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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La méthode verbotonale

La méthode verbotonale

L'UTILISATION OPTIMALE DES RELIQUATS AUDITIFS. Gubérina se fonde donc sur l’idée que tout sourd porte en lui-même les éléments nécessaires à sa rééducation, et donc que tous les sourds ont des restes auditifs non-négligeables dans les fréquences graves porteuses du rythme et de l’intonation. Ces fréquences graves récupérées ne masquent guère les fréquences plus aiguës indispensables pour la reconnaissance de certains sons et l’intelligibilité (auditive) de la parole. Ce qui permet d'exploiter les fréquences les plus basses par le canal corporel et le reliquat auditif dans les fréquences graves. Cela permet de capter les éléments essentiels de la parole: I'intonation, image des tensions corporelles de l'affectivité, les accents, le rythme, les pauses. Ces éléments appelés « valeurs de la parole » sont porteurs de la structure de la phrase, précisent la signification des mots et donnent du sens au discours. C'est en jouant avec l'intonation et le rythme que tout individu peut se permettre d'exprimer énormément d'idées avec un nombre de mots très limité au départ. Cet aspect est très travaillé dans la rééducation et permet d'investir immédiatement les apprentissages dans la communication orale avec les jeunes sourds, avant d'aborder un jour la définition des mots, les codages dans la langue orale, puis la grammaire et les subtilités de la langue écrite. LA PERCEPTION EST D'ABORD POLYSENSORIELLE. Pour que l'enfant puisse parler correctement, il faut qu'il perçoive, qu'il comprenne. Le professeur Gubérina, a démontré que toute personne sourde conserve la possibilité de percevoir et de comprendre la parole grâce à ses restes auditifs, mais aussi avec tous les organes sensoriels, et par le canal de son corps tout entier et donc il se fonde sur l’idée que les premières ébauches de la parole sont essentiellement motrices et que le corps joue un rôle de récepteur et d’émetteur important. La perception est polysensorielle d'abord. L'audition permet ensuite de retrouver, de revivre, de se représenter, de relire, de réévoquer le vécu corporel. Toute cette activité est contrôlée et traitée par le cerveau. Il a été démontré aussi que le cerveau n'utilise pas la totalité des informations auditives pour discriminer et intégrer les signaux de la parole et qu'il filtre les informations en fonction des particularités de la langue maternelle chez l'entendant. Il s'agit donc là d'une méthode active qui plaît aux enfants parce qu'elle a pour but d’éveiller le plaisir de la parole ainsi que son développement et d’obtenir une voix plus spontanée, et fait une large place au jeu dans ce qu'il présente de plus sérieux pour la construction de la personnalité enfantine (dramatisation, comptines et activités rythmiques

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Accompagnement socio-éducatif en IME
Dès le commencement de mon stage à l’Institut Médico Educatif, je me suis rendue compte que les préadolescents présents sur mon groupe éprouvaient tous des difficultés plus ou moins importantes. Ces obstacles survenaient généralement à des moments précis, comme durant les repas, lors de certains exercices ou activités ou lorsqu’ils devaient se laver les mains. Au fil du temps, je me suis attardée sur plusieurs enfants. Mais, pour ce dossier, je m’appuierai sur le travail que j’ai effectué auprès de Camille. Elle rencontrait certaines difficultés, notamment au moment du lavage des mains. Cela m’a semblé important à travailler, pour lui permettre une meilleure autonomie dans sa vie quotidienne.

Au terme de ce dossier, je pense m’être impliquée dans une relation d’aide mettant l’accent sur la confiance et certaines valeurs, pour arriver à un but précis, celui de favoriser l’autonomie de Camille. Certes dans cette situation, la dépendance de Camille est liée à son handicap (déficience intellectuelle sévère). Mais chaque professionnel, dans le domaine de l’action sociale, tend à promouvoir la valeur de l’autonomie et à la développer afin que les individus puissent avoir la capacité de se restaurer comme acteurs de leur propre vie. Pour compléter et clore ce dossier, j’ajouterai une citation de J. Rouzel : « L’éducateur doit être celui qui accompagne un être dans le passage et lui proposer son appui pour avancer dans la voie de l’autonomie et de la responsabilisation ».
Violence et ITEP

La recherche sur laquelle je propose de  travailler est autour d’une situation vécue lors de mon stage en ITEP. L’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, dans sa définition la plus simple est une école spécialisé accueillant des enfants ayant des troubles du comportement. Cela faisait à peu près un mois et demi que le stage avait débuté, je commençais à prendre mes marques, à connaître les enfants, et eux aussi commençaient à me connaître.

Une des premières impressions spectaculaires que j’ai eu en arrivant, c’était les comportements parfois violents de certains éducateurs. L’équipe éducative avec laquelle je travaillais se composait d’un éducateur spécialisé, mon référent, d’une monitrice éducatrice et d’un éducateur sportif. Les violences constatées venaient essentiellement d’un des éducateur homme. J’entends par violence des comportements que je jugeais impressionnants par la voix, par les coups donnés aux murs, puis par des mouvements brusques vis-à-vis des enfants.

Ces réactions se faisaient en réponses à des provocations de la part de certains enfants, démontrant eux aussi des comportements très violents lors de crises. Beaucoup de ces moments se déroulaient le soir, lorsque les enfants étaient dans leur chambre, en attendant de se coucher. Je regardais le couloir vide dans ces moments, nous pouvions seulement entendre les cris de l’éducateur et de l’enfant en crise. Puis suivaient les cris des autres enfants cherchant le calme, et insultant celui qui échange avec l’éducateur. Le couloir vide prenait une dimension bien étrange. Dans mon imagination, ce couloir et ces cris correspondait tout à fait à l’idée que je me faisais d’un asile…

Etude de situation dans un centre d'accueil de jour

Une étude de cas dans un centre d'accueil à P. L'histoire d'un jeune homme trisomique de 20 ans, sa famille son parcours institutionnel, le projet éducatif.

L’heure du conte

En fouillant dans ma mémoire, en remontant le fil du temps, j'ai des souvenirs, des images et des souffles qui me reviennent à l'annonce du mot conte : Maman, assis sur une chaise, qui nous raconte l'histoire de Cendrillon ; Papa, en se baladant en forêt, qui nous joue "loup, y es-tu ?"; Mes institutrices qui nous emmènent autour du monde avec ce canard qui voulait décrocher la lune. Bon sang, il n'y a que les canards, trop bêtes pour être des adultes, qui peuvent croire qu'on peut décrocher la lune ! Et pourtant, on a grandi avec ces histoires à dormir debout qui nous tenait (r)éveillé. Quand le monde faisait trop de bruit, que les questions se bousculaient à l'entrée (alors qu'à l'intérieur, on n'est pas encore prêts), qu'on avait peur que tout se brise et disparaisse sans raison, alors je partais dans ce monde enchanté où je pouvais avoir le silence (si je voulais), où les questions avaient des réponses (si je voulais), où je pouvais jouer à cache-cache avec mes peurs et mes angoisses. Quelques années plus tard et c'est moi qui raconte les histoires. C'est à mon tour maintenant. En attendant de passer la main le plus tard possible. Car avant moi, c'était mes parents, et avant, mes grands-parents, et avant, encore un avant… Il semble que le conte se perde dans la nuit des temps. Comme il se perd au plus profond de nous, en ce qu'il y a de plus terrible mais aussi de plus merveilleux en nous.

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