet, le fait de l’aborder implique un engagement et un questionnement personnel, qui nous touche de près ou de loin. De tout temps l’homme a eu du mal à se confronter à l’infirmité, à ce qu’il nomme la malformation, la débilité… Tous ces termes négatifs qui renvoient à des peurs et qui reflètent une gêne. L’infirmité, pour les personnes concernées, entraîne un bouleversement dans une vie, un changement des représentations, une désorganisation des valeurs et une culpabilité.

Le regard des autres, sur toutes déviances qu’elles soient d’ordre psychique, mental ou physique, conduit à une peur, à un rejet. Comme le pense l’auteur, l’infirmité représente une « a-normalité » qui permet de donner corps à la « normalité ». L’homme dans sa quête d’identité et de similitude, à besoin de voir « son opposé » pour se rassurer dans sa normalité. De fait le handicap est prit en compte dans notre société, mais pas complètement, ce qui occasionne une exclusion, que l’on retrouve dans le système économique, culturel… D’où le dilemme entre exclure et inclure.

Cet ouvrage éclaire les significations profondes du lien d'accompagnement. Pris entre deux pôles, le travail social comme le travail du soin oscillent entre don et service contractualisé. Cette ambivalence-même concourt à la réussite de cette mission paradoxale : donner de soi à autrui et être payé pour le faire. L'auteur propose une conception du lien social et du lien social en crise qui autorise une analyse fine des effets de soin ou de changement psychologique que l'on peut attendre d'une relation d'accompagnement. La première partie (le don, le lien et le contrat.)approfondit l'hypothèse selon laquelle la subjectivité du lien se constituerait à partir d'une interrogation de l'usager, désireux de savoir si les actes du praticien doivent être compris comme un don qui ferait " marque d'amour " ou comme la conséquence d'un contrat salarial déterminé par ailleurs.

Cet ouvrage éclaire les significations profondes du lien d'accompagnement. Pris entre deux pôles, le travail social comme le travail du soin oscillent entre don et service contractualisé. Cette ambivalence-même concourt à la réussite de cette mission paradoxale : donner de soi à autrui et être payé pour le faire. L'auteur propose une conception du lien social et du lien social en crise qui autorise une analyse fine des effets de soin ou de changement psychologique que l'on peut attendre d'une relation d'accompagnement. La première partie (le don, le lien et le contrat.)approfondit l'hypothèse selon laquelle la subjectivité du lien se constituerait à partir d'une interrogation de l'usager, désireux de savoir si les actes du praticien doivent être compris comme un don qui ferait " marque d'amour " ou comme la conséquence d'un contrat salarial déterminé par ailleurs.

L’enfant chauve-souris souffre d’absence de repère ou de modèle. C’est un enfant victime des défaillances de la société. Il est le premier à payer les conséquences des inégalités, du système scolaire qui ne répond plus à sa fonction de promotion sociale. L’une des conséquences de l’absence de repères structurants est la mise en place chez les enfants chauve-souris de comportements violents. Les enfants chauve-souris sont victimes de la fracture sociale qui s’amorce en France dans les années 1990. Avec elle, la socialisation primaire dans la famille, la promotion sociale par l’école, l’insertion dans le monde du travail par la formation, ne sont plus assurées. A la fracture sociale s’ajoute une ségrégation urbaine, une discrimination sociale et culturelle. Certains territoires comme les banlieues sont davantage touchés par ces phénomènes qui renforcent le sentiment d’exclusion des enfants chauve-souris et leur méfiance à l’égard des institutions.

Cet ouvrage a été écrit sur la base de différentes enquêtes menées dans « le cadre du programme interministériel sur les processus de déscolarisation, clôturé en septembre 2002. » Ces enquêtes sont menées auprès de différents établissements scolaires de diverses régions. De plus, plusieurs entretiens avec des professionnels, des parents ou des jeunes viennent étayer l’investigation. Elle a été menée aussi dans un quartier populaire. Les enquêteurs ont pu avoir accès à différents dossiers administratifs afin de pouvoir faire leurs enquêtes. Avant de nous faire part des conclusions de leur enquête, D. GLASMAN1, nous explique que « le résultat doit être assorti de la précision suivante, qui ne va pas nécessairement l’invalider : les enquêtes ont été porté essentiellement dans des établissements ou des zones où ces catégories sociales sont majoritaires » (milieu populaire ou origine étrangère).

