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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

L'Accompagnement Social Lié au Logement

L'Accompagnement Social Lié au Logement

Le droit au logement se traduit dans le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées. Il en définit les modalités d’application à travers l’Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL) grâce au concours des Commissions Locales de l’Habitat, qui missionnent les associations agrées pour établir un ASLL. Au sein de l’Entraide Protestante, l’ASLL soutien le droit au logement pour les plus démunis par l’intermédiaire des mesures d’accès, de maintien et d’aide à la recherche de logement. L’ASLL est une mesure volontaire qui repose sur la confiance et l’engagement réciproque entre accompagnant et accompagné. Différents outils sont mis à profit pour que la famille soit accompagnée dans ses démarches administratives, la recherche, l’appropriation et la maîtrise de son budget logement, afin que le droit au logement soit mis en œuvre et que la famille s’y retrouve en gagnant son autonomie. Lors de mon implication au sein de cette association et du service d’ASLL, j’ai pu, dans mes rencontres avec les familles, dans la recherche de logement, découvrir l’ampleur des difficultés que l’on peut être amené à rencontrer lorsque l’on ne rassemble pas toutes les conditions demandées par la plupart des bailleurs et dans le contexte actuel de crise du logement. Un accompagnement social peut ainsi être efficace pour ses personnes malgré les difficultés rencontrées.

Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

Evaluation des principales mesures d’hygiène dans une épicerie solidaire
L’Epicerie, une solidarité qui se distingue du traitement social habituel En 2005, à partir d’une étude sur les besoins alimentaires et la précarité sur le territoire de Bordeaux Sud, le projet d’épicerie solidaire a émergé avec l’intention de construire une solidarité dans le domaine de l’alimentation soucieuse de préserver la dignité des personnes bénéficiaires tout en leur permettant d’être acteurs et de participer à ce projet. En 2006, un collectif d’associations, le Foyer pour tous, le Foyer fraternel et le Diaconat de Bordeaux, créent l’association l’Epicerie qui ouvre ses portes en 2008. Véritable épicerie de quartier ouverte à tous, l'épicerie est un lieu unique où tout le monde peut faire ses courses, que l’on soit bénéficiaire d’une aide ou non, ce qui favorise la mixité sociale. Elle n’est cependant pas habilitée à distribuer les aides, celles-ci s’obtiennent auprès du Conseil Général par l’intermédiaire d’un travailleur social de la CARSAT, des MDSI, du CCAS et de la Mission Locale pour les jeunes. Le principe est simple, le travailleur social sollicite un montant d’aides auprès du Conseil Général, en fonction de la situation de la personne. Une fois l’aide octroyée, celle-ci est directement versée à l’Epicerie et à chaque passage en caisse, le bénéficiaire réglera lui-même la moitié du montant de ses courses, l’autre étant prélevée sur son aide. Des associations achètent aussi pour leurs adhérents des bons d’achat à l’Epicerie. Au-delà d’un accès à une alimentation de qualité, cette association a aussi un objectif d’intégration sociale en permettant à ses adhérents de devenir bénévoles. L’Epicerie, c’est aujourd’hui plus de 1000 adhérents faisant partis des quartiers de Saint-Michel, Saint-Augustin, Bastide, Saint-Jean et Bordeaux Centre. Son fonctionnement repose aujourd’hui sur 3 salariés à temps plein, la Coordinatrice Mme Martin en CDI, une Conseillère en Economie Sociale et Familiale en CDD et une Responsable des Ventes en CDD, et sur 59 adhérents qui participent concrètement au projet collectif de l’Epicerie en tant que bénévoles. Dans cette même optique de socialisation et de revalorisation, des ateliers de cuisine sont proposés ainsi que d’autres ateliers tels que le jardinage, le Lombricompost et la couture. Des places de spectacle sont aussi offertes gracieusement aux adhérents pour leur permettre un accès à la culture. Enfin, tous les mercredis, un assistant social et une infirmière répondent aux questions concernant les démarches de soin et administratives d’aide. Ces consultations sont individualisées, anonymes et gratuites.
Rapport de stage : UNAF et UDAF

Aujourd’hui, nous parlons de société de consommation car notre société favorise l’endettement voire le surendettement avec la facilité qu’impliquent les crédits à la consommation. Ainsi l’évolution de notre société a fait émerger des catégories sociales de plus en plus fragilisées. Les personnes les plus vulnérables sont les premières cibles de ces crédits qui souvent cumulés aboutissent à une situation financière difficile avec un taux d’endettement trop important. L’Union Départementale des Associations Familiales avec ses services de tutelles intervient dans ces cas de crise pour tenter de rééquilibrer le budget de ces ménages qui nécessitent d’être protégés par une mesure judiciaire afin d’éviter une situation plus dramatique pouvant les entraîner vers une exclusion, une marginalisation. Ainsi, 80 000 familles et personnes sont confiées aux services de tutelle des UDAF. Les personnes les plus concernées sont les personnes âgées, handicapées, celles exclus du travail, avec peu de ressources, en grande difficulté financière mais aussi sociale par une accumulation de problématiques.

