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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Les corridors du quotidien : Paul FUSTIER

Les corridors du quotidien : Paul FUSTIER J’ai beaucoup apprécié ce livre et je le conseille à tout les acteurs du secteur éducatif. Etant en MECS au moment de sa lecture, ce livre est venu éclairer mes pratiques et m’a aidé à comprendre le comportement, parfois déroutant, des enfants dont j’avais à m’occuper. Il m’a fait m’interroger sur mes propres relations, sur ma conception du travail de deuil, pourquoi et comment le faire. Il m’a permis de prendre du recule face aux situations de violence que j’ai vécu en institution et de comprendre comment et pourquoi j’en avais été affecté. En revanche certains concepts psychanalytiques me furent difficiles à appréhender, comme le « trouvé-créé », la transitionalité, le porte-croyance. Mais le style d’écriture, la redondance des explications, alternant théorie et cas cliniques, rendent ce livre accessible.
Catégorie: Fiche de lecture Moniteur-éducateur
Type de fichier: application/pdf
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Documents associés

Je suis né un jour bleu De Daniel TAMMET
Dans une autre partie du livre, Daniel TAMMET déclare : « à l’âge de 2 ans, j’avais choisi un certain mur du salon pour m’y cogner la tête de manière répétitive. Balançant mon corps d’avant en arrière, je projetais durement ma tête en avant selon un tempo précis et régulier […] A d’autres moments, j’entrais dans de violentes colères, je giflais mon visage et je hurlais à pleins poumons. » Dans la MAS où j’effectue mon stage, beaucoup d’autistes se balancent sur eux même et se cognent la tête sur un mur ou sur une table. Sur l’unité dans laquelle je travaille, il y a une résidente qui se gifle, se mord, se tape la tête contre les tables, les murs. C’est son seul moyen de communication. Elle peut très bien se gifler juste parce qu’elle aimerait un verre d’eau. C’est assez difficile de distinguer lorsqu’elle est bien ou pas ou lorsqu’elle a juste envie d’attirer l’attention sans rien vouloir en retour. C’est une personne qui a besoin de ritualisation, elle a un planning par demi-journée qu’elle connait très bien, il faut le respecter à l’heure dite car à force, elle arrive à savoir l’heure et se tape lorsque l’éducateur est en retard donc on fait en sorte d’être à l’heure afin d’éviter toute violence envers elle.

Daniel TAMMET raconte : « Je commençais à prendre les livres de mes parents pour les entasser dans ma chambre ». Un résident fait exactement la même chose dans sa chambre. Il entasse des feuilles, des magazines, des photos dans sa chambre. Il a besoin de remplir les étagères, son bureau. Il va parfois dans la pièce où se trouve la balnéo et rempli les panières à linge de tout ce qu’il peut trouver autour de lui. Il vient parfois dans le salon et prend les meubles comme la table basse pour aller la mettre dans sa chambre. Il a un besoin de remplir. On ne comprend pas pourquoi il fait ça. Est-ce une angoisse de vidange ? Fait-il ce genre de chose quand il ne se sent pas bien ? J’ai beaucoup de questionnement par rapport à ce résident et j’espère avec des réponses très prochainement.
Les enfants de l’abandon - Françoise Gaspari-Carrière
Cet ouvrage est parti d’un constat que l’abandonnisme engendre une population grandissante d’enfants souvent inadapté aux apprentissages divers. Ces enfants nourrissent une souffrance silencieuse, peu démonstrative, qui ne se repèrera souvent que tardivement à l’adolescence dans le cadre judiciaire, lors de passages à l’acte. Au carrefour de la misère socioculturelle et du rejet affectif, l’enfant abandonnique se révèle par son histoire mutilé : abandons répétés, séparations précoces, faits dramatiques de la petite enfance passés sous silence, placements nombreux, complexité de son histoire familiale… Ajouté à cela leur mise en échec des approches psychothérapeutiques, c’est dans un souci de prévention des échecs scolaires et des comportements délinquants que l’auteur a voulu approfondir la problématique de l’abandonnisme.
Un amour de Parpot : Alain Monnier
Notre histoire débute au Ministère de l’Intérieur où le jeune Barthélémy Parpot, porteur de psychose, rejoint le quota des handicapés pour travailler en contrat à durée indéterminé. Parpot est un homme de 37 ans, dévoué, attentif, serviable, ne demande qu’une seule chose : être aimé et quitter le monde de la solitude.
Les SDF et la ville : ZENEIDI – HENRY Djemila
La première partie porte sur « le sigle SDF et ses non - dits ». Après un rappel des définitions et des termes utilisés dans différents pays, l’auteur fait le point des connaissances actuelles sur les effectifs, les caractéristiques des personnes concernées et leurs trajectoires. Ces résultats montrent la grande diversité des situations et des parcours. Selon son étude sur la ville de Bordeaux, leur carte mentale de cette ville est sans doute une « vision pratique », mais cela permet de mesurer la médiocre connaissance de la ville qu'ont ces personnes, accrochées davantage à des centralités éphémères comme la Place de la Victoire, pour citer un exemple bordelais.

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