Les livres proposés pour aborder se travail de synthèse tournent tous autour du thème du quotidien. Cette thématique importante retrace parmi les différents ouvrages, diverses expériences et observations relevées depuis plusieurs angles de vue. Quand beaucoup d'ouvrages traitent de détails relevés auprès d'un public particulier, " Prendre le futile au sérieux " à la particularité de décrypter les actes quotidiens du milieu ordinaire contemporain mais aussi commun à de nombreuses cultures. Finalement, il s'agit de micro-rituels communs et humains que l'on peut remarquer dans la normalité. Cette différence a dirigé mon choix car la frontière avec le milieu spécialisé est définit au vu de nombreux critères. Il me semble dès lors important de comprendre personnellement les actes normaux avant de pouvoir juger une action d’anormale.

« Pédagogie de l’éducateur » puisque tout au long du livre, les auteurs s’attachent à éclairer le lecteur quant aux savoir-faire, moyens que peuvent adopter les proches, les professionnels pour développer la résilience chez les individus. Dans ce travail, je vais dans un premier temps exposer quelles ont été les volontés des auteurs dans ce livre en utilisant la préface de Michel MANCIAUX, l’introduction, ainsi que le contenu général du livre. J’analyserais dans un second temps le contenu de livre au regard de mon ressenti. Je m’attacherais ainsi à relever la pertinence de l’ouvrage et ses aspects moins réussis. Enfin, j’essayerais, d’exposer en quoi cette lecture m’éclaire sur l’exercice de la fonction éducative, en établissant le lien avec mon terrain de stage actuel.

Pourquoi un livre traitant du travail en réseau? En début de seconde année, lors de la présentation du dossier « compte rendu d'entretien partenarial », il nous a été conseillé de faire des recherches, des lectures concernant le partenariat et le réseau afin de définir, comprendre et nous familiariser avec la notion de travail en réseau et en partenariat. En effet, ce travail en réseau et en partenariat est une des compétences que je dois acquérir au cours de cette formation professionnelle. Lors de mon deuxième stage à Sid'armor j'ai pu appréhender cette pratique professionnelle. Cependant, c'est une notion qui restait floue pour moi car je n'arrivais pas à me situer dans cette action, à en définir les contours... Ce livre a donc été le moyen pour moi d'acquérir des connaissances dans ce domaine afin de constituer mon dossier CREP et d'étayer ma pratique professionnelle concernant le domaine de compétence 4.

Les enfants seuls est un ouvrage qui traite de la problématique de la solitude enfantine. Il est composé de deux parties: Dans la première partie, l'auteur s'attache à dresser différents portraits d'enfants vivant ce phénomène, il en définit les causes ainsi que les conséquences que cet état génère sur leur développement. La seconde partie de l'ouvrage est consacrée aux médiations éducatives. L'ouvrage a été édité deux fois aux éditions DUNOD, la seconde éditions comprend un nouveau chapitre consacré au travail avec les familles intitulé « Travailler avec les familles dites difficiles ».

Dans son livre « Comprendre la sexualité de la personne handicapée mentale », publié en novembre 2006 par Chronique Sociale (Lyon), Denis Vaginay dresse un état des lieux de l’évolution de la perception de la sexualité chez la personne handicapée mentale depuis le XIX siècle. Cette dimension a mis du temps avant d'être mise en lumière parce qu'elle soulève de nombreuses questions.

La prendre en compte lors de prises en charge soulève bon nombre de questions et notamment en termes éducatifs. Parallèlement le champ du handicap mental regroupe tellement de pathologies et de niveaux intellectuels différents qu'il est très compliqué d'établir des démarches à suivre. C'est pourquoi, cet ouvrage propose des solutions de prise en charge variées à adapter aux situations et aux personnes, ou à défaut, soulève des questionnements qu'il est essentiel d'avoir. Ce livre est accessible aux professionnels mais également aux familles ainsi qu'à tous ceux qui sont intéressés par la question.

Patrick DECLERCK, né à Bruxelles le 18 octobre 1953, est un philosophe de formation, docteur en anthropologie de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Il est également psychanalyste et membre affilié de la Société psychanalytique de Paris. Il est l’auteur de nombreux ouvrages sociaux. Ses thèmes de prédilection sont la désocialisation, l’errance ou encore l’alcoolisme. En 1986, il est co-fondateur de la Mission France des Médecins du Monde où il a ouvert la première consultation d’écoute spécifiquement orienté vers la population des clochards. De 1988 à 1997, il est consultant au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers (CASH) de Nanterre, institution spécialisée dans l’accompagnement de ces populations. Durant ces années, il a réalisé entre 1500 et 2000 entretiens. Il a assisté à plus de 5000 consultations de médecines données par le Docteur Patrick Henry, qui a fondé en 1984 la première consultation médicale en France, réservée aux sans-abris.

