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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La réunion de synthèse

La réunion de synthèse Le plus sûr moyen d’éviter de s’enfermer dans des certitudes aveugles c’est bien d’accepter d’entendre d’autres modes d’approche que le sien sur une même situation. L’outil le plus fréquemment utilisé pour cela est la synthèse. On sait que l’origine de cette concertation est médicale ; par l’intermédiaire de la pédopsychiatrie, elle s’est diffusée dans le champ de l’enfance inadaptée et handicapée. Ses modalités sont multiples. La direction des débats, les personnes invitées, le rythme de sa convocation, les thèmes abordés, la durée, le lieu de son organisation, la disposition des différents acteurs, la présence de la hiérarchie (et à quel niveau), la rencontre organisée ou non avec l’usager dont il est question… sont autant d’éléments qui changent d’une institution à l’autre.

Le principe de la réunion de synthèse, une fois par an au moins par individu, a été imposé aux institutions, en son temps, comme un minimum indispensable. Cette exigence a été définie après qu’eût constaté, dans les dossiers, le manque de traces du parcours institutionnel des jeunes. Trop souvent, en effet, il n’y était retrouvé aucun écrit indiquant les mesures du suivi qui avaient été retenues, aucune indication mentionnant les évolutions constatées. Le principe de projets personnalisés pour chaque enfant ou adolescent est clairement indiqué dans le texte de la nouvelle annexe XXIV. Nous savions que la « réunion de synthèse », regroupant un nombre important de professionnels, coûte cher en temps et en argent, limite les libertés d’expression et d’implication, formalise les informations, rend difficile une analyse approfondie des phénomènes relationnels entre les intervenants et les jeunes accueillis.
Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
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Travail en partenariat : Les jeux vidéo
Ce travail en partenariat m’a permis de connaître un domaine qui m’était jusqu’ici inconnu à savoir les jeux vidéo. De plus, ma représentation de ce monde virtuel était faussée par la vision sociétale. Je pensais que les jeux vidéo n’étaient pas forcément le meilleur support ludique pour les jeunes et que cela pouvait les rendre violent. Toutefois, en analysant la mise en place du partenariat et le déroulement de l’atelier, je me suis rendue compte que les jeux vidéo étaient un support à utiliser comme atelier mais de manière intéressée : le choix du jeu ne doit pas se faire au hasard, il faut poser un cadre. Le but est également de faire découvrir d’autres jeux vidéo aux jeunes et non pas de faire la promotion des jeux mis en vente. Cela a démontré finalement que les jeunes jouent à deux, trois jeux, les plus connues.

Je me suis rendue compte que travailler avec différents partenaires n’était pas si simple. Il faut réussir à trouver un terrain d’entente car chaque partenaire a sa vision du partenariat et a tendance à attendre de l’autre partenaire un rôle bien défini. Ce rôle va dépendre des représentations que l’on a de l’autre mais également de la place que l’on va prendre. C’est pourquoi, les échanges et les confrontations sont importants pour pouvoir dépasser ces représentations.
Le concept des temps informels
Bon nombre de questions se posent sur ce que sont réellement ces temps informels (définition du Larousse : qui n’obéit pas à des règles déterminées, qui n’a pas de caractère officiel), et ce qu’on peut y faire. On se rend compte tout de suite de la grande différence avec les temps formels, c'est-à-dire des règles peu déterminées, un caractère non officiel, mais aussi des similitudes car il y a tout de même certaines nuances à apporter à cette définition. J’ai choisi de parler des temps informels, car lorsque je suis arrivée en stage à l’école Expérimentale, je me suis retrouvée sur ces temps avec cette impression d’être « inutile » pour ces enfants qui jouaient, qui discutaient, qui écoutaient de la musique, mais aussi qui s’isolaient, voir se cachaient. En fait, je restais là, à les observer, à jouer de temps en temps avec eux. C’est par la suite, ayant pris du recul et discuté avec les éducateurs que j’ai alors pris conscience de la réelle importance de ces temps informels, tant pour les enfants que pour les éducateurs. A l’inverse, ces temps informels sont mal acceptés sur mon lieu de travail, ils sont perçus comme « nous ne faisons rien, nous nous tournons les pouces, rien n’est proposé aux adultes ». Le fait de me retrouver démunie face à différentes situations m’a interrogée et fait réfléchir sur ma pratique éducative dans ces moments, qui à l’école et au foyer de jour, se répètent quotidiennement, différemment bien sur.
Dossier Partenariat et Réseau en CHRS
3.2 L’équipe pluridisciplinaire de la structure et ses missions. L’équipe du CHRS est composée de deux Conseillères d’Education Sociale et Familiale, de trois Educateurs Spécialisés ainsi que d’une Assistante de Service Social. L’équipe éducative travaille sans différenciation de mission. Les travailleurs sociaux travaillent toujours en binôme sur l’accompagnement individualisé d’une personne. Les binômes changent pour chaque personne accueillie. En complément de l’équipe éducative, il y a une psychologue qui intervient deux fois par semaine pour le suivi psychologique des résidents. Au sein du CHRS, les travailleurs sociaux accompagnent les personnes vers l’autonomie (financière, administrative et sociale), mais également vers l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle. La mission prédominante au sein du centre d’hébergement est pour moi le soutien moral, l’écoute et l’accompagnement des personnes accueillies. Néanmoins, les missions sont vraiment multiples en fonction des situations, des besoins et du projet de chacun. Les travailleurs sociaux sont souvent à l’extérieur pour accompagner au mieux les personnes dans leurs rendez-vous aussi bien médicaux que juridiques ou administratifs. L’objectif fondamental de toutes ces démarches étant, le retour au logement individuel et indépendant pour les personnes accompagnées.

