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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

La juste distance dans la relation éducative

La juste distance dans la relation éducative

Je présenterai pour commencer ce qui pour moi constitue ma propre posture éducative ou du moins celle vers laquelle je souhaite tendre. Nous traiterons ainsi de l’implication de l’éducateur et de la distinction entre le personnel et le professionnel, d’une vision Rogerienne de la posture éducative, et d’un positionnement clinique de l’éducateur, prenant en compte le sujet dans sa dynamique et dans le cadre de ses ressources interculturelles. Dans une seconde partie nous nous intéresserons aux jeux relationnels qui sont au coeur de la relation éducative. Nous questionnerons ainsi ce que sont les demandes de la personne et comment l’éducateur doit les prendre en compte. Nous aborderons la question du transfert, des projections et résistances qui s’opèrent dans la relation et analyserons les interactions qui s’y jouent en terme de dons et contre dons.

Afin de traiter de l’idée d’une juste distance dans la relation éducative j’ai donc été amené, dans un premier temps, à présenter la posture éducative vers laquelle je souhaite tendre. Partant du postulat que l’éducateur doit nécessairement s’impliquer dans les situations qu’il accompagne, et faire preuve d’engagement lorsqu’il évolue dans des quartiers dits sensibles, nous avons vu comment, malgré cette implication, une distinction entre son être personnel et son être professionnel doit s’opérer, et ainsi favoriser chez l’éducateur, une distanciation et une capacité d’analyse de son quotidien. C’est en étant attentif à développer une attitude favorisant l’établissement d’une relation d’aide, comme, par exemple celle développée par Carl R. ROGERS, faite d’empathie, de congruence et d’une considération positive de la personne, que l’éducateur peut adopter une posture éducative bienveillante.

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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Quelle est la place de la dimension éducative en IOE, quand l’évaluation du danger est sous tendue par un projet de placement du jeune mineur ?
Ces réflexions m’ont conduites à centrer ce mémoire autour de la question suivante : Quelle est la place de la dimension éducative en IOE, quand l’évaluation du danger est sous tendue par un projet de placement du jeune mineur ? Trois témoignages sur ces temps d’investigation feront l’objet d’un développement. Ils ont guidé cette réflexion : Jonathan dont la décision de placement a fait progressivement son chemin, Melissa et sa mère toutes deux demandeuses d’une séparation et Alexa qui formulait une demande explicite de son placement. Dans un premier temps, il m’a semblé nécessaire de définir la notion de danger, et de comprendre ce que recouvrent les termes de protection et de placement. Dans un deuxième temps, la présentation du SIOE mettra en évidence la mission de l’éducateur dans le cadre de l’investigation; nous dégagerons une définition de la dimension éducative. Les deux exemples cliniques seront présentés en montrant la fonction de l’évaluation du danger encouru par le jeune mineur conduisant à son projet de placement et les enjeux éducatifs de cette démarche. Enfin, dans un troisième temps, je développerai le projet d'intervention élaboré à l’attention d'Alexa pour qui j’ai été en co-référence dans le cadre d’une mesure d’IOE suivie d’une mesure d’AEMO. Chaque situation nécessite l’élaboration d’un projet d'intervention, individuel, construit en fonction des spécificités de la situation vécue. C’est d’ailleurs ce que je vais montrer en présentant le projet élaboré au fil de cette mesure.
Prise en charge des personnes en situation de grande exclusion en CHRS
La question des sans domicile fixe (SDF) a provoqué une vive attention des médias cette année. Attention qui a été nourrie par l'action vive des militants de l’association « Les enfants de Don Quichotte ». Ce mouvement a su interpeller l’opinion publique en donnant plus de visibilité à la situation des SDF et de fait à la réalité de l'insuffisance de logements sociaux et d’hébergements dans les grandes villes de France. Cet alignement militaire des tentes pour les SDF sur les berges du canal St Martin à Paris reste pour tous une image choc. Cet effet médiatique témoigne bien du regard régulier et répétitif chaque année de notre société face à la problématique des SDF. En effet chaque année, aux prémices de l'hiver fleurissent les articles de presse et reportages sur cette problématique et chaque année, les pouvoirs publics nous parlent d'urgence sociale. Pourtant cette urgence dure puisque non résolue. Il est par ailleurs difficile de chiffrer précisément le nombre de personnes sans domicile fixe en France. Le fait que certains d’entre eux se cachent, ont disparu depuis longtemps ou vivent dans des lieux peu propices aux investigations statistiques empêche de réaliser ce comptage précis. Ainsi certaines statistiques comptent les SDF de façon la plus large possible englobant les « mal logés». D’autres s’intéressent plus précisément au nombre de personnes en situation de grande exclusion appelé communément SDF.
le contexte de l'emploi en france met une partie de la jeunesse en danger
J’ai mis à profit mes trois années de formation pour comprendre comment l’exclusion touche les individus, et cela dans une approche multidimensionnelle ; c'est-à-dire ne pas uniquement me focaliser sur les situations d’exclusion, mais sur les processus qui ont conduit les individus à ces situations. Pour cela les apports théoriques des différentes disciplines (économie, sociologie, droit, …) m’ont été nécessaires pour faire constamment un lien avec la pratique que j’ai pu exercer sur les terrains de stage, et ainsi mieux articuler le sens du travail éducatif dans une approche pluridisciplinaire. De ce fait, j’ai pu aborder ma première année de formation en effectuant mon stage de découverte au SAMU SOCIAL de Lille. Celui-ci s’inscrit dans un groupement d’association contre l’exclusion appelé CMAO (Coordination Mobile d’Accueil et d’Orientation) et intervient au titre de l’urgence sociale. Sa mission première est de résoudre la problématique de l’hébergement dans le cadre d’un accueil d’urgence.
L'internat pour jeunes sourds : un lieu pour s'entendre ?

C’est tout naturellement que je suis entrée en formation d’éducateur spécialisé. Mes activités d’enfant et d’adolescente, l’éducation que j’ai reçue m’y ont conduite avec évidence. Ma famille m’a transmis une ouverture d’esprit certaine et surtout une grande curiosité du monde qui nous entoure et des gens qui y vivent. De nombreux voyages et des relations multi-culturelles m’ont amenée à appréhender naturellement la différence, à l’accepter et à m’en enrichir. C’est, sans aucun doute, cet aspect de mon éducation qui m’a donné l’envie de m’orienter vers une profession sociale. Le fait d’avoir beaucoup travaillé en colonie de vacances et d’avoir eu l’occasion d’encadrer des enfants atteints de maladies ou de handicaps mentaux (dans le cadre d’une activité équestre) et, de ce fait, de côtoyer des éducateurs spécialisés, m’a fait choisir, plus particulièrement, ce métier. Avant d’entrer à l’IRTESS de Dijon, je m’étais fixé un parcours de formation.

Je souhaitais tout d’abord travailler auprès d’adultes atteints de handicap mental (pour avoir déjà côtoyé des enfants déficients mentaux, je m’interrogeais sur ce que leur proposaient les services médico-sociaux lorsqu’ils devenaient adultes). Ensuite, j’étais attirée par la communauté sourde que je connaissais déjà pour pratiquer la Langue des Signes Française (LSF) en association, depuis plusieurs années. Touchée par la problématique des enfants handicapés en général, et des sourds en particulier, ce n’est pas par hasard que je m’étais fixé comme objectif de travailler dans une institution pour jeunes sourds lors du stage long. Outre ma connaissance de leur langue et de leur communauté, je souhaitais mieux connaître le parcours de vie (et de développement) des personnes sourdes que je ne côtoyais qu’adultes.

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