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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Rapport de stage dans un Centre Départemental d’Action Sociale (CDAS)

Rapport de stage dans un Centre Départemental d’Action Sociale (CDAS) Le stage d’observation que j’ai effectué du 16 novembre 2015 au 22 janvier 2016 se déroulait au Centre Départemental d’Action Sociale (CDAS) de G. J’ai bénéficié de l’accompagnement d’une référente qui exerce le métier d’Animatrice Locale d’Insertion (ALI). Au regard de cette note de stage, je présenterai dans un premier temps la structure dans laquelle j’ai effectué mon stage. Dans un second temps, j’énumèrerai les différentes missions que peut avoir un Animateur Local d’Insertion. Pour terminer, je ferai part de mes découvertes, impressions sur la fonction et confronterai mon point de vue sur le métier avant et après le stage. La mission principale de l’ALI est l’accompagnement des personnes bénéficiaires du RSA socle vers une autonomie sociale et professionnelle. Tous les bénéficiaires du RSA sont dans l’obligation de suivre un accompagnement qui peut être soit dispensé par un ALI ou par Pôle emploi. Les bénéficiaires du RSA activité n’ont pas d’obligation d’accompagnement. Les bénéficiaires du RSA socle sont dans un premier temps conviés à un entretien avec un ALI afin de définir leur référent. Ils peuvent être dirigés vers Pôle emploi (dans le cas où la personne est mobile, qu’elle a travaillé récemment ou qu’elle est disponible de suite pour travailler). Ils peuvent, autrement, être suivis par l’ALI (dans le cas où la personne est éloignée de l’emploi par souci de mobilité, de santé, de situation familiale, etc.). Dans le cadre d’un premier rendez-vous, la CAF envoie préalablement la liste des nouveaux bénéficiaires du RSA à l’ALI selon le secteur géographique du lieu d’habitation de la personne et celui-ci a la charge de prendre contact avec les usagers concernés. Il leur envoie un courrier d’invitation à un entretien ainsi qu’un questionnaire servant de trame pour l’entretien et permettant d’informer sur les droits connexes au RSA. Lors de ce rendez-vous, l’ALI prend connaissance de la situation familiale, professionnelle, personnelle, des attentes et projets de la personne et l’informe sur ses droits et devoirs. Cette rencontre (si l’ALI estime qu’il doit accompagner la personne) aboutit à la signature d’un Contrat d’Engagement Réciproque (CER) entre le professionnel et le bénéficiaire. Celui-ci reprend les objectifs de l’usager. En fonction des besoins repérés par l’ALI, celui-ci peut s’appuyer sur l’expertise sociale d’un correspondant pour traiter de problématiques particulières non liées directement à la reprise d’une activité professionnelle (assistant social, CESF, etc.). Il peut également lui conseiller des actions collectives et/ou instruire des aides financières (exemple : aide financière pour aider à financer le permis de conduire).
Catégorie: Livret V.A.E. Conseiller en économie sociale et familiale
Type de fichier: application/pdf
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Rapport de stage à l'UDAF
J’ai choisi l’Udaf comme lieu de stage car je savais grâce à ma vie personnelle (je connais quelques personnes étant sous différentes mesures à l’Udaf) que le métier de travailleur social au sein de l’Udaf avait souvent recours à la médiation (avec les familles), formation dans laquelle je me trouve. De plus, j’ai choisi ce lieu de stage par grande curiosité, pour découvrir son fonctionnement, et pour voir pour la première fois ce qu’est de travailler avec un certain public; je voulais effectivement me faire ma propre image de ce que ces métiers représentent, et me rendre compte de leur difficulté.
Rapport de stage dans une association tutélaire
Ces missions m’ont été données par la MJPM (mandataire judiciaire à la protection des majeurs) tutrice de stage et m’ont permis d’être accompagnée dans mes démarches tout en bénéficiant d’une autonomie. En effet, le MJPM étant nommé par le juge et étant responsable des personnes, mes démarches effectués ont toutes été faites sous son contrôle. Mes différentes fonctions ont été de la gestion du courrier, de le classer, de mettre au paiement (après signature du MJPM) et de traiter les demandes. Certaines demandes ont été traités personnellement par la MJPM connaissant mieux les dossiers et les démarches et étant ainsi plus amène de répondre aux attentes.