IV. Partenariats et réseaux du CHRS. 4.1 Le CHRS et ses partenaires. L’idée de partenariat a pris une place importante dans le champ du social, à tel point que le principe de « travail ensemble » semble être entré dans les pratiques de l’action sociale. En effet, après m’être renseignée, de plus en plus de structures travaillent en lien avec d’autres institutions autour d’un projet commun, le but étant d’utiliser les aptitudes de chacun pour atteindre l’objectif fixé en faveur du public. Les institutions se tournent désormais vers d’autres institutions afin de répondre plus globalement à la prise en charge des usagers. Ensembles, les partenaires peuvent répondre aux besoins qu’ils n’étaient pas en mesure de mener à bien seuls, ce qui les rend complémentaires. Au sein de mon lieu de stage j’ai pu rencontrer et me renseigner sur les partenaires et le réseau dont dispose le CHRS. J’ai alors pu rencontrer un éducateur spécialisé du SATO (Services d’Aide aux Toxicomanes), qui est chargé du suivi d’une femme résidant au sein du CHRS. Ce professionnel vient régulièrement à la rencontre des référents éducatifs de Madame L. afin d’échanger sur sa santé et sa situation en générale. Suite à cet entretien les professionnels gravitant autour de la situation de Madame se rendent ensemble à son domicile, pour discuter avec elle. Ces entretiens sont réguliers et permettent un meilleur suivi. Le but commun étant la santé et le bien être de Madame L. afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement dans son rôle de mère et cela sans risque de rechute ou de problèmes liés à la prise de stupéfiants. Le SATO est donc un appui pour le CHRS, une structure reconnue et pouvant apporter des aptitudes que les professionnels du CHRS n’ont pas forcément, notamment liées aux notions de dépendances et d’addiction. Le chargé du suivi de Madame L., dépendant donc du SATO, est d’un grand soutien pour les professionnels du CHRS. Le SATO et le CHRS travaillent régulièrement ensembles et sur différentes situations, selon les besoins de chacun. Selon Guy Pelletier , le partenariat doit s’inscrire dans le temps et dans une démarche de projet finalisé, il n’est pas une relation hiérarchique mais une relation privilégiée, les partenaires doivent tous y trouver une source d’intérêt. Il y a donc une totale liberté d’action et d’autonomie pour chacun des partenaires. Chaque action partenariale nécessite du temps et de la patience, elle doit faire l’objet d’évaluations continues et au final on doit pouvoir mesurer une évolution.
Travail de déontologie dans un service de prévention
Cette alternative m'a permis de faire restituer le budget sans compliquer ma relation avec le bénéficiaire. Nous avons tous évité d'être pénalisé et au final, cela aura permis à Ahmed de pouvoir se remettre en question. Pour ma part je me suis à nouveau fait de nouvelle suggestion dans ma pratique professionnelle, j'ai eu l'occasion de discuter avec mon maitre de stage sur l'élaboration d'une stratégie à mettre en place pour éviter que la situation s'envenime et sois préjudiciable à l'ensemble du système. L'argent et le téléphone ont été récupérés et je me suis confronté à une situation auquel je pourrais faire face à l'avenir. Le débat sur l’éthique et la morale m'a servi à me questionner, sur ma conduite et dans l'action. L'acquisition de nouvelle connaissance d'éléments théoriques m’ont servi à appréhender et confirmer la nécessité d’agir de façon « éthique » dans ma fonction. Désormais, j'essayerai d'avoir la vision de pouvoir évoluer dans un cadre qui protège l'éducateur que je pourrais "être" et les bénéficiaires. Pour autant que je garde à l'esprit, la clarification de mes rapports avec eux. En définitive, Je pense que ce travail m'aura servi de revenir sur des questions d'ordre déontologiques. Je ne suis qu'un stagiaire qui pourrait être sensible aux récits qui lui ont été confiés. Ceux-ci prouvent l’utilité de notre fonction même si dans certains cas cela impulse des rejetons. C'est dans une vision d'anticipation que nous acceptons d'être confrontés et que nous trouvons le courage de prendre assez de recul pour trouver des pistes de solutions adéquates. Le métier d'éducateur de rue est train de se réformer en l'absence de la reconnaissance officielle de ce métier. Il faudrait travail sur un cadre déontologique propre lié aux spécificités de cette profession. Pour ma part je me suis aidé du code de déontologie de l'aide à la jeunesse qui se trouve dans le cours et des articles de loi plus élargie à la profession. J'ai appris les notions de "secret professionnel" et me suis documenter sur le secret "professionnel partagé". Ce qui m'a éveillé quant au cadre juridique qui englobe toute nos actions. Il m’a également permis de procéder à l'analyse d’une situation socioéducative que j'ai vécue. Et m'a rassurer en me confirmant que même si je ne pensais ne pas avoir les bagages nécessaires pour y être confronté, je possède les bons réflexes pour pouvoir agir dans ce genre de cas.

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