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A propos de l'évaluation

A propos de l'évaluation

Pour ou contre l’évaluation est-ce vraiment le sujet ? Cela parait un débat déjà mal engagé : il s’agit de faire comme si l’évaluation dans le travail social n’avait pas d’histoire. Parce que c’est évident ce travail social n’a jamais eu à faire avec l’évaluation et heureusement ceux qui pensent pour nous (ou que nous laissons penser pour nous) vont enfin mettre tout cela dans les normes … Nous pourrions pourtant prétendre que de l’évaluation nous en avons déjà vu, que nous la pratiquons en ce moment même et ce à de nombreux niveaux !

Vous souvenez vous ? Des débats agitants le landernau du social : la déontologie, le contradictoire, la lecture des dossiers, le rapport Blanco-Lamy, l’enfance en miette, la loi de 75 entre autres et pour finir la loi 2002. Oui, la loi 2002 avec son livret d’accueil, l’évaluation, la démarche qualité … Que de révolution du travail social j’ai dû rater….. Alors le débat sur l’évaluation encore une révolution ratée ou une opportunité ?

Catégorie: Article Educateur spécialisé
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Construction des connaissances en Education Spécialisée
Comme nous l’avons énoncé précédemment, seuls les savoirs théoriques peuvent être enseignés, les savoirs d’action étant issus de l’expérience. Les compétences sur lesquelles repose l’éducation spécialisée sont constituées, en grande partie, de ces seconds savoirs. Les résultats présentés ici confirment l’importance des temps favorisant le développement de connaissances issues du rapport réflexif à la pratique. L’organisation en alternance de la formation d’éducateur spécialisé est donc potentiellement source de qualité. La prise en compte des critiques concernant la formation rappelées plus haut (perspective applicationniste, disciplines juxtaposées, entre autres) peut s’opérer par une précision de l’organisation de l’alternance. Celle-ci peut être mise en œuvre à partir de temps d’échange de pratiques, d’analyse de pratiques, de supervision. Selon Geay (2007, p. 35), l’échange de pratiques regroupe des participants de différents niveaux hiérarchiques qui s’intéressent au « comment je fais dans les situations les plus quotidiennes ». L’analyse de pratiques est organisée entre pairs, à propos d’une situation explorée de manière approfondie, avec le soutien d’« un animateur-expert garant de la méthodologie ».

Quant à la supervision, elle est centrée sur ce qui est mis en jeu personnellement dans l’exercice professionnel. Dans le cadre d’une approche psychanalytique, par exemple, sont traités les processus transférentiels. Préciser la complémentarité de ces différents temps de travail contribuerait ainsi à articuler le « comment » et le « pourquoi » à propos des interventions menées sur le terrain, et aiderait l’étudiant à s’approprier des savoirs à partir de situations singulières. La difficulté des professionnels rencontrés à distinguer analyse de pratiques et supervision met en évidence une possibilité d’amélioration de l’alternance telle qu’elle était organisée lors de leur formation. Cette difficulté manifeste également l’imprécision des temps de réflexion existant dans leurs lieux d’exercice.
L’éducateur face l’exercice de l’autorité dans le cadre de la prise en charge d’adolescents.

L’autorité, véritable "tarte à la crème" du discours ambiant depuis maintenant quelques années dans le champ éducatif, ou sérieux débat masquant en arrière plan une vraie difficulté des équipes éducatives encadrant des adolescents ? Telle est la réflexion que nous proposons d’installer ici. Tout d’abord, rappelons qu’admettre qu’il se passe quelque chose de spécifique sur la question de l’autorité avec nos adolescents, c’est oublier l’histoire. Oublier que depuis la nuit des temps l’adulte s’est plaint de ces jeunes qui n’écoutent rien ou se conduisent en "Apache" comme l’atteste l'un des mouvements du début du XXe siècle en France ou des bandes terrorisaient le tout Paris.

D'un paradigme à l'autre
De nos jours lorsqu’on parle d’enfant, les représentations qui nous viennent, ne sont sans doute pas les mêmes qu’au IV ou V siècle après J.C ; époque où fut pourtant crée les premiers hospices d’enfants trouvés. La question qui agitera longtemps les anciens, était de savoir si l’enfant avait une âme. Tant que le sexe des anges restait un mystère, l’âme des enfants semblait impénétrable. A le dire, il semble que nous ayons fait un long chemin depuis ces temps où le barbare antique fit place au monstrueux. La découverte de nouveaux continents repoussait les limites du surnaturel par delà les mers et annonçait, cartes du nouveau monde à la main : l’avènement du sauvage. Celui la même qu’il faudrait éduquer et civiliser après avoir tranché la controverse quant à savoir s’il avait une âme.
L'Éduc 9
Bulletin d'Information du Comité des éducateurs (trices) de l'Hopital Louis-H Lafontaine

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