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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Vie quotidienne : La collation de dix-sept heures

Vie quotidienne : La collation de dix-sept heures Pour P. Gaberan (2004), le moniteur éducateur est « un organisateur de la vie quotidienne », en effet, même s’il intervient sur les différentes activités de jour de la personne accompagnée (temps scolaire, temps d’apprentissage ou temps de travail), ce professionnel accompagne tout autant le résident (enfant ou adulte) dans les temps du « avant et/ou après » les activités, ces temps libres qui peuvent être le lever, la toilette, les repas, les devoirs, les veillées, les week-ends, les vacances... et par cet accompagnement, l’éducateur partage le quotidien de l’usager. Lors de mon stage de première année, il y a un moment, un temps précis du quotidien du foyer et des résidents qui parallèlement faisait partie de mon propre quotidien : la collation de dix-sept heures. Dans un premier temps, je définirai la notion de « quotidien » et présenterai le moment de la collation au foyer de « la chaussée Haut » ; dans un second temps, j’analyserai la portée éducative de ce temps journalier, dans un troisième temps je rendrai compte du pourquoi et du comment de mon positionnement en tant que stagiaire durant cet instant et enfin, dans un quatrième temps, je démontrerai comment la notion de projet intercède dans le quotidien du foyer et des résidents. Le but de cet écrit est de pouvoir démontrer que ce temps du quotidien qu’est la collation de dix-sept heures n’est pas seulement un moment « banal » dans la vie de l’usager et de l’éducateur, mais est aussi véritablement un temps éducatif profitable aux deux. I) Le quotidien 1) Qu’est-ce que le « quotidien » ? Selon le Larousse, le quotidien est : « Qui se fait chaque jour, qui relève de la vie de tous les jours et n'a donc rien d'exceptionnel : Des tâches des plus quotidiennes » (1), cette définition nous renvoi à la description plutôt péjorative que Claude Javeau (2011) nous fait du quotidien en associant ce concept à tout ce qui est du « jour-le-jour » sans grand intérêt, voir même routinier ». D’après Joseph Rouzel, (1995) « Le quotidien est un espace de répétition de l’archaïque et en même temps un lieu d’intervention et de création, le lieu de la rencontre entre les humains. » « Lieu de la rencontre entre les humains », ce qui définit exactement ce temps du quotidien qu’est « la collation » de dix-sept heures.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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La communication et le travail en équipe au travers de la référence (ou du référent éducatif)

Dans une première partie, j'exposerai les situations qui m'ont conduit à ce thème, je présenterai ce concept de référence sous divers angles disciplinaires et je ferai part du point de vue des professionnels de cette M.E.C.S.. Dans une deuxième partie, mon analyse sera axée sur l'équipe, qu'est ce qu'une équipe, comment communique-t-elle dans l'établissement. Je ferais également part de ma stratégie de communication ainsi que des actions menées. Pour terminer, dans une troisième partie, je ferai part du retour que j'ai effectué à l'équipe éducative ainsi que des pistes de réflexion sur l'éducateur référent.

Les mineurs en milieu carcéral
La question est de savoir comment la société s’organise pour faire face à la délinquance des mineurs pour apporter une réponse. Il existe des mesures alternatives à l’incarcération telles que le contrôle judiciaire, le placement, le sursis avec mise à l’épreuve. Ces mesures à caractère éducatif sont prononcées prioritairement à l’encontre des mineurs délinquants. L’incarcération est le recours extrême, ultime, utilisé en dernier ressort suite à l’échec de différentes propositions éducatives. Il est nécessaire pour l’éducateur de travailler avec le mineur sur la prise de conscience de ce dernier relative à l’acte qu’il a commis et à la sanction qui a été prononcée. Il est également important de revenir sur le passé du jeune, de le « décortiquer » afin de repérer des évènements, des différentes étapes qui ont marqué sa vie et son parcours et qui peuvent aider à comprendre le présent, tout en cherchant à éviter la récidive.
Journal d'observation

Il faut situer les besoins de l’usager, dans un premier temps par rapport à la structure : moyen seuil, et par rapport aux usagers et leurs problématiques. L’équipe éducative est là pour aider dans les premières démarches d’insertion en fonction de chaque usager, de chaque projet individuel. Le point commun étant que pour chaque personne, Antipoul propose un hébergement et deux repas par jours pour 30 nuits et envisage avec l’hébergé sa sortie : orientation vers une autre structure, appartement, prolongation. A cette prise en charge commune viennent s' ajouter les solutions spécifiques à apporter à chacun fonction des problématiques rencontrées. Globalement, on peut définir quatre grands axes de prise en charge : l’accès à la santé, l’accès à la culture, favorisation d’un retour à l’emploi et l’accès à la formation et l’accès à l’hébergement. L’efficacité de la prise en charge est fonction de la pertinence du «diagnostic» effectué par l’équipe auprès de chaque usager, sachant que l’accompagnement est un moyen et non pas un objectif qui vise à une autonomie grandissante de la personne accompagnée. Il convient donc d’observer une certaine rigueur dans la méthodologie de l’accompagnement. Celle ci peut se décomposer en différents points : - un diagnostic efficace qui va déterminer l’accompagnement. - une globalisation, c’est à dire viser la résolution de tous problèmes connexes à la problématique centrale de l’usager. - une individualisation du projet, un recentrage sur l’individu. - la contractualisation du projet, qui va responsabiliser l’usager par rapport à sa propre prise en charge. - l’adhésion de la personne à son propre projet. - la confiance en l’éducateur, l’équipe, la structure et surtout en soi même. Il ne faut pas perdre de vue que peu de démarche aboutiront à Antipoul. De part la nature de l’accueil, les missions et les objectifs, une action à long terme ne peut être menée que si cette démarche est soutenue par l’usager lui même tout au long du cheminement. L’expression «acteur de sa prise en charge» prend ici son sens.

Stage effectué à la Maison des Aveugles
Il a 53 ans de taille moyenne, avec un peu d'ambon point. Ses cheveux sont châtains, ses yeux bleus, son crâne dégarni laisse apparaître une grande cicatrice. Cet homme est mal voyant et souffre d'une hémiplégie du côté gauche du a un accident de voiture. Il a aussi été opéré d'une tumeur au cerveau suite a l'opération, il est resté trois mois dans le coma. Cette personne se déplaçait en fauteuil et était assez dépendante de l'équipe éducative pour ses déplacements. Cela fait treize ans qu'il vit dans la Villa Saint Raphaël. Thomas a un fils et une fille et deux petits enfants, il est divorcé. Sa mère est très présente dans sa vie, elle se sent coupable de ne pas pouvoir prendre en charge son fils. Avant l'accident Thomas était chef d'une entreprise d'électricité, il travaillait beaucoup et prenait que trois semaines de vacances. Cet homme aime jouer avec les mots et utilise le second degré pour s'exprimer avec des touches d'humour. Il parle beaucoup d'anecdotes du passé, et ressasse les détails de sa vie qu'il a pour lui perdus.

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