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Educateur spécialisé

L'éducateur spécialisé est un travailleur social qui participe à l'éducation d'enfants et d'adolescents dits inadaptés. Il soutient aussi des adultes présentant des déficiences physiques et/ou psychiques pour les aider à retrouver de l'autonomie.

L'accompanement social : facteur d'intégration ?

L'accompanement social : facteur d'intégration ?

Introduction 3

Première partie 6 1. Présentation du service 6 1.1. Présentation de l'association 6 1.2.Définition des C. H. R. S. 8 1.2.1.Les missions des CHRS : 9 1.2.2.Les publics accueillis : 9 1.3.Présentation du CHRS du CAPS 10 1.3.2.Fonctionnement 11 1.3.3.la gestion du C. H. R.S : 13 1.3.4.Le financement : 13 1.4.L'admission en C. H. R. S. 13 2.Le processus d'admission 14 2.1.La réunion d'information : 14 2.2.Le premier entretien : 16 2.3.Deuxième entretien : 18

2ème partie 20 1.Définition de l'Accompagnement Social 20 1.1.Définition générale 21 2.La construction identitaire 24 3.La notion de citoyenneté 28 4.L'autonomie 31 5.L'adaptation 35 6.L'insertion 37

3ème partie 44 1.L'accompagnement collectif 44 1.1.Actions liées au logement 45 1.2.La convivialité 45 2.L'accompagnement individualisé 46 2.1.Ethique de l'intervention 48 2.2.La relation de confiance 49 2.3.Le contrat 52 2.4.L'orientation vers l'extérieur 55 2.5.L'entretien 58 2.5.1. Le cadre de l’entretien 58 2.5.2.L’observation 59 2.5.3.L’écoute 60 3.Le référent : 61 4.Spécificité de l'éducateur spécialisé 64 L'accompagnement social : facteur d'intégration ? 66 1.L'éducation des adultes 66 2.Le "faire autrement" 72 3.Limites de l'accompagnement social 74

Conclusion 79

Bibliographie : 82

ANNEXES I Le programme TRACE II La pyramide de Maslow III Le Contrat d’occupation personnalisé IV Statistiques du chômage

Catégorie: Mémoire Educateur spécialisé
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L'inceste, mieux comprendre, pour mieux intervenir.

Introduction Août 1998, je fais les derniers préparatifs avant de partir en camp d’été, avec quelques garçons de l’établissement et mon collègue de travail. La Directrice de l’époque nous demande de la rejoindre dans son bureau, car un changement doit se faire dans l’effectif des jeunes. En effet, elle nous signifie qu’un garçon de douze ans doit arriver dans quelques heures à la gare. Je lui demande tout naturellement quelques renseignements concernant ce garçon. Ses réponses me font l’effet d’une « douche glacée ». Ce jeune est admis en urgence, car les services de l’A.S.E. ont fait un signalement pour « abus sexuels sur mineur de moins de quinze ans, par personne ayant autorité sur ledit mineur ». En d’autres termes, cet enfant a été victime d’inceste.

La situation est urgente et ne peut permettre la mise en place du protocole d’accueil habituellement usité. Un silence pesant s’est installé dans le bureau… Indescriptible, personne ne dit mot. Chacun est (peut-être) entrain de chercher ce qu’il va pouvoir dire… Mais que dire, à une victime de l’inceste ? Comment et faut-il aborder le sujet d’emblée ? Qu’allais-je faire avec lui durant ces dix jours de vacances à passer en sa compagnie ? Comment l’aider à « porter » ce poids ?… Je pourrais ainsi lister un répertoire de questions qui m’étaient venues à ce moment là. Mais c’est sur la route et en sa présence que j’ai compris que ce n’était pas tant de savoir quelles actions éducatives étaient à mettre en place qui me posait problème, mais qu’il s’agissait de moi, de ce que je pouvais ressentir face à cette situation. Les images qui venaient à mon esprit étaient insoutenables. Je ne savais pas comment « regarder » cet adolescent. Pour la première fois, je ne savais pas su me situer professionnellement car un « malaise profond » vis à vis de cette situation entravait mon action. Ainsi, ma recherche tentera-t-elle de cerner et de comprendre ce qui est en jeu dans la relation d’aide au public victime de violences sexuelles, avec pour objectif une utilisation de ces données, tant dans ma réflexion que dans ma pratique. De ce fait, mon étude, au delà de l’intérêt sociologique et théorique, met en évidence des enjeux professionnels qui méritent à la fois réflexion et approfondissement. Aussi, mes préoccupations d’ordre professionnelle constitueront-elles les tenants et les aboutissants de ma recherche.

A noter que le travail de théorisation est alimenté à chaque phase de mon travail par des éléments directement liés aux besoins des publics concernés et/ou à mes actions. De plus, ces apports théoriques permettront de « nourrir » des éventuels débats, réflexions, autour des pistes qu’elles suggère, pour une action plus efficace. Mon mémoire de fin d’études, n’est pas le lieu d’une évaluation du travail social, ni celui de plaidoyer ou de polémiquer sur telle ou telle institution, ou telle ou telle profession. Ainsi, tenterais-je à partir de ma propre expérience, d’identifier les raisons pour lesquelles un malaise « trouble et profond » surgi, face à une situation d’inceste. Il ne s’agit pas de savoir, uniquement ce qu’est l’inceste, bien que cela soit nécessaire de manière théorique, mais bien au delà de l’identification de ces situations, tenter de mieux me situer, pour mieux intervenir… Tenter de « balayer » mes a priori, mes préjugés.

