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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

Adolescence aux Samoa de M. MEAD

Adolescence aux Samoa de M. MEAD

Margaret Mead (1901-1978) est une anthropologue qui fait parti de l’école nord américaine, spécialiste des cultures du pacifique. Elle passe son enfance dans un milieu familiarisé avec les sciences sociales, elle suit des études de psychologie et d’anthropologie, puis devient professeur associé et conservateur à l’Américan museum of natural history.

Margaret Mead démontre avec sa thèse qu’il n’est pas dans la nature humaine d’être en crise lors du passage à l’âge adulte, et par conséquent que la personnalité d’un individu est formée par la culture. Ses travaux, ainsi que ceux de R. Benedict, affinent le concept de culture développé par F. Boas, en s’appuyant explicitement sur la psychologie de la gestalt.

Catégorie: Fiche de lecture Educateur spécialisé
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Documents associés

Les vilains petits canards

Présentation de l’ouvrage et de son contexte

Pour ce travail, mon intérêt s’est porté sur le dernier ouvrage de Boris Cyrulnik, Les vilains petits canards, paru en février 2001 chez Odile Jacob. Boris Cyrulnik est né en 1937 à Bordeaux. Sa vie bascule en 1943, lorsqu’il est arrêté avec sa famille par la Gestapo et conduit à Drancy. Agé de six ans, il réussira à fuir, alors que ses parents sont déportés. Cet épisode douloureux de son histoire, l’auteur l’a longtemps gardé intime. Les médias s’en sont emparé lorsque dans les années 90, il a souhaité faire remettre la médaille des Justes à une femme qui, en le cachant durant trois jours, lui a sauvé la vie après son évasion. C’est à partir de ce drame que vont se déterminer ses choix professionnels (Cyrulnik parle de son "étoile du berger".)

Après des études de médecine, il devient neuropsychiatre, psychologue et psychanalyste. Sa volonté de comprendre et de "réparer d’autres humains" l’amène à franchir les barrières des disciplines, faisant notamment appel à l’éthologie. Il compte parmi les pionniers de l’éthologie humaine et dirige aujourd’hui un groupe de recherche en éthologie clinique à l’université de Toulon-La Seyne. C’est peut-être dans son vécu qu’est apparu l’intérêt de Cyrulnik pour le concept de résilience ; il est aujourd’hui le premier en France à s’atteler à ce principe déjà largement travaillé aux Etats-Unis. Le mot provient du latin resalire (re-sauter). En physique, ce terme décrit la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale.

Passé dans le vocabulaire de la psychologie, il définit la capacité à vivre, à se développer en dépit des adversités. Dans Un merveilleux malheur, l’auteur s’interrogeait sur les "processus de réparation de soi" inventés par les surveillants des camps de la mort ; dans Les vilains petits canards, il explique comment ces processus se mettent en place dès avant la naissance et permettent de se reconstruire après une blessure. Dans un style métaphorique, suivant un cheminement non linéaire, l’auteur met en scène le concept dans ces deux aspects de résistance à la destruction et de reconstruction d’une "vie valant la peine", étayant son propos de considérations théorique et d’exemples cliniques ou historiques.

J’ai mal à ma mère : approche thérapeutique du carencé relationnel.Michel LEMAY

Michel LEMAY est né en France en 1931. Il est psychiatre, Docteur es Lettres, professeur de psychiatrie à la Faculté de Médecine de l’Université de Montréal. Après avoir travaillé comme éducateur spécialisé, il est devenu médecin puis psychiatre tout en entreprenant une formation comme psychanalyste et psychodramatiste. Il a été directeur de l’école d’éducateurs spécialisés de Bretagne et directeur du CMPP de Rennes. En 1973, il est parti au Québec où, professeur de psychiatrie, il est devenu responsable de l’enseignement de la pédopsychiatrie à l’Université de Montréal puis Directeur de la clinique spécialisée de l’autisme à l’hôpital Sainte Justine à Montréal. Ses intérêts tournés d’abord vers les domaines de la délinquance juvénile et des carences relationnelles se sont à présent dirigés vers l’autisme et les troubles précoces de l’identité.

Penser la sanction, les grands textes : Erick Prairat

1) Le thème L’ouvrage s’intéresse à la sanction, réprimande et récompense, mais ici les différents auteurs s’attacheront plus à la punition, même si la récompense est importante dans la relation éducative. Le terme de sanction est défini ainsi : « C’est l’acte par lequel un éducateur répond à un comportement qui porte atteinte aux normes, aux valeurs ou aux personnes d’un groupe constitué »

Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner

Le concept de résilience dit que donner de l’affection à un enfant abandonné peut lui permettre de « renaître ». Au bout d’un an, placé dans une famille d’accueil affectueuse et attentive, ses synapses repoussent comme primevères au printemps, son  néocortex est « regonflé », images à l’appui. Cette atrophie des orphelins mis en isolation sensorielle, comme leur résilience ultérieure, sont des preuves de la plasticité neuronale et corticale. Le plus important n’est pas que des neurones puissent repousser, mais qu’ils s’interconnectent. Un neurone isolé ne sert à rien. L’intelligence, la sensibilité, l’empathie, toutes les fonctions psychiques dépendent du degré d’interconnection et de vivacité des neurones.                                

Contrairement à ce que disent les Media, la plus grande maltraitance n’est pas physique mais liée à une carence affective. Celle-ci fait des ravages silencieux. L’enfant n’est pas mal traité, ni agressé. Il est juste seul.

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