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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

ICAF : le manque d’hygiène personnelle et sanitaire

ICAF : le manque d’hygiène personnelle et sanitaire Après avoir analysé les besoins de l’EPE, j’ai pu constater que le foyer était confronté à un problème. En effet, on remarque facilement une dégradation de l’établissement et notamment des problèmes d’hygiène (manque de nettoyage,…) récurrents à la « Villa », partie réservée à des jeunes en semi-autonomie. Le manque d’hygiène personnelle et sanitaire n’est pas compatible avec l’objectif du placement des jeunes qui visent leur éducation et leur insertion sociale. Je me fais l’hypothèse que le fait d’améliorer les conditions d’hygiène tant au niveau personnelle qu’à la « Villa » permettrait à ces jeunes, non seulement de mieux se sentir dans leur peau mais aussi d’avoir plus de chance de se réinsérer socialement. Ainsi avant de parler de mes démarches méthodologiques pour diagnostiquer ce besoin et détailler mon projet,
Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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EP : la malnutrition des personnes âgées
De nombreux travaux mettent aujourd'hui en avant le rôle déterminant des facteurs nutritionnels pour retarder le vieillissement usuel et prévenir, ou du moins limiter la survenue des pathologies liées au vieillissement. Or, quelques études montrent que la prévalence de la malnutrition est assez élevée chez les personnes âgées. S’intéresser à leur nutrition semble donc un passage obligé vers la promotion de la santé chez cette catégorie de la population. Dans un premier temps, j’apporterai quelques éléments théoriques afin d’élargir mes connaissances sur le sujet, puis j’expliquerai par quelles démarches d’enquête j’ai pu cerner le besoin. Un bilan de mes recherches sera réalisé afin de me conduire à des propositions de solutions pour résoudre le problème observé. Dans une seconde partie, je développerai la solution la plus réalisable, détaillant alors mon projet étape par étape. Ce sera une démarche informative, permettant la prise de décision de la direction.
Espace solidaire d’alimentation et d’échanges
En France, en 2006, près de 7 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté et sont amenées à fréquenter des structures d'aide alimentaire d'urgence où la dignité s'estompe, où l'estime de soi diminue. Notre société définit l'être social comme un être productif. Le travail crée un statut social et un sentiment d'appartenance. La participation à la création de la richesse commune donne accès à la consommation; elle justifie en retour la protection de la société par l'État providence. En même temps qu'elle autorise la jouissance d'un bien, la consommation est l'expression d'un choix, l'affirmation d'une individualité. La pauvreté implique une consommation de survie, réduite à la satisfaction des besoins élémentaires : se loger, se nourrir, se vêtir. Dans notre société, l'exclu est, en partie et peut être surtout, un exclu de la consommation, c'est-à-dire du choix et du plaisir. La nourriture est un plaisir, un acte social de convivialité et de partage. Il paraît alors indispensable d'offrir à des familles démunies une forme d'aide alimentaire capable d'allier le choix, la qualité, le respect du goût, des cultures et des habitudes.
L'Accompagnement Social Lié au Logement

Le logement fait partie intégrante des besoins primaires et des besoins de protection et de sécurité . Il est la condition première de l’autonomie personnelle et familiale, de l’intégration dans la vie sociale et professionnelle. Il est porteur d’identité sociale. Se loger est un besoin élémentaire dont la satisfaction relève d’une nécessité vitale qui justifie sa reconnaissance en tant que droit. Le droit au logement est reconnu comme droit social depuis 1946. Ce droit est réaffirmé dans la loi Besson du 31 mai 1990 : "garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l'ensemble de la nation en favorisant la mise en place d’outils spécifiques (financiers et éducatifs) permettant l’accès ou le maintien des ménages dans le logement afin de freiner le processus d’exclusion. En 1998, la loi contre les exclusions renforce le dispositif de la loi Besson en rappelant l’importance du logement dans le processus d’intégration des familles. C’est la loi Besson qui consacre la notion d’Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL). Les Commissions Locales de l’Habitat de la Drôme (CLH) ont souhaité développer cet accompagnement spécifique dont les modalités de mise œuvre ont été définies dans le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD). En effet, le PDALD vise à permettre à toute personne ou famille éprouvant des difficultés financières ou sociales, d’accéder à un logement ou à s’y maintenir. L’Entraide Protestante est la seule structure locale qui offre un accompagnement social en lien avec le logement aux adultes défavorisés. L’accompagnement effectué par la conseillère en Economie Sociale et Familiale au sein du service d’ASLL vise une insertion durable et une autonomie des ménages dans leur habitat contribuant à la résolution de leurs problèmes de logement.

EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ?
Cependant, le vêtement, correspondant aux normes vestimentaires du moment, a un coût et n’est pas toujours accessible à tous. En effet, les vêtements achetés par un individu ne sont pas toujours parfaitement adaptés à sa taille et il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire un ourlet. De même, s’ils commencent à être usés ou bien si la fermeture à glissière ne fonctionne plus, il faut la changer et cet entretien a un coût élevé : entre sept et quinze euros pour faire un ourlet simple, entre huit et trente euros pour changer une fermeture à glissière2. Cela peut expliquer, en partie, pourquoi de nombreuses personnes préfèrent jeter leurs vêtements troués, abîmés plutôt que de dépenser de l’argent pour les réparer en pensant qu’ils n’ont plus aucune utilité. Si ces personnes agissent ainsi, n’est-ce pas plutôt parce qu’elles ne savent pas réparer leurs vêtements elles-mêmes ? Manquent-elles de connaissances dans ce domaine ? Auraient-elles besoin d’apprendre des techniques de couture ? Savent-elles qu’il est possible de réutiliser des vêtements abîmés pour en créer de nouveaux ? Tant de questions m’ont amené à réaliser une enquête auprès d’une association qui accueille des personnes en difficultés et qui les aide à se réinsérer socialement et dans laquelle on trouve un vestiaire social.

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