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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Etude de situation (Autisme)

Etude de situation (Autisme)

J’effectue mon stage découverte dans le SESSAD d’une l’IME qui accompagne 10 enfants autistes, 8 d’entre eux sont scolarisés à la CLIS (classe d’intégration scolaire) de. Une éducatrice du SESSAD, Jocelyne, y est présente à temps plein compte tenu du nombre d’enfants du SESSAD présents. Mon stage se déroule au sein de cette CLIS car Jocelyne est ma monitrice de stage au niveau du SESSAD.

Qu’est ce que l’autisme ? Thomas est atteint d’autisme. Selon le site Internet officiel de l’organisation mondiale de l’autisme, l’OMA: « L’autisme est un trouble précoce et grave qui touche le développement dans tous ses axes essentiels, mais de façons inégales. Il entraîne un déficit permanent des fonctions cognitives, linguistiques et psychorelationnelles. Il s’agit d’un syndrome hétérogène, et non d’une maladie (toujours identique à elle-même). (….) Il se caractérise par : l’inaptitude à établir des relations sociales (…) l’absence ou anomalie du langage (…) des anomalies de perception (…) et de motricité (…) un besoin d’immutabilité ( résistances aux changements ) qui entraîne parfois des poussées d’angoisse ou de colères intenses ou un repli dans des attitudes stéréotypées. » C’est sur ce dernier point que le comportement de Thomas peut s’expliquer, en effet je peux faire la relation entre ce que j’ai observé dans sa façon d’être et de ce que je lis dans cette définition de l’OMA. Dans la situation que j’étudie, l’enfant présente des difficultés d’adaptations aux changements. En effet, Thomas a eu besoin de temps pour faire la transition entre les deux situations de son après midi, celle de la classe qui était conflictuelle et source d’angoisse, et celle de la sortie à laquelle Thomas à eu beaucoup de mal à s’adapter. L’autisme touche en France, dans sa forme typique près de 1 enfant sur 2500 dans toutes les populations et différentes classes sociales. Quand on prend en compte les troubles de développement apparentés, ce chiffre devient alors de 4 enfants sur 2500. Cette pathologie à été décrite pour la première fois en 1943, par le docteur Léo Kanner. Depuis la recherche avance et émet des hypothèses, on essaie de comprendre pourquoi l’autisme touche plus les garçons que les filles. Selon un article du journal de santé, La Presse, paru à Montréal : « Des scientifiques du Britain’s Institute of Child Health, au Royaume Uni, ont découvert un mécanisme lié au chromosome X et qui pourrait expliquer pourquoi l’autisme touche 10 fois plus de garçons que de filles. Selon les chercheurs, l’explication résiderait dans l’amygdale, une partie du cerveau impliquée dans le traitement des émotions exprimées par le visage d’autrui. L’amygdale est affectée par le chromosome X. Or, les garçons ont un chromosome X et un chromosome Y, alors que les filles ont deux chromosomes X. (…) De ce fait, toutes les expressions faciales sont interprétées par les autistes comme suggérant la peur, d’où, croient les chercheurs, leur tendance à éviter de regarder les autres dans les yeux. » Pour conclure, la situation présentée dans cette étude fait partie du quotidien de l’éducateur spécialisé. Les difficultés et réactions de Thomas et des autres enfants sont des éléments présents tout au long de mon stage, avec lesquels j’apprend. Cette situation certainement aurait pu soulever d’autres questionnements.

