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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

Rapport de stage dans un SAMSAH

Rapport de stage dans un SAMSAH A travers ce stage au SAMSAH (Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés) de Mayenne je voulais découvrir les spécificités de la prise en charge des personnes souffrant de handicap psychique. De plus, je voulais participer aux missions de la conseillère ESF de ce service, notamment en ce qui concerne l’alimentation, telle que la mise en œuvre d’un atelier cuisine. Cet atelier est un support aux missions de la conseillère en économie sociale et familiale en ce qui concerne la vie quotidienne, en particulier l’alimentation, mais aussi, indirectement, en ce qui concerne la gestion du budget.

Lors de ce stage j’ai beaucoup apprécié les accompagnements collectifs et individuels. Participer à ces accompagnements apprend à se positionner en tant que future professionnelle. De plus, j’ai appris à adapter mes actions en fonction des spécificités et des envies du public. Enfin ce stage m’a montré l’importance du travail en réseau avec les partenaires pour réaliser un travail efficace.
Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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Documents associés

L'Accompagnement Social Lié au Logement

Le logement fait partie intégrante des besoins primaires et des besoins de protection et de sécurité . Il est la condition première de l’autonomie personnelle et familiale, de l’intégration dans la vie sociale et professionnelle. Il est porteur d’identité sociale. Se loger est un besoin élémentaire dont la satisfaction relève d’une nécessité vitale qui justifie sa reconnaissance en tant que droit. Le droit au logement est reconnu comme droit social depuis 1946. Ce droit est réaffirmé dans la loi Besson du 31 mai 1990 : "garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l'ensemble de la nation en favorisant la mise en place d’outils spécifiques (financiers et éducatifs) permettant l’accès ou le maintien des ménages dans le logement afin de freiner le processus d’exclusion. En 1998, la loi contre les exclusions renforce le dispositif de la loi Besson en rappelant l’importance du logement dans le processus d’intégration des familles. C’est la loi Besson qui consacre la notion d’Accompagnement Social Lié au Logement (ASLL). Les Commissions Locales de l’Habitat de la Drôme (CLH) ont souhaité développer cet accompagnement spécifique dont les modalités de mise œuvre ont été définies dans le Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD). En effet, le PDALD vise à permettre à toute personne ou famille éprouvant des difficultés financières ou sociales, d’accéder à un logement ou à s’y maintenir. L’Entraide Protestante est la seule structure locale qui offre un accompagnement social en lien avec le logement aux adultes défavorisés. L’accompagnement effectué par la conseillère en Economie Sociale et Familiale au sein du service d’ASLL vise une insertion durable et une autonomie des ménages dans leur habitat contribuant à la résolution de leurs problèmes de logement.

EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ?
Cependant, le vêtement, correspondant aux normes vestimentaires du moment, a un coût et n’est pas toujours accessible à tous. En effet, les vêtements achetés par un individu ne sont pas toujours parfaitement adaptés à sa taille et il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire un ourlet. De même, s’ils commencent à être usés ou bien si la fermeture à glissière ne fonctionne plus, il faut la changer et cet entretien a un coût élevé : entre sept et quinze euros pour faire un ourlet simple, entre huit et trente euros pour changer une fermeture à glissière2. Cela peut expliquer, en partie, pourquoi de nombreuses personnes préfèrent jeter leurs vêtements troués, abîmés plutôt que de dépenser de l’argent pour les réparer en pensant qu’ils n’ont plus aucune utilité. Si ces personnes agissent ainsi, n’est-ce pas plutôt parce qu’elles ne savent pas réparer leurs vêtements elles-mêmes ? Manquent-elles de connaissances dans ce domaine ? Auraient-elles besoin d’apprendre des techniques de couture ? Savent-elles qu’il est possible de réutiliser des vêtements abîmés pour en créer de nouveaux ? Tant de questions m’ont amené à réaliser une enquête auprès d’une association qui accueille des personnes en difficultés et qui les aide à se réinsérer socialement et dans laquelle on trouve un vestiaire social.
ICAF dans un Service d'éducation spécialisé pour l'insertion professionnelle et sociale
De manière régulière et sur un rythme de temps de travail à 80%, la Conseillère ESF anime des ateliers « visites d'entreprises » ; « communication entreprise » ; et « se déplacer ». J'ai pu constater qu'au cours de ses ateliers, la conseillère s’adapte aux situations et aux besoins actuels des jeunes mais manque parfois de temps pour aborder tous les domaines indispensables de la vie sociale et professionnelle nécessaires.
EP : Le manque de prise d’initiative des usagers dans les démarches administratives
Lors des entretiens individuels réguliers entre les bénéficiaires de la mesure d’accompagnement social lié au logement (ASLL) et la Conseillère en Economie Sociale et Familiale (CESF), j’ai pu constater qu’une majorité d’usagers venaient avec leurs documents administratifs pour demander des explications ou la suite à donner à ceux-ci. La CESF leur proposait de téléphoner eux-mêmes aux organismes en question afin d’avoir des réponses précises et de les rendre autonomes dans cette démarche. Malgré la proposition de celle-ci, les bénéficiaires étaient très peu nombreux à vouloir appeler seul. Parfois aussi, les personnes avaient besoin d’aide pour la rédaction de courrier ou pour remplir des dossiers. Mais elles étaient aussi en demande pour être accompagnées par la CESF lors de rendez-vous extérieurs (banques, assurances…). La CESF faisait régulièrement office d’intermédiaire entre les organismes et les personnes accompagnées. La problématique semble être une insuffisance d’autonomie de la part des personnes suivies lors de leurs démarches administratives. Afin d’approfondir cette observation, je me suis intéressée au dispositif des mesures ASLL dans sa globalité : son historique, son mode de fonctionnement, son statut et surtout son public.

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