Francis Alföldi est éducateur spécialisé de formation. Il a travaillé en tant que tel dans un service d’AEMO et fut éducateur de terrain pendant plus d’une vingtaine d’année. Docteur en sciences de l’éducation, il dirige le cabinet Alföldi consultant, spécialisé dans l’évaluation de l’action sociale et médico-sociale. Il exerce en tant que consultant en méthodologie du travail social à Paris, avec le Groupe Vulpian. Il accompagne les acteurs du secteur social dans l'élaboration de leur démarche d'évaluation. Francis Alföldi est chargé de cours et est directeur de recherche à Paris III où il enseigne la méthodologie de recherche et l’élaboration des processus d’évaluation. Francis Alföldi a publié différents ouvrages comme : « évaluer en protection de l’enfance, théorie et méthode », ou encore « vivre l’action éducative à domicile, mille et un jours d’un éducateur ».

Junky est un roman semi-autobiographique considéré comme un texte fondateur du mode de vie des héroïnomanes dans les années 1950. En effet, l’auteur, issu d’une famille bourgeoise avec laquelle il rompt rapidement, va plonger dans le milieu de la drogue. Afin de nous transporter dans son expérience de la came, de la privation, de la prison et de la fuite, William S. Burroughs nous dépeint cet univers sombre à travers son œil avertit et acerbe.

A la naissance, le bébé ne fait qu'un avec sa mère. C'est le temps de la fusion, indispensable, où il puise assurance et force. Mais il faut grandir et, pour cela, se séparer, prendre de la distance. Les histoires d'enfants, d'adolescents mais aussi d'adultes racontées ici montrent les différents aspects des séparations et les questions qu'elles suscitent. Peut-on se séparer sans peine ? Pourquoi la séparation fait-elle naître en nous un sentiment d'abandon ? Qu'est-ce que le travail de deuil et est-il jamais terminé ? Quelles différences entre rupture et séparation ? A quoi servent les souvenirs ? L'addiction signe-t-elle une incapacité à se séparer ? Sommes-nous vraiment nostalgiques de la fusion première avec notre mère ?

Tout d'abord il est important de comprendre le concept de traumatisme décrit par Boris Cyrulnik car c'est le point de départ du processus de résilience. Il l'entend comme un événement qui laisse l'individu dans un état d'agonie psychique c'est à dire que l'on n'est plus capable de penser l'évènement, on peut parler d'état de choc. L'évènement qui fait traumatisme s'impose et met en déroute alors que le sens qui lui ait donné dépend de l'histoire et des rituels de chacun. Pour donner cohérence à cet événement il explique qu'il faut le narrer, en parler. L'outil de la narration redonne de la cohérence à l'évènement.

Cet ouvrage ce veut tout d’abord à destination des personnes qui s’intéresse à la gestion et à l’animation de groupes, pour leur proposer des outils théoriques susceptibles de les aider dans leur pratiques quotidiennes. Pour ce faire, les deux auteurs vont utiliser des exemples concrets : expérience scientifiques, extrait d’histoires et de comportements individuels pour expliquer des théories des psychosociologues sur ce sujet.

Dans le premier chapitre, on nous brosse une rétrospective de l’histoire de la psychologie sociale, qui s’est construite, notamment, à partir du débat qui portait sur la méthode choisie pour expliquer la genèse des groupes. Doit-on utiliser les données psychologies ou plutôt les données sociales pour expliquer le fonctionnement du groupe ? Après un rapide historique et un retour sur les auteurs de référence de la psychologie des foules, (Hippolyte Taine, Gustave Le Bon, Sigmund Freud, Gabriel Tarde) les auteurs se penchent sur les différents outils utilisés pour appréhender cette discipline.

Aichhorn définit le transfert comme une « relation affective que l’enfant noue avec son éducateur, sans affirmer qu’il s’agit précisément de la même chose que dans la situation psychanalytique ». Il n’imagine pas de travail éducatif possible tant que le transfert n’est pas établi et conseille à l’éducateur la plus grande attention à ce qu’il peut mettre en place pour que des sentiments d’inclination pour lui naissent chez l’enfant. Bien qu’il s’essaie à développer des procédés transférentiels en rapport à des sous-groupes d’état carentiel (les cas limites avec phénomènes de carence et les états carentiels chez lesquels on peut mettre en évidence des traits névrotiques), Aichhorn conclue à l’impossibilité d’une procédure et invite l’éducateur à l’appréhension intuitive qu’il développera en travaillant beaucoup et en s’engageant dans une psychanalyse.

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