LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Le verbe contre la barbarie : Apprendre à nos enfants à vivre ensemble : Alain Bentolila

Le verbe contre la barbarie : Apprendre à nos enfants à vivre ensemble : Alain Bentolila

L’enfant n’imite pas le langage de ses parents : il se l’approprie, le réinvente, le redécouvre. La langue n’est pas faite pour communiquer avec nos semblables mais pour parler avec ceux qui diffèrent de nous, pour leur expliquer nos différences. “La violence est ainsi l’inéluctable conséquence de l’incapacité à mettre en mots sa pensée en y mettant de l’ordre.” (p.8) Les mots permettent d’organiser le chaos de nos pensées. Quand ils manquent ou qu’on ne prend pas le temps de réfléchir et de conceptualiser sa pensée, on se tourne vers la violence et la destruction de l’incompréhensible, de l’inconnu. Mettre en mots sa pensée permet de retarder l’incompréhension et le conflit.

Le bilan très pessimiste qu’il dresse de l’école française me fait réfléchir sur le rôle personnel que peut jouer un professeur (des écoles mais aussi en collège ou au lycée) sur la nécessité de comprendre le processus de rejet et d’essayer de l’éviter ou de l’enrayer un maximum. Les enjeux sont tellement importants que le professeur doit avoir conscience du problème et essayer, autant que faire se peut, d’intéresser et d’intégrer tous ses élèves au processus d’apprentissage. C’est d’autant plus important au plus jeune âge mais ça peut être salvateur plus tard aussi (même si le retard accumulé est parfois impossible à remonter). Même si je ne travaille pas directement sur le sujet (j’enseigne le français à des lycéens thaï à Bangkok), la lecture de ce livre m’a fait évoluer dans la façon de donner mes cours et je prête plus d’attention à ce que les “élèves du fond” aient compris et suivent un peu plus chacune de mes leçons.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Souffrance en France. La banalisation de l’injustice sociale: DEJOURS Christophe.

Dans son ouvrage, Souffrance en France, la banalisation de l’injustice sociale, qu’il écrit en 1998, le thème principal est « les différentes phases de la souffrance au travail et de la banalisation du mal. » Il se pose la question de « comment parvenons-nous à accepter sans protester les contraintes de travail toujours plus dures dont nous savons qu’elles mettent en danger notre intégrité mentale et physique » Il aborde des thèmes comme la peur, la honte, la domination, l’intolérance, la soumission et l’aliénation. Il révèle comment, pour pouvoir endurer la souffrance on se protège par l’intermédiaire de différents processus, stratégies. « A la lumière du concept de distorsion communicationnelle de Jürgen Habermas ou de celui de la banalité du mal de Hannah Arendt, il met au jour le processus qui fonctionne comme un piège. Alors la souffrance devient pensable ».

La Gouvernance des Associations -HORAU / LAVILLE

Pourquoi les acteurs socio-économiques parties prenantes de la demande (usagers, pouvoirs publics..) ont recours à des organisations à but non lucratifs?

Théorie de la confiance : quand il y a asymétrie d’information, le risque de comportement opportuniste des agents est réel. Une organisation privée à but non lucratif est plus efficace car elle réduit cout de transaction (d’autant plus vrai pour service relationnels et des usagers en situation de dépendance et vulnérabilité) et elle présente de signaux de confiance spécifique = statut juridique (non redistribution des profits). Cependant pas suffisant (avantages en nature, choix des usagers les moins couteux…)

Théorie de la demande excédentaire pour des biens collectifs ou quasi : financer par l’état car les associations développent des services complémentaires pour des demandes spécifiques.

Théorie de l’interdépendance :

Une organisation privée à but non lucratif joue un rôle important en défrichant des demandes sociales émergentes. Dans un 2nd temps, il y a une institutionnalisation de l’action. Les pouvoirs publics interviennent et régulent

Constat : associations restent prestataires et régulation des pouvoirs publics car l’Etat est incapable de répondre à des demandes différenciées et hétérogènes.

La déficience intellectuelle : connaitre, comprendre, intervenir : JUHEL, J.-C

J-C Juhel a effectué des études de psychopédagogie, de psychomotricité et d’andragogie. Il a longtemps travaillé dans le domaine de l’éducation et de la rééducation. Il a une expérience de formateur auprès d’éducateurs, d’enseignants en formation et de parents et est actuellement responsable du service aux élèves handicapés du Cégep de Sainte Foy au Québec. Il a déjà écrit trois ouvrages dont favoriser le développement de l’enfant, psychomotricité et action éducative (Les Presses de l’Université Laval et Chronique Sociale, 1993) et Aider les enfants en difficulté d’apprentissage (Les Presses de l’Université Laval et Chronique Sociale, 1998) et des articles dans différents magazines.

20 questions pour penser le travail social : Jacques Riffault

D'une manière philosophique, J. Riffault incite à la réflexion sur ces différentes idées et sur ce que les travailleurs sociaux font de leur activité, pourquoi ils la mènent ainsi et pas autrement. Ce livre veut nous montrer que la philosophie tient une place importante dans nos professions éducatives car elles n'est pas productrice de connaissances utiles et concrètes mais sert à penser par nous-mêmes, à répondre de « l'intérieur » aux questions qui se posent à nous. Elle permet ainsi à chacun d'exercer son propre jugement. De plus, en raison du statut incertain et constamment en mouvement des métiers du travail social, on ne peut se contenter de connaissances purement utiles. La philosophie permet donc de s'interroger sur les savoirs que l'on possède dans leur rapport à la vérité, sur ce que nous faisons aux autres et si ce que nous faisons a bien un sens pour nous mêmes et pour les autres.

Connexion

Educateur spécialisé

Abonnement

Recherche