Septembre 1986, le livre d’Eva Thomas, « Le viol du silence »·, est publié : témoignage émouvant et poignant d’une femme victime d’inceste à l’âge de quinze ans. Apporté par une victime, ce témoignage met à nu du ressenti et non une approche théorique à distance. Pour la première fois en France, le voile du silence est levé sur un sujet aussi tabou, les valeurs fondamentales sociales ébranlées et les discours forcément passionnels. Personne n’est indifférent, choqué, outré, curieux, compatissant, ce « séisme » provoque une résonance en chacun de nous. L’été 1988, meurtrier, on se souvient des enfants retrouvés assassinés après avoir été violés, n’a fait qu’amplifier cette prise de conscience collective et médiatique des dangers encourus par les enfants. En mars 1989, l’émission télévisée « Médiations », de François De Closets, est consacrée au thème de l’inceste, une première : de nombreuses femmes témoignent et livrent leur vérité au grand public, choqué, mais parfois incrédule, doutant d’une réalité insupportable. 

Vulnérabilité et représentations. Quelle articulation dans les pratiques éducatives?

Durant ces trois années de formation j’aurai eu l’occasion de voir les familles des deux côtés du miroir. En effet, mes deux premiers stages se sont effectués l’un en Institut de Rééducation et l’autre en Centre de Rééducation Fonctionnelle. Les deux populations accueillies dans ces établissements, très différentes et touchées par des problématiques très opposées, m’ont permis de travailler en priorité avec les enfants. Je me suis forgée des représentations concernant les parents de ces enfants. Ces représentations n’étaient nullement fondées sur la réalité, il s’agissait de ce que je pouvais imaginer de ces parents en fonction des enfants que j’avais en face de moi quotidiennement. Durant ces deux fois trois mois de stage, je n’ai eu que très rarement affaire aux parents, si ce n’est les vendredis et les dimanches soirs pour le départ et le retour des enfants. C’est dire si mes représentations étaient uniquement fondées sur mes propres fantasmes. Ces parents ne pouvaient être que de « mauvais » parents pour infliger « tant de choses » à leurs enfants. Lors de mon troisième stage, stage de neuf mois, j’ai eu l’occasion de travailler au plus près des parents. J’ai en effet, effectué ce stage dans un service d’Action Educative en Milieu Ouvert. C’est là que j’ai pu voir les parents, les familles de l’autre côté du miroir. J’ai débuté ce stage avec les représentations que je m’étais faites durant les deux premiers stages.

De ce fait, je suis restée en retrait pendant un certain temps, ne me laissant pas aller à écouter les sentiments que je pouvais ressentir face à ces parents qui étaient « forcément mauvais ». Puis, petit à petit j’ai dû me rendre à l’évidence, ces parents ne sont pas « seulement mauvais », ils ne commettent pas d’actes forcément gratuits envers leurs enfants, simplement, ils sont au moins autant que leurs enfants en souffrance. J’ai, de ce fait, sensiblement, au fil du temps, nuancé ma façon de voir les familles, et je me suis laissée aller à écouter ce que je ressentais face à des personnes souvent en grande difficulté mais pourtant terriblement humaines. Après quelques mois de stage je me suis interrogée sur le fait que j’ai découvert ces familles sous un autre jour car j’ai eu l’occasion de travailler auprès d’elles. Mais qu’en aurait-il été si je n’avais pas eu cette opportunité ? C’est pour cette raison que j’ai commencé à m’intéresser aux différentes représentations que peuvent avoir les personnes qui interviennent auprès de ces familles que l’on dit « vulnérables » du simple fait de l’intervention du social auprès d’elles. J’ai en effet constaté que travailler en partenariat avec les différents acteurs sociaux qui peuvent être amenés à intervenir dans les familles (et ils peuvent parfois être nombreux) n’est pas toujours facile, car nous intervenons tous avec nos propres représentations de la famille idéale. Viennent s’ajouter à ces représentations les normes sociales qui elles aussi imprègnent les acteurs sociaux et interviennent dans leur pratique.

 

Les nouveaux pères
La société, depuis quelques années, évolue très rapidement. Il existe un domaine où cette évolution est tout aussi rapide, c’est celui de la famille. Nous assistons aujourd’hui à une modification de la cellule parentale, modification toute récente et qui n’en est encore qu’à ses débuts. Ce changement est le résultat de plusieurs facteurs, industrialisation, émancipation et travail des femmes, métissage culturel, changement au niveau législatif… Aujourd’hui il existe plusieurs façons d’être parents. Il y a les couples mariés, les couples divorcés, les femmes ou les hommes (monoparentalité) qui élèvent seuls leurs enfants et les couples homoparentaux, pour qui il reste du chemin à parcourir d’un point de vue légal.
Stigmatisation et Handicap

J’ai choisi de porter un regard sur la question de la stigmatisation des personnes en situation de handicap en Guadeloupe dans le milieu professionnel ordinaire il s’agit pour moi :

  • D’une part, de tenter de trouver des réponses cohérentes aux comportements et regards discriminatoires que l’on porte aux personnes en situation de handicap en général et plus particulièrement dans le milieu professionnel ordinaire.
  • D’autre part, de comprendre les raisons qui font que la personne en situation de handicap suscite diversement des sentiments de répulsion, de crainte, voire d’hostilité ; comme si elle violait les valeurs dominantes.

On peut dès lors se demander :

  • Pourquoi ces personnes ne sont pas considérées sur leur lieu de travail ?
  • En quoi leur situation de handicap suscite autant d’appréhension ?

C’est une occasion qui m’est offerte de concevoir un écrit qui visera à transformer les mentalités ainsi que la vision que l’on porte sur le handicap ce qui peut constituer un frein à leur insertion professionnelle.

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