Catégorie: Etude psycho-pédagogique Educateur spécialisé
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Contrat Jeune Majeur

1. ÉTUDE DE SITUATION DE H. 1.1. SITUATION ANTÉRIEURE 1.1.1. LE CONTRAT JEUNE MAJEUR 1.2. PERSONNALITÉ DE H. 1.3. SITUATION ACTUELLE 1.3.1. RÉGULARISATION DES ÉTRANGERS 1.4. PROJET D’ORIENTATION 1.4.1 LES EMPLOIS JEUNES 1.4.2. LE CONTRAT DE QUALIFICATION

Accompagnement socio-éducatif en IME
Dès le commencement de mon stage à l’Institut Médico Educatif, je me suis rendue compte que les préadolescents présents sur mon groupe éprouvaient tous des difficultés plus ou moins importantes. Ces obstacles survenaient généralement à des moments précis, comme durant les repas, lors de certains exercices ou activités ou lorsqu’ils devaient se laver les mains. Au fil du temps, je me suis attardée sur plusieurs enfants. Mais, pour ce dossier, je m’appuierai sur le travail que j’ai effectué auprès de Camille. Elle rencontrait certaines difficultés, notamment au moment du lavage des mains. Cela m’a semblé important à travailler, pour lui permettre une meilleure autonomie dans sa vie quotidienne.

Au terme de ce dossier, je pense m’être impliquée dans une relation d’aide mettant l’accent sur la confiance et certaines valeurs, pour arriver à un but précis, celui de favoriser l’autonomie de Camille. Certes dans cette situation, la dépendance de Camille est liée à son handicap (déficience intellectuelle sévère). Mais chaque professionnel, dans le domaine de l’action sociale, tend à promouvoir la valeur de l’autonomie et à la développer afin que les individus puissent avoir la capacité de se restaurer comme acteurs de leur propre vie. Pour compléter et clore ce dossier, j’ajouterai une citation de J. Rouzel : « L’éducateur doit être celui qui accompagne un être dans le passage et lui proposer son appui pour avancer dans la voie de l’autonomie et de la responsabilisation ».
Violence et ITEP

La recherche sur laquelle je propose de  travailler est autour d’une situation vécue lors de mon stage en ITEP. L’Institut Thérapeutique Educatif et Pédagogique, dans sa définition la plus simple est une école spécialisé accueillant des enfants ayant des troubles du comportement. Cela faisait à peu près un mois et demi que le stage avait débuté, je commençais à prendre mes marques, à connaître les enfants, et eux aussi commençaient à me connaître.

Une des premières impressions spectaculaires que j’ai eu en arrivant, c’était les comportements parfois violents de certains éducateurs. L’équipe éducative avec laquelle je travaillais se composait d’un éducateur spécialisé, mon référent, d’une monitrice éducatrice et d’un éducateur sportif. Les violences constatées venaient essentiellement d’un des éducateur homme. J’entends par violence des comportements que je jugeais impressionnants par la voix, par les coups donnés aux murs, puis par des mouvements brusques vis-à-vis des enfants.

Ces réactions se faisaient en réponses à des provocations de la part de certains enfants, démontrant eux aussi des comportements très violents lors de crises. Beaucoup de ces moments se déroulaient le soir, lorsque les enfants étaient dans leur chambre, en attendant de se coucher. Je regardais le couloir vide dans ces moments, nous pouvions seulement entendre les cris de l’éducateur et de l’enfant en crise. Puis suivaient les cris des autres enfants cherchant le calme, et insultant celui qui échange avec l’éducateur. Le couloir vide prenait une dimension bien étrange. Dans mon imagination, ce couloir et ces cris correspondait tout à fait à l’idée que je me faisais d’un asile…

Les structures de lutte contre l’exclusion

Les conceptions de l’économie politique nées de la modernité se sont prolongées jusqu’à nous, et les solutions proposées de nos jours pour lutter contre la pauvreté n’ont guère changé. Elles alternent dans les pays industrialisés entre une social-démocratie généreuse et un néolibéralisme plus ou moins sauvage. Pourtant, en dépit de toutes les formules expérimentées, la pauvreté subsiste toujours, et même s’accroît. Actuellement, un ménage sur dix dispose de revenus inférieurs au S de pauvreté, six millions de personnes dépendent des différents minima sociaux, deux cent mille personnes sont sans abris… Nous sommes en période de crise économique, mais nous sommes surtout dans une période de crise de la pensée économique.

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