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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Culture générale professionnelle : Comment faire pour limiter les effets de la stigmatisation, envers les usagers ?

Culture générale professionnelle : Comment faire pour limiter les effets de la stigmatisation, envers les usagers ?

Le CHRS accueille vingt-cinq femmes ayant principalement des problématiques d'alcoolo dépendances. Lors de mon stage, j'ai pu observer que ces dames éprouvées des difficultés à parler de 1'endroit où elles étaient hébergées lors de leurs sorties extérieures au foyer. Par exemple lorsqu'elles devaient remplir des documents où l'on demandait leurs adresses, elles ne marquaient jamais le nom du foyer seulement son adresse.

De plus, lors de sorties, ou je les accompagnées, les dames me pressentaient comme une amie, et non comme une stagiaire éducatrice spécialisée. Ces différentes situations m'ont amenées à m'interroger sur la pratique éducative, est ce que notre pratique n'induirait pas des effets pervers sur nos usagers?

Notre accompagnement «censé aider» la personne accompagnée ne la mettrait-elle pas au contraire en difficulté? Notre action éducative aurait elle des effets stigmatisant pour les usagers que nous accompagnons?
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Ce travail nous a permit d’acquérir une démarche scientifique de recueil de données et d’analyse.
Cela nous semble important pour notre futur métier d’éducatrice spécialisée afin de pouvoir mettre à distance les biais relatifs aux représentations sociales, aux préjugés qui font partie de nous, et pouvoir étudier la problématique de l’usager de manière objective.

Nous avons rencontré des difficultés pour trouver des éléments de théorie se rapportant à la question que nous avions choisi d'étudier, de plus la formulation de notre question de départ et notre problématique n'a pas été évidente, les différentes formulations que nous avions essayé étaient, soit trop vagues, soit au contraire, trop précises et réductrices. La mise en oeuvre des entretiens et 1'élaboration de la grille d'entretien, posa elle aussi quelques difficultés: comment ne pas influencer les réponses des personnes interrogées, comment faire pour ne pas divulguer notre objet d'études?

Catégorie: Travaux U.F. Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
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La dynamique partenariale à travers l’accompagnement d’une personne en situation de handicap
Il est définit dans le projet de service les missions du SESSAD dont certaines concernent "d'imaginer, d'aider à mettre en place et de coordonner toutes les actions éducatives, sociales et thérapeutiques qui permettront à l'enfant, l'adolescent, le jeune adulte de se développer de la façon la plus harmonieuse possible, de s'intégrer à la vie sociale, d'acquérir le maximum d'autonomie" ainsi que "d'appréhender la problématique du jeune et d'apporter une réponse individualisée et adaptée qui convienne au jeune et à sa famille en incluant l'école qui est l'un des partenaires les plus prégnant". J'ai donc choisi de vous présenter la situation d'un jeune que nous nommerons Ibra afin de préserver son anonymat. La problématique est la suivante : Comment s’organise le partenariat autour de l'accompagnement d'un jeune?
DPP : stage en IME et dans la protection de l'enfance
Au fil de mes trois années de formation d'éducatrice spécialisée, une question a émergé. A partir de mes différentes expériences de terrain, de réflexions lors des temps de regroupement, je me suis demandée comment dans ma future profession j'allai me saisir et articuler les temps individuels et collectifs. Quel est l'apport de chacun d'eux pour les personnes que nous accompagnons. 1) Pourquoi favoriser des temps individuels dans le collectif ? La question de l’importance de temps individuel au sein d’un collectif à émergé lors de mon stage de deuxième année. La problématique des enfants placés à savoir les carences affectives, éducatives, ainsi que les difficultés scolaires et familiales demande un accompagnement de proximité de la part des éducateurs. Après quelques mois, j’ai pu observer chez certains enfants qu’ils étaient souvent en demande de relation privilégié avec l’adulte et qu’il était bien difficile pour les éducateurs de répondre à ces besoins du aux réalités de terrain (manque de temps, manque d’effectif). C'est à partir de ces observations et d’une situation précise que j’ai commencé à me poser la question de l’importance de favoriser des temps individuel dans le collectif dans les lieux d’internat dans lesquels les personnes vivent ensemble en grand nombre constamment. Avant de présenter la situation éducative, j’aimerais expliquer pourquoi mon choix s’est porté vers celle-ci précisément. J’ai donc choisi cette situation car elle me questionne beaucoup du fait de sa répétition (effectivement j’ai été plusieurs fois confrontée à cette situation, de façon plus ou moins identique depuis le début de mon stage), mais aussi du fait qu’elle traduit un mal être chez cet enfant et donc pour moi un besoin de me questionner, d’essayer de mettre des axes de travail en place afin de apaiser cette situation et pour finir le fait qu’elle met en scène ma difficulté à gérer les conflits avec cet enfant, sera également l’occasion pour moi de remettre en question et de réajuster ma posture éducative voire mon accompagnement éducatif avec lui. Cette situation vient également à ce moment là heurter le questionnement grandissant depuis le début de mon stage à savoir comment favoriser dans ce contexte de vie en collective des temps individuels pour chacun.
Qu’est-ce que la relation éducative ?

