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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le contrat jeune majeur

Le contrat jeune majeur

Le Contrat d’Aide à un Jeune Majeur, plus communément appelé contrat jeune majeur, est une pratique de l’Aide Sociale à l’Enfance, mais aussi de la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Cependant, ayant effectuée mon stage à l’Aide Sociale à l’Enfance, je ne parlerai ici que de la mesure administrative, et non judiciaire. Ce contrat est beaucoup utilisé dans le département du Val de Marne, ce qui n’est pas le cas dans tous les départements en France.

J’ai eu moi-même la chance d’intégrer une équipe où le contrat jeune majeur était activement employé. J’ai côtoyé plusieurs situations toutes très différentes. Chacune d’elle a remis en question ma pratique professionnelle. La véritable adhésion du jeune me pose encore question. Le rôle de l’éducateur est de le soutenir à devenir autonome, mais pas de le faire à sa place. De plus, l’aide sociale à l’enfance leur donne de l’argent qui s’avère être une somme considérable pour des jeunes majeurs, cela remet aussi en question les véritables raisons des signatures de contrat par les jeunes.

Catégorie: Autre Educateur spécialisé
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Documents associés

Journal de bord : Le travail en équipe

Ainsi, dans un premier temps, je me propose de présenter la Mecs de M.. et la villa de M.. à travers son fonctionnement et son équipe éducative puis j’expliciterai les raisons de l’intervention socio éducative choisie. Dans un deuxième temps, je m’intéresserai aux acteurs qui composent l’équipe pluridisciplinaire de Muret puis le travail effectué par celle-ci en lien avec la situation éducative mettant en exergue l’absentéisme scolaire. Ceci m’amènera à parler d’une jeune fille « Alexia » qui actuellement ne va plus du tout à l’école. Puis, je terminerai par une analyse de ma place dans ce travail d’équipe et mes interventions à l’intérieur de celle-ci.

Offres sexuelles faites à des travailleuses sociales

Majoritairement des hommes, certains d’entre eux s’autorisent à adresser, explicitement ou implicitement, des demandes affectives et sexuelles aux travailleuses sociales. Or, le plus souvent ces demandes sont éludées ou sanctionnées. Alors qu’à l’écoute de leur histoire, ces hommes désignés “SDF”, grands précaires, exclus, etc., souffrent en grande majorité de difficultés, de misère relationnelle, affective et sexuelle. Il s’agit alors, pour moi, à partir du refus de telles demandes, qui me seraient adressées, de tenter cependant d’en parler et afin d’instaurer ou maintenir une relation de confiance nécessaire dans le cadre d’un accompagnement social et éducatif spécialisé.

Analyse de situation éducative

La situation éducative que j’ai choisi se déroule lors de ma dernière semaine de stage, au cours du repas du soir, que je prends avec une dizaine des résidents du secteur Accueil en Logement Temporaire du foyer. L’animatrice (qui est ma référente) ne prends le repas au foyer qu’un soir par semaine en raison de ses horaires de travail, aussi suis-je accoutumée à dîner seule avec les résidents, ce qui est le cas ce soir-là. Vers le milieu du repas, je demande aux résidents s’ils ont envie de s’inscrire à la sortie à la plage que j’ai organisé pour un prochain week-end.

En regardant son assiette, tout en continuant à manger, Karima, une jeune fille de 21 ans, me répond que je peux toujours rêver et qu’elle n’ira pas à la plage avec une “balance”. Quelque peu surprise, je lui demande de s’expliquer car je ne comprends pas alors ce qu’elle veut dire. Karima, devenant plus agressive, me rétorque qu’elle sait très bien que c’est à cause de moi qu’elle a reçu un avertissement de la directrice. Je comprends alors ce qu’elle veut dire en me qualifiant de “balance”. En effet, le jeudi de la semaine précédente, alors que j’étais du soir, je surpris après le repas une dizaine de résidents en train de brûler de la résine de cannabis le plus ouvertement du monde dans le hall du foyer. A ma vue, ceux-ci n’ont pas du tout tenté de dissimuler leur “matériel”, mais ont attendu que je leur rappelle qu’il était interdit de fumer dans les parties communes et d’introduire des substances illicites dans le foyer. De mauvaise grâce, ils sont alors sortis du foyer. Ce n’était pas la première fois que je leur rappelais qu’ils ne pouvaient pas fumer des joints dans le hall: j’ai souvent croisé des résidents qui fumaient dans le hall ou dans la salle télé, et j’avais toujours été très claire à ce sujet.

Il me semblait donc que les résidents savaient que je ne cautionnais pas ce comportement, et que je me trouvais au foyer dans le cadre de mon travail. J’écrivis donc un mot dans le cahier de liaison pour relater les évènements à l’animatrice, sachant que je ne reviendrai pas travailler avant le lundi, puisque je ne travaillais pas le vendredi.(je rappelle que nous étions un jeudi soir). Karima poursuivant ces reproches, je comprends alors que l’animatrice et la directrice (qui ne travaillaient pas au foyer ce lundi là, et que je n’avais donc pas vues) avaient donné des avertissements à tous ceux que j’avais surpris le jeudi soir. Je me trouve quelque peu déstabilisée de ne pas avoir été tenue au courant. A table, les autres résidents commencent à leur tour de commenter plus ou moins agressivement mon attitude. La tension monte. Sur un ton très calme, je demande à Karima, qui semble très en colère contre moi, de me dire précisément ce qu’elle trouve anormal dans ma façon d’agir. Karima, sur un ton agressif, dit qu’elle est “déçue“, que je n’étais pas “obligée de le dire à l’animatrice“, que “maintenant j’ai déjà deux avertissements” (le troisième entraînant l’expulsion) et qu’elle est “dégoutée”. 

Etude de cas juridico-clinique

J’ai choisi de vous présenter la situation de Fernand, jeune garçon de 5 ans, placé au foyer Delta Sud de M. dans le cadre d’une Ordonnance de Placement Provisoire en date du 10 Février 2006. Fernand, ainsi que sa famille dépendent de la circonscription DGAS de S-de-P. La fratrie est suivie par une assistante sociale de l’ASE. Fernand est un petit garçon de 5 ans plein de vie qui a un caractère fort et qui exprime très clairement ce qu’il ressent.

Mon choix s’est porté sur Fernand, car dès son arrivée, une relation particulière s’est installée entre nous. J’ai été touchée par Fernand, car malgré son jeune âge et son histoire familiale, il garde une entière joie de vivre. J’ai eu envie de m’intéresser davantage à son passé, aux causes de son placement pour pouvoir adapter au mieux mon implication par rapport à sa prise en charge au sein du foyer Delta Sud.

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