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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Ados (sé) à mon corps ; Corps et enjeu d'apparence à l'adolescence

Ados (sé) à mon corps ; Corps et enjeu d'apparence à l'adolescence

La thématique du corps et des enjeux d’apparence m’aura accompagné tout au long de cette première année de DEA. À la recherche d’un sujet pour ce travail, c’est assez naturellement que j’ai souhaité continuer à approfondir le champ de recherche qui est le mien depuis ma licence ; l’adolescence. Corps et problématique adolescente sont intimement liés, enjeux d’apparences et adolescence également. Nous souhaitons, pour débuter ce travail, effectuer un rappel historique de la question adolescente pour montrer combien la thématique du corps à l’adolescence est finalement assez récente et ce malgré l’avènement de la psychanalyse au début du 20ième siècle. L’histoire repose toujours le contexte d’un discours, c’est pourquoi ce préliminaire nous est apparu nécessaire. Nous dégagerons ensuite trois parties distinctes à notre travail. Dans un premier temps, nous verrons ce qu’il en est de la spécificité du corps à l’adolescence en tant que problématique. Nous envisagerons ensuite la problématique des enjeux de l’apparence. Pour ce faire, nous nous aiderons de la lecture et de l’analyse d’une légende ; celle de Marinus et Marina. Le cadre théorique de notre parcours, nous le trouverons dans la psychologie clinique. Son usage sera très ciblé, peu de concepts mais essentiels à la compréhension de notre recherche. Pour finir, nous « écouterons » deux fragments d’un « discours » adolescent, ceux reçus aux détours d’entretiens réalisés parallèlement à la recherche menée pour l’écriture du mémoire. Enfin, nous tenterons d’effectuer une synthèse de notre travail en tirant quelques enseignements de cette recherche, si minime soit elle.

Le terme de notre travail est maintenant là. Nous avons tenté d’esquisser une problématique du corps à l’adolescence en y intégrant les enjeux de l’apparence. Nous mesurons maintenant les limites de notre travail, tant le champ de recherche est vaste. Les limites semblent être posées dès lors qu’une discipline, et une seule, vient au secours du chercheur. Le corps est bio, socio (nous l’avons un peu vu), et psycho (nous l’avons privilégié). Mais il est aussi et surtout culture. Une recherche sur le corps culture aurait augmenté notre travail. Un travail de recherche sur l’usage du corps adolescent dans la publicité nous semble, à la lueur de notre travail, par exemple, tout à fait pertinent. L’exercice qui nous étaient confié demandait concision, et par soucis de pragmatisme nous avons respecté l’objet de notre mission ; esquisser une problématique du corps adolescent. En passant par l’histoire, la psychologie clinique, l’étude d’une légende, et deux fragments d’un discours adolescent, nous pensons avoir été aussi complet que l’espace d’une note recherche le rend possible. Terminons par Rimbaud évoquant la jeunesse (l’adolescence ?) pour refermer, cette fois-ci, définitivement notre travail. Oisive jeunesse A tout asservie, Par délicatesse J’ai perdu ma vie Ah ! que le temps vienne Où les cœurs s’éprennent Je me suis dit : laisse Et qu’on ne te voie : Et sans la promesse De plus hautes joies Que rien ne t’arrête Auguste retraite J’ai tant fait patience Qu’à jamais j’oublie ; Craintes et souffrances Aux cieux sont parties Et la soif malsaine Obscurcit mes veines A.Rimbaud. Chanson de la plus haute tour (extrait). Vers nouveaux. Mai 1872.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Dans mon parcours ainsi qu'à travers mes convictions personnelles, j'estime que l'essentiel de la vie se retrouve dans la relation à l'autre. Sartre laissait entendre que « l'enfer c'est les autres » dans sa pièce Huis Clos, selon moi le véritable enfer serait plutôt de n'être plus que le dernier de l'humanité, n'ayant plus rien à apprendre ainsi que plus rien à offrir. Mon parcours s'est davantage orienté sur les rencontres et l'étude de l'être humain. Après une scolarité littéraire et artistique, j'ai eu la possibilité d'effectuer une licence en arts visuels qui m'a permis de développer et enrichir mes techniques artistiques. La création de différents projets et sujets m'ont permis d'approfondir une certaine forme de réflexion et d'y faire véhiculer mes idéaux. C'est vers la fin de ma troisième année que je prends connaissance d'une discipline très particulière : l'art-thérapie. Intriguée, j'effectue différentes recherches et vais à la rencontre d'artthérapeutes afin de comprendre mieux ce métier encore assez inconnu.

Je décide de candidater et réussi à intégrer une formation implantée à Lille, je quitte donc Strasbourg et m'installe seule dans le nord. Mes études d'art-thérapie m'ont permis de me confronter à des publics divers tels que les autistes, les personnes âgées aux pathologies du vieillissement (psychiatriques, maladie dégénératives type Alzheimer, ...) et c'est à la suite de mon dernier stage au sein d'un E.H.P.A.D qu'une offre d'emploi m'a été proposée. Depuis deux années et demi je travaille donc au sein d'un accueil de jour pour patients atteints de la maladie d'Alzheimer et démences apparentées. Fort épanouie dans ce postulat, je constate malgré tout un intérêt croissant pour le monde du social et l'envie de découvrir différents publics. J'ai donc envisagé de reprendre des études afin de m'accorder une nouvelle casquette me permettant d'avoir une autre possibilité d'accompagnement.

C'est dans cette optique que je postule donc à la formation d'éducateur spécialisé où j'ai la chance d'être acceptée. Durant deux ans, je me situe donc entre l'école, les stages mais aussi mon emploi d'art-thérapeute au sein du centre hospitalier. Il a pu être particulièrement difficile en terme de contraintes horaires de réussir à m'impliquer dans tous ces domaines mais la richesse des nouveaux apprentissages et de nouvelles rencontres m'a stimulée et m'a aidé à tenir jusqu'au bout. Dès lors, pour mon premier stage, je choisis d'aller à la rencontre d'adulte en situation de handicap vivant au sein d'un foyer de vie. Je fais alors le constat concret d'un accompagnement très différent de celui que j'amène dans mon premier métier. Le quotidien et l'informel font partie des éléments qui, même en y étant consciente, me surprennent et nécessite des capacités d'adaptation de ma part. Mon deuxième et dernier stage est celui lié à cet écrit, il s'agit d'un centre d'hébergement et de réinsertion social accueillant des hommes seuls de 18 à 60 ans.

C'est un choix très affirmé de ma part que de rentrer en contact avec ce public qui m'intéresse beaucoup et qui avait d'ores et déjà nourrit différents éclairages théoriques. À mon arrivée au sein de la structure, je fais l'observation de divers éléments et prends alors en compte le cadre et le contexte spécifique. J'utilise beaucoup de mon temps à communiquer avec les hébergés, quelque fois la relation est très longue a établir mais de la confiance peut en ressortir. De ces échanges, j'établis là aussi différents constats qui consolident mon diagnostic sur la situation et m'amènent sur un projet de création et développement d'un atelier d'expression musical. Je construis et conserve ce projet jusqu'à la fin de mon stage.

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