Qu’est-ce que la relation éducative ? 

La question n’a cessé d’être reprise sans que les réponses parviennent pour autant à épuiser le sujet. Issue des courants philosophiques (La République de Platon, l’Émile de Jean-Jacques Rousseau) elle a fait l’objet de très nombreux ouvrages contemporains sur l’éducation. Et c’est donc tout naturellement que, dans une méthode praxéologique associant expérience de la pratique professionnelle et réflexion sur celle-ci, l’éducation spécialisée se l’approprie à son tour. Toutefois, bien que formulée de façon identique dans le temps, ladite question ne fait plus l’objet du même traitement. D’une affaire de philosophe, elle est communément devenue un objet de technicien ; d’une interrogation sur l’être et sur sa place dans le monde, elle est devenue un questionnement sur l’avoir et le statut de l’individu dans la société.

L’éducation spéciale est issue d’un projet politique fort : le droit, pour chaque individu et à l’intérieur d’un même espace social, à la liberté de penser et d’agir en responsabilité, à l’égalité des chances dans le respect des trajectoires de vie propre à chacun et à la fraternité qui permet la ressemblance des êtres en dépit de leurs différences. « Liberté, égalité, fraternité » n’est pas une devise devenue surannée mais l’énoncé de valeurs, historiquement marquées, qui servent de repères à la fois à la construction d’un espace démocratique et à l’avènement d’un être apte à déterminer par lui-même le sens de sa présence au monde.

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S’il est clair que les places ne sont pas interchangeables dans la relation éducative, il apparaît néanmoins que cette dernière ne peut fonctionner que sur un mode d’échange bilatéral, si l’on veut qu’elle soit opérante pour le sujet, celui-ci ayant légitimement besoin d’un retour, d’une marque de confiance pour aller plus loin dans la relation. Cela ne signifie pas, encore une fois, que l’éducateur puisse utiliser l’autre comme confident pour se faire du bien, ou qu’il se laisse aller à parler de lui à tort et à travers parce qu’il est de nature ouverte et bavarde, mais bien, comme le précise J. ROUZEL, qu’il le fasse « au service d’une cause qui lui est extérieure et [qu’] il professionnalise ses actes. » 

Le travail éducatif ne peut donc vraiment s’engager que dans l’échange intersubjectif et ne peut se poursuivre que dans un cadre relationnel privilégié, de reconnaissance, d’écoute et de confiance. Il est essentiel de veiller à ne pas rompre la relation afin que le sujet puisse toujours s’exprimer, se sentir compris malgré et dans son ambivalence et être entendu et reconnu là où il se trouve.

