Afin de répondre à ma question de départ, j’ai utilisé divers outils méthodologiques :
Tout d’abord, afin d’obtenir des données précises sur la population des personnes âgées en zone rurale
et l’évolution de leurs besoins alimentaires avec l’âge, j’ai effectué des recherches bibliographiques sur
Internet qui m’ont amené à consulter des brochures, ouvrages et sites Internet (voir sources documentaires).
Ces recherches m’ont également permis de mieux cerner les caractéristiques spécifiques à ce public.
Dans un deuxième temps, afin de me rendre compte du fonctionnement de ce service (qui prépare les
repas ? qui les achemine au domicile des personnes ? quel type de liaison ?...), j’ai assisté au mois de février
2008 à une livraison dans son intégralité : de la récupération des repas au centre hospitalier de la ville de L à la
livraison dans tout le canton d’A. Lors de cette livraison, j’ai pu observer certaines pratiques et notamment
l’appropriation du service par les usagers.
Ce travail d’étude et projet m’a permis d’être confrontée à la réalité du terrain dans le domaine du
maintien à domicile. A travers mes stages et mes entretiens avec les personnes âgées, j’ai pu constater que
malgré toute la politique en faveur du maintien à domicile de nombreux dysfonctionnements persistent.
Cette étude m’a notamment permis de voir le décalage entre le PNNS et la réalité du terrain. On
perçoit bien, en effet, sur le secteur de référence, que le service de portage de repas à domicile ne résout pas
tout. Il n’est pas rare que l’on se rende compte, lors d’une hospitalisation, que des personnes bénéficiant des
repas à domicile soient en situation de dénutrition. Les liaisons chaudes limitent ces cas cependant elles sont
très difficiles à assumer pour des petites structures, elles ne permettent pas de livrer autant de personnes et la
réglementation stricte concernant la méthode HACCP freine les associations.