La réinsertion professionnelle des travailleurs handicapés
Les attentes de l’entreprise au regard de la population de travailleurs handicapés psychiques sont la performance et leur capacité à entretenir un relationnel adapté. Il est évident que ces personnes risquent de se trouver en difficulté face à ces exigences mais la possibilité donnée aux ESAT de proposer des mises à disposition peut permettre une adaptation progressive. Le détachement en entreprise des travailleurs handicapés est un moyen qui permet de faire évoluer positivement les représentations de l’entreprise sur le milieu protégé et également sur le handicap psychique. La fonction d’un chargé d’insertion dans les ESAT est une fonction en voie de développement, du moins sous cet intitulé et avec cette mission. Nous sommes loin de constituer une population homogène, chaque structure fait selon ses moyens et son projet d’établissement, même si les lois de 2001, instituant un projet individualisé pour chaque usager, et de 2005, pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, ont réaffirmé la vocation médico-sociale et favoriser les passerelles entre le travail protégé et le milieu ordinaire. Privilégier l’insertion suppose une démarche particulière qui complète le travail déjà réalisé en ESAT. En faire une spécificité, c’est une façon de rappeler que l’insertion ne se décrète pas, mais qu’elle s’organise, et doit se faire avec des moyens et le concours des personnes concernées. Les actions de certains établissements du milieu protégé apportent la preuve que l’insertion des travailleurs en situation de handicap psychique est possible. Il existe néanmoins une autre alternative à la réinsertion que le milieu ordinaire ou le milieu protégé, celle du soutien individualisé au travail (IPS, Individual Placement and Support) qui a été développé dans le monde anglo-saxon. Bien qu’il ait largement fait les preuves de son efficacité, supérieur aux autres pratiques, en termes de réinsertion professionnelle durable, il reste très méconnu en France. Alors que nos modèles classiques inversent le principe, c'est-à-dire qu’il s’agit d’insérer au plus vite en milieu ordinaire de travail les personnes, sans étapes préparatoires qui ne font que différer le retour au travail en milieu ordinaire. L’originalité de cette pratique repose sur l’importance donnée au soutien dans le travail. Ce soutien est apporté par un job-coach qui est défini comme un formateur et reste un intervenant externe à l’entreprise. Cependant, le soutien dans l’emploi n’est pas la solution à tous les problèmes d’insertion professionnelle. Il est nécessaire de s’appuyer sur d’autres offres de services afin d’analyser les besoins et faire un travail d’orientation car certains métiers s’apprennent. Ainsi le travail en réseau avec les partenaires sociaux est essentiel pour la complémentarité des actions.
Gestion des documents comptables
Au Cameroun aujourd’hui, le problème d’emploi semble se poser avec acuité. En effet, dans les milieux de jeunes, tout le monde semble se plaindre de la rareté de l’emploi au Cameroun, et du phénomène de parrainage. Ce dernier, peut être défini comme étant l’emploi dans les entreprises grâce à des liens particuliers avec un employé haut placé. Si nous en restons au fait de la rareté de l’emploi décrié par les jeunes, nous pouvons lui trouver une explication. En effet, après une petite étude sur le sujet, on se rend compte qu’en fait il manque plus de main d’œuvre qualifiée que de travail. Les entreprises font des offres d’emploi un peu partout maintenant, par des affiches, par la radio ou la télévision, dans des sites Internet et dans la presse. Face à cela il serait incongru de dire qu’il manque d’emploi au Cameroun! Cependant, on sait qu’au Cameroun il existe six universités d’Etat et une multitude d’institutions privées qui chaque année décernent des diplômes à des centaines d’étudiants. On se demande alors d’où vient ce problème, puisque les entreprises offrent des emplois et que les institutions d’enseignement supérieur fournissent chaque année des demandeurs d’emploi. Normalement il devrait y avoir un équilibre, et quand bien même ce marché ne serait pas équilibré, la balance ne devrait pas trop pencher d’un coté. Après une autre étude portant sur les employés dans les entreprises et les besoins des chefs d’entreprise, on se rend compte que le problème de fond est la qualification des personnes employées.

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