Dossier Partenariat et Réseau en CHRS
3.2 L’équipe pluridisciplinaire de la structure et ses missions. L’équipe du CHRS est composée de deux Conseillères d’Education Sociale et Familiale, de trois Educateurs Spécialisés ainsi que d’une Assistante de Service Social. L’équipe éducative travaille sans différenciation de mission. Les travailleurs sociaux travaillent toujours en binôme sur l’accompagnement individualisé d’une personne. Les binômes changent pour chaque personne accueillie. En complément de l’équipe éducative, il y a une psychologue qui intervient deux fois par semaine pour le suivi psychologique des résidents. Au sein du CHRS, les travailleurs sociaux accompagnent les personnes vers l’autonomie (financière, administrative et sociale), mais également vers l’insertion ou la réinsertion sociale et professionnelle. La mission prédominante au sein du centre d’hébergement est pour moi le soutien moral, l’écoute et l’accompagnement des personnes accueillies. Néanmoins, les missions sont vraiment multiples en fonction des situations, des besoins et du projet de chacun. Les travailleurs sociaux sont souvent à l’extérieur pour accompagner au mieux les personnes dans leurs rendez-vous aussi bien médicaux que juridiques ou administratifs. L’objectif fondamental de toutes ces démarches étant, le retour au logement individuel et indépendant pour les personnes accompagnées.

IV. Partenariats et réseaux du CHRS. 4.1 Le CHRS et ses partenaires. L’idée de partenariat a pris une place importante dans le champ du social, à tel point que le principe de « travail ensemble » semble être entré dans les pratiques de l’action sociale. En effet, après m’être renseignée, de plus en plus de structures travaillent en lien avec d’autres institutions autour d’un projet commun, le but étant d’utiliser les aptitudes de chacun pour atteindre l’objectif fixé en faveur du public. Les institutions se tournent désormais vers d’autres institutions afin de répondre plus globalement à la prise en charge des usagers. Ensembles, les partenaires peuvent répondre aux besoins qu’ils n’étaient pas en mesure de mener à bien seuls, ce qui les rend complémentaires. Au sein de mon lieu de stage j’ai pu rencontrer et me renseigner sur les partenaires et le réseau dont dispose le CHRS. J’ai alors pu rencontrer un éducateur spécialisé du SATO (Services d’Aide aux Toxicomanes), qui est chargé du suivi d’une femme résidant au sein du CHRS. Ce professionnel vient régulièrement à la rencontre des référents éducatifs de Madame L. afin d’échanger sur sa santé et sa situation en générale. Suite à cet entretien les professionnels gravitant autour de la situation de Madame se rendent ensemble à son domicile, pour discuter avec elle. Ces entretiens sont réguliers et permettent un meilleur suivi. Le but commun étant la santé et le bien être de Madame L. afin qu’elle puisse s’épanouir pleinement dans son rôle de mère et cela sans risque de rechute ou de problèmes liés à la prise de stupéfiants. Le SATO est donc un appui pour le CHRS, une structure reconnue et pouvant apporter des aptitudes que les professionnels du CHRS n’ont pas forcément, notamment liées aux notions de dépendances et d’addiction. Le chargé du suivi de Madame L., dépendant donc du SATO, est d’un grand soutien pour les professionnels du CHRS. Le SATO et le CHRS travaillent régulièrement ensembles et sur différentes situations, selon les besoins de chacun. Selon Guy Pelletier , le partenariat doit s’inscrire dans le temps et dans une démarche de projet finalisé, il n’est pas une relation hiérarchique mais une relation privilégiée, les partenaires doivent tous y trouver une source d’intérêt. Il y a donc une totale liberté d’action et d’autonomie pour chacun des partenaires. Chaque action partenariale nécessite du temps et de la patience, elle doit faire l’objet d’évaluations continues et au final on doit pouvoir mesurer une évolution.

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