UDAF - service de Tutelles Prestations Sociales

La France fait partie des pays développés. Une large majorité de la population a reçu une éducation scolaire, qui permet d’accéder à l’autonomie. L’autonomie est une valeur importante aux yeux de tous, mais c’est un vaste mot qu’il convient toujours de définir dans un cadre plus précis : autonomie financière, autonomie pour les déplacements dans les transports en commun... Ce terme d’autonomie nous renvoie aux problèmes de la dépendance et des incapacités, en somme, du handicap. Celui-ci peut apparaître sous trois formes : Physique, intellectuel ou social, et nécessite une prise en charge adaptée. A l’âge de la majorité, l’apprentissage de l’autonomie a normalement été suffisant pour que ce nouvel adulte s’assume. Toute personne majeure est en principe capable. Cependant, ce n’est pas toujours le cas. Une défaillance de l’autonomie apparaît comme un frein à la capacité à s’assumer seul. L’altération des facultés personnelles expose l’individu à ne plus pourvoir à ses intérêts. La prodigalité expose à tomber dans le besoin et à ne plus pouvoir exécuter ses obligations familiales. Aussi existe-t-il des lois pour pouvoir intervenir auprès de ces personnes qui se mettent en péril : - La loi de 1966, qui encadre les mesures de Tutelles aux Prestations Sociales, - La loi de 1968, qui encadre les mesures de Tutelles aux Majeurs Protégés. Il s’agit de deux mesures ayant des objectifs très différents. La tutelle aux majeurs protégés possède différents niveaux : la sauvegarde de justice, la curatelle et la tutelle; que l’on applique selon les capacités de l’individu et son besoin de protection. La tutelle aux prestations sociales a une visée éducative et doit permettre au majeur de développer son autonomie sociale et budgétaire. Dans une grande majorité des cas, la gestion des mesures de protections est confiée à la famille ou à un proche. Cependant, lorsque la famille en est incapable (en conflit avec le majeur, de moralité douteuse...), le juge décide de confier cette mission à des professionnels de la gestion de tutelle : personnes physiques ou morales (ces derniers nomment alors des délégués à la tutelle). L’UDAF est la plus grosse structure de gestion de tutelle de France. Cette mission lui incombe de par l’article 3 du code de la famille : “l’UDAF peut gérer tout service d’intérêt familial dont les pouvoirs publics estimeront devoir lui confier la charge.” Des services de travailleurs sociaux et juristes sont chargés de gérer les mesures de tutelles et d’accompagner les individus. Aussi, je présenterai en premier lieu l’UDAF, ses origines, ses missions, puis l’UDAF de la Haute Vienne en particulier. Il apparaît intéressant de se pencher par la suite sur les spécificités des interventions en Tutelles aux Prestations Sociales. Tantôt faire avec, tantôt faire pour, il est difficile de savoir se positionner dans l’exercice de la mesure : c’est là toute la complexité du travail du délégué à la tutelle. Ce point particulier me paraît indispensable à garder en filigrane au long de ce travail de rédaction. Enfin, ayant mené une action professionnelle, je présenterai la famille auprès de laquelle j’ai effectué mon intervention, les objectifs fixés et les résultats obtenus. Cette dernière partie apparaît comme un exemple d’intervention d’un délégué à la tutelle, où les notions d’assistanat et d’éducatif s’entrecroisent, comme inévitablement liées.

Stage à l'ATIS
Actuellement, plus de 700 000 personnes, soit plus de 1% de la population française, se trouve sous un régime de protection juridique. Le nombre de mesures prononcées, depuis plusieurs années, enregistre une croissance régulière et soutenue. A ce rythme, il devrait dépasser 1 million en 2010. Un chiffre qui interpelle, sachant que ces mesures sont privatives de libertés et restrictives de droits. Pourtant la France fait partie des pays développés et riches où l’éducation mène à la socialisation, à l’autonomie. A 18 ans, l’âge de la majorité, toute personne est reconnue capable, légalement, d’exercer tous ses droits civils. Cependant, ce n’est pas toujours le cas, ce qui nous renvoie aux problèmes de la dépendance et des incapacités, en somme du handicap.

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