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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La relation éducative : Un outil professionnel pour un projet humaniste De Philippe Gaberan

La relation éducative :  Un outil professionnel pour un projet humaniste De Philippe Gaberan

Philippe GABERAN, anciennement Éducateur Spécialisé est aujourd’hui formateur à l’ADEA de Bourg-en-Bresse et rédacteur au journal Le Lien Social. Il détient une Maîtrise de Philosophie et est spécialisé en Histoire et en Philosophie de l’éducation. Dans cet ouvrage, P. Gaberan répond à la question : « à quoi ça sert d’être éducateur ? » Selon lui, tout le sens de ce métier ou de cette vocation se trouve au sein de la relation éducative. La relation éducative est un accompagnement, un cheminement aux côtés de … et non pas une relation laissant lieu à une toute puissance de l’éducateur sur l’éduqué. Elle ne tend pas à guérir ou à ramener des personnes dans la norme, mais à trouver, au-delà de la différence et de la souffrance, un sens à leur vie. La visée de cette relation éducative est d’accompagner la personne « du vivre à l’exister ».

L’auteur s’appuie ici sur certains auteurs et ouvrages pour nous aider à comprendre son résonnement : Philippe Meirieu, Maldiney, Jean-Jacques Rousseau, le Compte de Condillac et bien d’autres. Afin de donner une dimension concrète à son résonnement, P. Gaberan s’appuie sur des situations de vie vécues, dans son métier d’éducateur, auprès de cinq jeunes adultes en difficultés d’insertion sociale ayant tous en commun une souffrance à vivre et une grande difficulté à exister. Cet ouvrage fait partie de la collection « L’éducation spécialisée au quotidien », fondée par Joseph Rouzel et dirigée par Daniel Terral. Elle donne la parole aux acteurs de l’éducation spéciale, « ces orpailleurs du quotidien » qui se taisent trop souvent, afin de dire avec leurs mots et leurs ressentis ce qui fait l’essentiel de leur travail. Ce livre, a été édité par « érès » en 2015 (la première édition date de 2003). Il contient 146 pages. I.

Deux postulats : « nul ne demande à naître » et « il ne suffit pas de naître pour être » : Althusser disait : « chacun entre dans la vie comme on prend un train en marche. » On ne choisit pas de naître, on ne le demande pas, on naît. Chacun vient au monde avec des handicaps plus ou moins importants : physiques, mentaux, psychiques, sociaux, économiques… Ces handicaps sont bien souvent sources de souffrances. Alors comment ne pas se poser la question : Comment dois-je vivre, et pourquoi dois-je vivre en subissant le caractère injuste de la souffrance alors que je n’ai pas demandé à naître ? Grandir, être, c’est accepter que le monde ne soit pas que jouissance comme le croît le nourrisson, c’est devenir autonome, c’est apprendre à faire le choix de s’affirmer, de ne plus se laisser guider aveuglément par les circonstances ou les personnes, c’est faire ses propres choix en connaissance de cause, c’est se tourner vers l’avenir.

Hors, pour certaines personnes en grande souffrance, le présent est happé par le passé, cela les empêche de se tourner vers l’avenir. Pour exemple, une personne souffrant d’un lourd handicap peut refuser de vivre, d’avancer tant que son handicap ne sera pas effacé. Elle reste ancrée dans son passé, refusant d’accepter les réalités présentes. Elle ne pourra pas avancer tant qu’elle ne se sera pas acceptée telle qu’elle est, tant qu’elle n’aura pas appris à s’aimer elle-même

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Le lien d’accompagnement : Paul Fustier

L’auteur : Professeur émérite de psychologie à l'université Lumière Lyon 2, Paul Fustier travaille sur l'émergence de l'irrationnel en institutions et sur les différentes modalités de prise en charge qu'elles proposent. Les concepts : don/dette ; socialité primaire/secondaire ; Bref résumé : Cet ouvrage éclaire les significations profondes du lien d'accompagnement qui oscille entre don et service contractualisé. Cette ambivalence-même concourt à la réussite de cette mission paradoxale : donner de soi à autrui et être payé pour le faire.

I – Synthèse INTRODUCTION : L’éducateur doit comprendre la nature du lien avec autrui (contrat équilibré ou don) et sa place dans sa subjectivité. La personne accompagnée projette des « imagos inconscientes externalisées » (p2) sur l'éducateur suivant l'image qu'il a de lui.

PREMIÈRE PARTIE : LE DON, LE LIEN ET LE CONTRAT

CHAPITRE 1 : LIEN SOCIAL ET LIEN D'ACCOMPAGNEMENT : La socialité « génère une certaine forme de lien entre les hommes » (p9). La socialité secondaire régit la sphère politique, économique, état moderne, entreprise. 

"Apprendre…oui, mais comment ?" de P. Meirieu

Né en 1949, docteur ès lettres et sciences humaines, Philippe MEIRIEU, ancien enseignant, est aujourd’hui directeur de l’institut national pédagogique et formateur d’enseignants, animateur d’équipes de recherche. Il est aussi à l’origine d’un grand nombre d’ouvrages dont, entre autres, Apprendre…oui, mais comment ? en 1987, Le choix d'éduquer - Éthique et pédagogie en 1991, Frankenstein pédagogue en 1996, L'école ou la guerre civile en1997ou encore Faire l'Ecole, faire la classe en 2004.).

« Corps, infirmes et société », de Henri-Jacques STIKER

Dans un premier temps l’auteur expose les difficultés qu’il y a à aborder l’infirmité. En effet, le fait de l’aborder implique un engagement et un questionnement personnel, qui nous touche de près ou de loin. De tout temps l’homme a eu du mal à se confronter à l’infirmité, à ce qu’il nomme la malformation, la débilité… Tous ces termes négatifs qui renvoient à des peurs et qui reflètent une gêne. L’infirmité, pour les personnes concernées, entraîne un bouleversement dans une vie, un changement des représentations, une désorganisation des valeurs et une culpabilité.

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La nouvelle question sociale

La nouvelle question sociale, de Pierre Rosanvallon, est un essai sur le thème de l’Etat-providence écrit en 1995.Dans cet ouvrage, l’auteur tente d’analyser la société, à travers un historique de l’intervention étatique dans les domaines de l’économique et du social. C’est le contrat social dans son ensemble que Rosanvallon propose de repenser, dans le sens d’une énonciation d’un droit à l’insertion. Aussi allons-nous effectuer un travail de synthèse, afin d’en dégager les points essentiels. Tout d’abord, nous pourrons étudier le cheminement de l’Etat-providence dans l’optique assurancielle. Ce premier aspect nous amènera ensuite à constater les failles de l’Etat-providence tel qu’il existe actuellement et à étudier les solutions proposées par Pierre Rosanvallon afin d’y remédier

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