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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Comment les pères, après une perte d'emploi, peuvent affirmer et assurer leur paternité

Comment les pères, après une perte d'emploi, peuvent affirmer et assurer leur paternité Mai 68 : une crise de société contemporaine majeure dont les effets sont nettement perceptibles dès 1960. Au nombre des facteurs, nous pouvons relever celui de la permissivité dont bénéficie sans cesse les jeunes, tandis que les familles sont ébranlées et que la révolution sexuelle se développe. Le père, mais aussi la mère, sont conduits à abandonner largement leur autorité et leur rôle éducatif en même temps qu’ils dévoilent leurs inquiétudes par rapport à leurs situations et leurs emplois. Il est vrai que l’activité économique a marqué un certain ralentissement aux environ de 1966. Leurs enfants peuvent donc ressentir assez aisément un sentiment de mal être et de révolte face à un avenir qui se dessine de manière incertaine. Mai 68 a donc été une date capitale pour l’Autorité puisqu’il a produit des changements considérables dans les mentalités et les mœurs ; les plus manifestes ayant été dans la famille. Les tensions entre générations ont été souvent très dures et les parents laissés dans le plus grand désarroi par une contestation difficile à comprendre. Pourtant, les effets de la liberté individuelle ont été très rapides et visibles dans la décennie suivante. Au plan du droit, dès 1970, on parle d’autorité parentale. La mère est alors garante devant la loi, autant que le père et avec lui, des droits de l’enfant et de son avenir. Certains s’interrogent pourtant devant les dégâts chez les jeunes, d’une éducation qui aurait lâché la bride à tous les désirs : ils proposeraient de faire marche arrière et de refonder l’avenir sur des valeurs classiques qu’ils jugent universelles : discipline, effort, mérite, respect de la hiérarchie.

Le pater familias est mort, au moins pour le législateur et pour la majorité des familles, mais selon C. Sellenet, quelque chose de nouveau est en train de naître : le printemps des pères. Le père seul pourvoyeur de revenus n’existant plus et la notion de chef de famille ayant disparu, ils doivent désormais négocier avec leurs enfants. La notion « d’intérêt » de l’enfant est en effet entrée en force dans les mentalités. C’est un changement pour ces pères, un virage qu’ils vont devoir incorporer à leur identité paternelle. Ils sont donc en pleine redéfinition mais c’est sans compter les aléas de la vie comme la perte d’emploi, qui peuvent à eux seuls désorganiser l’équilibre familial. Pour beaucoup, le temps de chômage n’est pas un temps vide, où ils seraient plus disponibles pour leurs enfants, mais un temps plein, saturé par les démarches, un temps imprégné des soucis personnels et d’un sentiment de disqualification. Si rien ne vient renforcer leur image de père démissionné par la société, il n’y a rien d’étonnant à ce qu’ils démissionnent à leur tour des fonctions qui leur sont attribuées. La question redondante « Ton papa, il fait quel métier ? », montre que la société les identifie encore beaucoup par le travail. Les enfants peuvent alors le reprocher à leurs pères par un comportement d’indifférence à l’autorité par exemple.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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De l'importance de l'équilibre psychologique dans l'insertion des femmes victimes de violences

Les phénomènes de violence se multiplient dans notre société. Guerres, crimes, harcèlement, humiliations, les médias nous renvoient sans cesse des images montrant sous toutes ses formes la violence dont l’homme est capable, quel que soit son statut social ou son origine ethnique. Parmi les victimes de cette violence, les femmes, qui prennent de plus en plus d’importance dans notre société, au sein de la famille comme dans le monde du travail ainsi que dans le domaine politique. Ce n’est pourtant qu’en 2000 qu’a été menée la première enquête concernant la violence faite aux femmes. Les seules statistiques alors disponibles en France ne prenaient en considération que les violences déclarées en institution. Le service des droits des femmes et le secrétariat d’Etat aux Droits des Femmes et à la Formation Professionnelle a donc commandité l’Enquête Nationale sur les Violences Envers les Femmes en France (ENVEFF) dont l’objectif était d’établir des statistiques fiables, du moins plus réalistes que les précédentes. En 1993, l’Organisation des Nations Unies définissait la violence faite aux femmes comme « tout acte de violence fondée sur l’appartenance au sexe féminin, causant ou susceptible de causer aux femmes des dommages ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, et comprenant la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de la liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée ». Parmi les diverses formes de violence faite aux femmes, on trouve la violence conjugale, qui s’exerce dans un cadre privé, reconnue seulement depuis quelques années par l’Etat.

L’après prison : réinsertion et liens sociaux
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