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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Quels sont les freins et les difficultés rencontrés par les SDF vieillissants pour sortir de la rue ?

Quels sont les freins et les difficultés rencontrés par les SDF vieillissants pour sortir de la rue ? Ce travail est l’aboutissement d’une année de recherche sur le sujet de la prise en charge des personnes sans domicile fixe. J’ai tout d’abord été interpellée, en tant que citoyenne, par des situations de vie. Comment une personne, à un moment de son parcours, va se trouver dans une situation telle qu’elle n’aura pas d’autre choix que de vivre dans la rue ? Quelles aides a-t-elle à sa disposition ? Quelles sont les mesures politiques envisagées et quels moyens sont mis en place pour « sortir » les personnes de la rue ?

Ainsi ce mémoire m’a permis de comprendre que le changement ou la perte des repères provoqués par un long séjour dans la rue sont longs à récupérés voire irréversibles, et que l’objectif de la société est alors d’accompagner les sans-abri, en leur proposant des hébergements adaptés à leurs particularités, en allant à leur rythme. Un hébergement souple, avec une double fonction de mise à l’abri et thérapeutique, afin que ces personnes regagnent l’autonomie. Et qui aurait comme objectif, outre la mise à l’abri, la restitution ou l’acquisition des codes structurants.
Catégorie: Mémoire Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

Les travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme.

INTRODUCTION Depuis les années 80, le terme d'illettrisme est apparu comme "un boulet de canon", révélant une réalité qui paraissait absente. En effet, on découvre qu'une partie de la population ne maîtrise pas suffisamment l'écrit malgré une scolarité obligatoire pour toute personne de moins de 16 ans. Face à ce "fléau", la lutte contre l'illettrisme devient une priorité nationale, dès 1984, avec la mise en place du G.P.L.I. (Groupe Permanent de Lutte contre l'Illettrisme) . Avec la loi d'orientation de lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998, ce positionnement a été réaffirmé. Ainsi, en 1998, on a évalué, en France, le nombre de personnes en situation d'illettrisme à environ 3,5 millions. Elles doivent vivre avec ce handicap dans tout ce qui touche leur vie quotidienne, professionnelle, administrative... De plus, cela génère une profonde souffrance, un mal secret que l'on redoute de révéler, d'autant plus qu'il renvoie à une succession d'échecs dont le premier est bien évidemment scolaire. Compte tenu de cela, on imagine bien que ces 3,5 millions de personnes ne représentent en fait qu'une partie de la réalité de l'ampleur de ce handicap. Je tiens à préciser ceci : afin de faciliter l'écriture et la lecture de ce mémoire, j'utiliserai le terme d'"illettré" au profit de celui de personne en situation d'illettrisme. Malgré l'utilisation de ce terme, qui peut être perçu comme péjoratif, je ne limiterai pas la personne au fait qu'elle est illettrée mais tiendrai avant tout compte que ce sont des personnes à part entière. L'illettrisme peut être défini comme étant un "état de personnes de plus de 16 ans, ayant été scolarisées, et ne maîtrisant pas suffisamment l'écrit pour faire face aux exigences minimales requises dans leur vie professionnelle, sociale, culturelle et personnelle" . Les travailleurs sociaux sont régulièrement en relation avec des personnes en situation d'illettrisme. C'est pourquoi, il me semble nécessaire de mener une réflexion sur ce thème non seulement en tant que futur travailleur social mais également en tant qu'individu. A partir de ce constat, j'analyserai le rôle des travailleurs sociaux face au problème de l'illettrisme et je supposerai qu'il est plus aisé pour une personne en situation d'illettrisme d'appréhender son handicap si elle est accompagnée par un travailleur social. Afin de mettre en avant le positionnement des travailleurs sociaux, je débuterai en précisant les axes méthodologiques que j'ai choisis afin de traiter ce thème.

Apprendre à conduire pour conduire sa vie
Lorsqu’une conseillère en économie sociale familiale (CESF) me parle de sa participation à la création d’une auto-école un peu particulière, une « autoécole sociale », encore appelée « auto-école d’insertion », le sujet m’interpelle : l’apprentissage de la conduite serait donc un support d’insertion. Il m’interpelle d’autant plus qu’en tant qu’ancienne monitrice auto-école, j’ai toujours été convaincue que les enjeux du permis de conduire ne se réduisaient pas à l’acquisition de davantage de mobilité. A un niveau personnel, travailler sur ce sujet me donne une possibilité de faire un lien entre ce que j’étais et ce que je souhaite devenir. De plus, me positionnant en tant que futur travailleur social, il me semble important de diversifier les pratiques en vue d’élargir les possibilités de lutte contre l’exclusion, que l’on sait multiforme.
Quel impact l’incarcération a-t-elle sur la parentalité ?
La prison produit une rupture physique entre les personnes détenues et leurs proches mais elle doit s’attacher, dans le même temps, à les préserver d’une rupture affective. Le traitement de cette question des liens familiaux des détenus est, alors, forcément difficile à résoudre. La sociologie carcérale s’est très souvent focalisée sur les relations sociales dans l’institution pénitentiaire. Pourtant, considérant les effets de l’incarcération d’une personne sur son entourage, j’ai eu le désir d’en apprendre davantage sur cet impact familial.
Comment les pères, après une perte d'emploi, peuvent affirmer et assurer leur paternité
Mai 68 : une crise de société contemporaine majeure dont les effets sont nettement perceptibles dès 1960. Au nombre des facteurs, nous pouvons relever celui de la permissivité dont bénéficie sans cesse les jeunes, tandis que les familles sont ébranlées et que la révolution sexuelle se développe. Le père, mais aussi la mère, sont conduits à abandonner largement leur autorité et leur rôle éducatif en même temps qu’ils dévoilent leurs inquiétudes par rapport à leurs situations et leurs emplois. Il est vrai que l’activité économique a marqué un certain ralentissement aux environ de 1966. Leurs enfants peuvent donc ressentir assez aisément un sentiment de mal être et de révolte face à un avenir qui se dessine de manière incertaine. Mai 68 a donc été une date capitale pour l’Autorité puisqu’il a produit des changements considérables dans les mentalités et les mœurs ; les plus manifestes ayant été dans la famille. Les tensions entre générations ont été souvent très dures et les parents laissés dans le plus grand désarroi par une contestation difficile à comprendre. Pourtant, les effets de la liberté individuelle ont été très rapides et visibles dans la décennie suivante. Au plan du droit, dès 1970, on parle d’autorité parentale. La mère est alors garante devant la loi, autant que le père et avec lui, des droits de l’enfant et de son avenir. Certains s’interrogent pourtant devant les dégâts chez les jeunes, d’une éducation qui aurait lâché la bride à tous les désirs : ils proposeraient de faire marche arrière et de refonder l’avenir sur des valeurs classiques qu’ils jugent universelles : discipline, effort, mérite, respect de la hiérarchie.

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