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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Être parents en situation de grande précarité: de Marie-Paule Poilpot

Être parents en situation de grande précarité: de Marie-Paule Poilpot

Dans le cadre de ma formation d’Educateur Spécialisé (ES) et plus précisément de l’Unité de Formation (UF) 3 « Approche des handicaps, des inadaptations et pédagogie de l’éducation spécialisée », il m’est demandé de réaliser une fiche de lecture. J’ai choisi comme œuvre « Etre parents en situation de grande précarité » de Marie-Paule Poilpot, édition Erès. J’ai fait ce choix afin d’avoir un premier apport théorique pour mon stage que j’effectue actuellement en Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS).

« Etre parents en situation de grande précarité » est un livre que je recommande. Il m’a permis de mieux comprendre certains thèmes, et de redéfinir au mieux des mots comme l’exclusion, la précarité… Les différents chapitres m’ont permis de pouvoir bien structurer ma fiche. Les différentes expériences des professionnels ont été très intéressantes et on permit d’appuyer les différentes argumentations de Marie Paule Poilpot.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Eduquer ou enfermer

Dans le cadre de ce champ de formation, il m’a été nécessaire de revenir sur ma pratique. L’inadaptation est un sujet vaste qui nécessite tant un regard critique qu’une conception personnelle. L’inadaptation fait référence à la norme, aux représentations sociales et subjectives. En parallèle à ces concepts, un fait particulièrement croissant peut –être observé : l’ère des violences urbaines. En partant de l’idée que la violence est un comportement inadapté, j’ai choisi le livre de Jean-Marie Petitclerc « EDUQUER OU ENFERMER » En tentant de trouver un éclairage par rapport à ma pratique en internat je présenterai cet écrit en plusieurs parties.

« Comprendre la sexualité de la personne handicapée mentale » de Denis Vaginay.

Dans son livre « Comprendre la sexualité de la personne handicapée mentale », publié en novembre 2006 par Chronique Sociale (Lyon), Denis Vaginay dresse un état des lieux de l’évolution de la perception de la sexualité chez la personne handicapée mentale depuis le XIX siècle. Cette dimension a mis du temps avant d'être mise en lumière parce qu'elle soulève de nombreuses questions.

La prendre en compte lors de prises en charge soulève bon nombre de questions et notamment en termes éducatifs. Parallèlement le champ du handicap mental regroupe tellement de pathologies et de niveaux intellectuels différents qu'il est très compliqué d'établir des démarches à suivre. C'est pourquoi, cet ouvrage propose des solutions de prise en charge variées à adapter aux situations et aux personnes, ou à défaut, soulève des questionnements qu'il est essentiel d'avoir. Ce livre est accessible aux professionnels mais également aux familles ainsi qu'à tous ceux qui sont intéressés par la question.

Sous le signe du lien Boris Cyrulnik

Si mon choix s’est porté sur cet ouvrage, c’est que la notion de lien, dans une optique de travail auprès de personnes désocialisées, souffrant de maladie mentale ou de troubles du comportement, m’est apparue comme primordiale dans une tentative de compréhension des origines de la défaillance. Le processus d’attachement imprègne la manière dont nous menons nos vies. Il me semble donc important de prendre en considération la forme qu’a pu revêtir cet attachement, de voir comment se sont tissés les liens, afin de regarder de façon un peu plus distanciée certains comportements qui peuvent dérouter ou être mal interprétés.

L’angle adopté pour étudier ici ce concept d’attachement, l’observation éthologique m’a vivement intéressée et c’est une des raisons qui m’a poussée à me plonger dans cet ouvrage.

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

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