Aménager l'espace : Pourquoi ? Comment ?
Pour FREUD, le jeu relève d’une activité psychique à valeur défensive puisque c’est en observant son petit-fils de dix mois, jouant avec une ficelle au bout de laquelle était attachée une bobine, FREUD comprend comment cette action de va et vient que son petit-fils a verbalisé « fort (partir) da ! (voilà) » est venu compenser symboliquement le départ de sa mère. De ce fait, l’enfant est devenu capable d’accepter la séparation d’avec sa mère à partir du moment où il a pu l’évoquer à travers son jeu.
Pour WINNICOTT, pour faire face à la tension que peut provoquer la réalité, l’enfant met en place une « zone intermédiaire d’expérience » L’enfant va se saisir du jeu pour échanger des informations extérieures sans être atteint de façon directe. Cette zone de « transit » permet alors au jeu de toujours se situer entre deux positions : entre réel et imaginaire, entre repère et découverte, entre règle et liberté.