
Maintenant que la sexualité des personnes handicapées mentales est acquise, (d’un
point de vue légal) le droit de la vivre est revendiqué comme quelque chose de naturel et
d’évident. Il est fréquent d’entendre : « les personnes handicapées mentales ont droit de
vivre leur sexualité comme tout le monde ».
Cette proposition parait aller de soi dans un contexte social qui ne sait plus sur quoi se fondent ces interdits. Pourtant, elle est loin d’être simple et pose de multiples questions.
La sexualité concerne bien toute la population des personnes handicapées mentales, dans la réalité organique et physiologique, mais aussi comme moyen d’expression de soi
dans la communauté humaine. Elle n’est jamais réductible au seul besoin, mais toujours acte de communication.
Parce qu’il s’agissait d’un thème qui m’interpelle depuis quelques temps du point de vu personnel, le diplôme m’a permis de le traiter d’un point de vue professionnel.