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Conseiller en économie sociale et familiale

Le conseiller en économie sociale et familiale (CESF) a pour objectif d'aider les adultes à résoudre leurs problèmes de vie quotidienne. Individuelle et collective, son action passe par l'information, le conseil et la formation.

EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ?

EP : Les usagers de l’association savent-ils coudre ? Cependant, le vêtement, correspondant aux normes vestimentaires du moment, a un coût et n’est pas toujours accessible à tous. En effet, les vêtements achetés par un individu ne sont pas toujours parfaitement adaptés à sa taille et il arrive parfois qu’il soit nécessaire de faire un ourlet. De même, s’ils commencent à être usés ou bien si la fermeture à glissière ne fonctionne plus, il faut la changer et cet entretien a un coût élevé : entre sept et quinze euros pour faire un ourlet simple, entre huit et trente euros pour changer une fermeture à glissière2. Cela peut expliquer, en partie, pourquoi de nombreuses personnes préfèrent jeter leurs vêtements troués, abîmés plutôt que de dépenser de l’argent pour les réparer en pensant qu’ils n’ont plus aucune utilité. Si ces personnes agissent ainsi, n’est-ce pas plutôt parce qu’elles ne savent pas réparer leurs vêtements elles-mêmes ? Manquent-elles de connaissances dans ce domaine ? Auraient-elles besoin d’apprendre des techniques de couture ? Savent-elles qu’il est possible de réutiliser des vêtements abîmés pour en créer de nouveaux ? Tant de questions m’ont amené à réaliser une enquête auprès d’une association qui accueille des personnes en difficultés et qui les aide à se réinsérer socialement et dans laquelle on trouve un vestiaire social.

Cet atelier couture-retouche aura permis à des personnes en situation de précarité, qui exprimaient un besoin d’acquérir des savoirs faire en couture, d’apprendre des techniques de base dans ce domaine. Ces techniques leurs auront permis de réparer eux même leurs vêtements usés et donc de réaliser des économies (en évitant d’aller chez un retoucheur); mais aussi un enrichissement personnel tant dans la confection d’articles textiles que dans l’amélioration de l’estime de soi. Cette satisfaction personnelle est reconnue à la fois par l’individu lui-même (fierté d’avoir réparé son vêtement soi-même) mais aussi par les autres (reconnaissance de l’individu par son activité, sa création personnelle).
Catégorie: Rapport de stage Conseiller en économie sociale et familiale
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Rapport de stage dans un chantier d'insertion
J’ai choisi de faire mon stage à Ateliers ressources Anjou, car je ne connaissais pas le monde de l’insertion et ce domaine du social m’a parue très intéressant. De plus, étant très sensible aux questions environnementales, j’ai été attirée par la dimension « développement durable » que présentait cette association. En effet, en plus d’être chantier d’insertion, l’association ARA s’appuie sur la revalorisation de meubles destinés par la suite à la revente. J’ai trouvé cette activité particulièrement originale. Grâce au stage que j'ai effectué à Angers aux "Ateliers Ressources Anjou", j'ai découvert le métier de Conseillère en Insertion Professionnelle au sein d'un chantier d'insertion. Très rapidement, ma marraine de stage m’a proposée de mettre en place un accompagnement alimentaire auprès de l’un des salariés, il lui semblait intéressant que je mène un projet en autonomie parallèlement à l’observation et aux tâches qu’elle me donnait en relation avec son poste. J’ai trouvé l’idée très intéressante bien qu’un peu impressionnante au début, j’ai donc accepté de relever le défi.
Rapport de stage et projet dans une MFR
Durant ma période de stage, j’ai mis en place un projet auprès d’une classe de troisième. Mon projet a consisté à préparer un atelier de cuisine sur le thème de l’anti-gaspillage auprès d’un jeune public afin de l’initier aux gestes anti-gaspillage et à la réalisation de recettes sur ce même thème. Dans un premier temps j’ai fait une analyse des besoins de ce public en passant du temps auprès d’eux et en observant leurs facilités et difficultés dans leur quotidien. J’ai pu constater que les élèves de cette classe avaient quelques difficultés à appliquer des gestes contre le gaspillage alimentaire. Ils finissaient rarement leurs assiettes et jetaient énormément de nourriture. Les élèves de cette classe suivaient des cours de cuisine et des cours de biologie concernant les besoins nutritionnels chez l’adolescent. C’est pourquoi j’ai décidé de mettre en lien leurs connaissances et leurs besoins en complétant les cours de biologie donnés par Melinda, formatrice à la MFR, sur les besoins nutritionnels. En partant de cela j’ai alors préparé un menu anti-gaspillage et équilibré, respectant ces besoins.

Les objectifs de mon projet qui était de faire découvrir à un jeune public ce qu’était l’anti-gaspillage, de l’initier à ses gestes ainsi qu’à une alimentation équilibré et de faire valoir le tri sélectif ont alors été atteints. Suite à ce projet, j’ai pu observer que la cuisine pédagogique avait besoin d’une organisation plus soutenue. C’est pourquoi je suis retournée dans la cuisine, j’ai rangée les placards de manière à ce que ce soit plus facile de retrouver les denrées, et ai fait le point sur les denrées restantes (et leurs quantités) en créant deux fiches, une sur les denrées disponibles dans les placards pour préparations sucrées, l’autre sur les denrées présentes dans les placards pour préparation salées. Sur ces fiches j’ai inscrits par des tirets les noms des denrées, ainsi qu’une photo de chacune d’entre elles.
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