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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L’implication du moniteur éducateur en tant qu’acteur politique

L’implication du moniteur éducateur en tant qu’acteur politique Le cadre de la loi doit permettre à chacun de trouver sa place dans la société. Ainsi, en tant que moniteur éducateur, je dois connaître les lois qui encadrent ma profession. La loi est présente pour mettre en mouvement la société. Elle se substitue donc à l’homme pour régler toute problématique. Le gouvernement est le moyen qui permet d’unir chaque individu du peuple à la volonté générale.

J’ai trouvé intéressant de pouvoir établir un parallèle entre mon métier de moniteur éducateur et les principes « Du Contrat Social » de Jean-Jacques ROUSSEAU. J’ai pu faire des liens avec ma pratique professionnelle et un texte très théorique, et vieux de 350 ans qui est portant une réalité toujours actuelle. Ces œuvres restent très difficiles à cerner, elles contiennent en apparence des contradictions irréductibles. À nous de faire en sorte de ne pas être en contradiction avec nous-mêmes.
Catégorie: Travaux U.F. Moniteur-éducateur
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Documents associés

DC1 Animer et accompagner au quotidien - Foyer d'hébergement

Pendant la semaine, les résidents vont travailler, ils se lèvent donc aux environs de sept heures du matin. La plupart des résidents sont autonomes et se réveillent seuls, beaucoup partent très tôt car ils ont le stress de ne pas arriver à l'heure ou n'ont pas la notion du temps. Le matin, les éducateurs font un tour dans les étages pour vérifier que tous sont levés, ils réveillent ceux qui n'y arrivent pas seul. Le petit-déjeuner est pris de façon échelonné dans la salle à manger du rez-de-chaussée, au rythme des levers. Les éducateurs, et moi-même, prenons le petit-déjeuner avec eux. Cela permet d'avoir un premier contact, de parler de la journée à venir mais aussi de gérer le groupe et les éventuelles tensions.

Pour aller au travail, la quasi-totalité des résidents utilisent les transports en commun de la ville sauf quatre ou cinq d' entres eux qui ont quelques difficultés. Ils sont accompagnés par un éducateur avec un minibus du foyer. Pour moi, dans ces moment là, il s'agit de veiller de loin à ce que tous les résidents soient partis, je n'effectue pas les transports puisque je ne possède pas le permis de conduire.

Implication dans les dynamiques institutionnelles
La « Maison d’enfants X » se situe au nord-est de Montpellier, au sommet d’une colline, dans un cadre privilégié surplombant la cité nîmoise. J’ai eu l’occasion, avant de débuter mon stage, de rencontrer le chef de service et part la suite d’effectuer une demijournée avec ma référente, au sein du groupe de l’IMPRO. Ces rencontres, ainsi que les documents qui m’ont été fourni, m’ont permis de mieux préparer mon arrivée en stage. L’association éducative « X », fondée en 1963 dans le cadre de la loi du 1er juillet 1901 portant sur les associations à but non lucratif, gère la « Maison d’enfants X». Cette association a été crée à l’initiative de l’église protestante. Elle est adhérente à la « Convention collective nationale du travail des établissements et services pour personnes inadaptées ou handicapées » du 15 mars 1966 et les salariés sont soumis au Code du Travail français. Le projet associatif défini les grands axes de travail des services et surtout les valeurs qui régissent l’action éducative.
La violence des adolescents déplacés en MECS
Suite à un poste de monitrice-éducatrice pré-stagiaire en Maison d’Enfants à Caractère Sociale, j’ai pu être amenée à faire face à des situations de violence. Qu’il soit question de la violence institutionnelle, de la violence des adolescents à l’égard d’autrui et ou de l’agressivité … le professionnel se doit d’y pallier. Lors de ce premier emploi auprès d’adolescents, j’ai eu l’expérience au premier abord fâcheuse de me trouver confronté à cette violence. Face à cette situation, il m’a été difficile dans les premiers jours d’entreprendre, d’envisager une démarche, ces conduites violentes m’ont réellement questionnée dés mon arrivée. Dans l’optique d’évoluer professionnellement, j’ai voulu comprendre cette violence, pourquoi les adolescents montrent une telle violence (verbale, physique) envers l’institution, les autres jeunes accueillis ou le personnel éducatif. J’avais le sentiment que la violence était un des moyens privilégiés de communication pour ces jeunes placés. Comprendre son origine et les manières par laquelle elle peut se décliner me permettra de mieux l’appréhender et de poser des actes et des paroles adaptées dans mon accompagnement.

Pourquoi ai-je employée le terme « déplacés » « Dire qu’un enfant est placé, c’est à dire que la solution est trouvée. Or il n’y a pas d’enfants placés, il n’y a que des enfants déplacés, des enfants déportés, des enfants déracinés ». (Pierre verdier) A mon sens, la question de placement à l’adolescence contient surtout l’idée de déplacement et suppose une intention de changer l’environnement. Pourtant, bien que cette volonté implique l’assentiment de l’adolescent qui supportera le changement de la réalité externe et, mieux, elle en sera améliorée, il est prudent de ne pas perdre de vue que, pour qu’il en soit ainsi, l’adolescent a été soumis à quelques influences, d’autre part que sa capacité créatrice a été lourdement sollicité et positivement évaluée.
DC1 - La balle est dans ton camp

« C’est souvent lorsqu’il donne l’impression de ne rien faire que l’éducateur en fait le plus… » ( "Philippe Gaberan, La relation éducative, édition Erès, 1er édition 2003, page 63")

Cette phrase m’a fait sourire : alors que je mettais en place mon atelier ping-pong pendant les temps de pause en place, je rencontrais plusieurs obstacles. J’avais donc, essayé de partager, pendant une réunion, les difficultés auxquelles je faisais face, afin, qu’en équipe, nous trouvions des solutions et une professionnelle avait répondu : « il n’y a pas de projet, tu passes ton temps à jouer ».

Dans le service où j’ai effectué mon stage, j’ai observé que le planning des usagers était chargé et que les seuls moments où l’usager regagnait un peu de liberté se situait pendant les repas et les pauses. Malgré l’omniprésence des professionnels pendant les temps de médiations, je n’étais pas certain que l’équipe était suffisamment présente durant les pauses et les repas.

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