LeSocial Emploi Prepa Doc Formateque

Autre

Mémoire dans un collège d'un CPE

Mémoire dans un collège  d'un CPE Le stage d’observation que propose la formation CPE, Conseiller Principal d’ Education, de 1ère année de l’IUFM d’Antony-Jouhaux m’a permis d’être confrontée pour la première fois à un collège dit « de banlieue » où j’ai d’ailleurs effectué la scolarité. Il m’a paru formateur de confronter les débats d’actualité tenus sur les cultures de rue à la culture scolaire, ces derniers étant intimement lié au débat sur l’identité nationale. Au-devant de trois personnalités bien différentes, celles des trois CPE présents, il a été alors révélateur de transposer les convergences professionnelles, la déontologie qu’impose le métier, soulevant l’importance du travail de collaboration, de concertation et de communication du CPE autour d’une équipe de professionnels aux compétences et responsabilités complémentaires.

Ainsi le CPE doit s’appuyer sur le règlement intérieur, explicitant les règles de vie communes, les droits et les devoirs, dans le cadre de la circulaire de 1991, les punitions et sanctions, dans le cadre de la circulaire 2000 sur l’organisation des procédures disciplinaires. Le règlement intérieur, dans sa dimension éducative, permet d’inhiber la progression d’anomies, et replace l’élève dans sa dimension d’apprentissage. Le CPE doit continuer de s’appuyer sur les élèves, notamment leurs représentants impliqués dans leur rôle de délégué de classe et mis à contribution par les partenaires associatifs. Ils rendent les élèves actifs dans leur représentativité dans la ville, en diffusant leur réalité sociale. Ils leur proposent, avec et par l’école, d’installer des temps de dialogue, de rencontres, nécessaires à l’appropriation de la culture scolaire, instrument indispensable pour permettre aujourd’hui la construction de la société de demain. Par des débats et des réflexions, la culture scolaire, alternative à une culture parallèle hybride, différente de la culture de leurs parents, permettra à ces citoyens en devenir d’apprendre à bien vivre ensemble.
Catégorie: Rapport de stage
Type de fichier: application/pdf
Historique du document: 0
Licence

Chacun des éléments constituant le site SocioDoc.fr sont protégés par le droit d'auteur. Il est donc strictement interdit d'utiliser, reproduire ou représenter même partiellement, modifier, adapter, traduire, ou distribuer l'un quelconque des éléments.

En cochant la case ci-dessous, j'accepte les conditions générales d'utilisation de SocioDoc.fr.

Accepter le terme et la condition

Documents associés

Découverte d’un univers : Les chemins qui mènent à la teuf
C’est souvent à l’adolescence que les jeunes choisissent leur voie en façonnant leur identité. Divine période où l’on rencontre des amis d’attaches, auxquels on s’identifie. Cependant, la jeunesse, aujourd‘hui, évolue dans un contexte particulier où les rites de passages ne sont plus aussi facilement validés qu’à une époque. C’est sans doute pour cela que l’intérêt que les jeunes accordent au groupe dépasse souvent celui accordé à leur scolarité. Les jeunes perçoivent bien le climat dans lequel ils vont évoluer vers l’âge adulte, dans une société en perte de valeurs. David Lebreton montre dans « Passions du risque » que le baccalauréat, le service militaire, les diplômes supérieurs et le mariage, sont autant d’étapes qui ont chacune perdue de l’importance et de la valeur au sein de notre société.
La Maladie d' Alzheimer et l'incroyable défi de l'aide aux aidants familiaux : Dossier Capet STMS
La question posée était de savoir en quoi les aides locales proposées pour la prise en charge de la maladie d'Alzheimer répondent aux problématiques des aidants familiaux. La recherche bibliographique a permis de déterminer l’impact de la maladie sur le malade et sur l’aidant familial. Elle a révélé qu’il s’agit d’une maladie modifiant la personnalité du malade, et provoquant un déclin cognitif progressif mais irréversible. Les incidences sur l’aidant sont d’ordre social, physique et psychologique. L’enquête de terrain auprès de dix aidants familiaux a permis de mettre en lumière les difficultés rencontrées dans la prise en charge du parent malade, leur attentes et les incidences des aides mises en place sur leur qualité de vie. La lourdeur de la prise en charge, l’anxiété ou la peur, la fatigue physique, la coupure avec le monde extérieur ou la diminution des relations sociales, sont apparues comme des difficultés majeures rencontrées par les aidants familiaux.
Mémoire de recherche : Le locataire face à l’impayé de loyer : de l’expulsion à l’exclusion
Depuis dix ans, le nombre de décisions de justice prononçant l’expulsion locative est en augmentation. Celles-ci étaient de 37 % fin 2012. 120 363 décisions ont été rendues dont 115 086 pour impayés de loyers. À l’heure où les phénomènes conjugués de hausse du coût du logement (loyers et surtout les charges) et de tassement ou fragilisation du pouvoir d’achat frappent fort sur les familles aux budgets serrés. Chaque année des milliers de familles sont expulsées de leur logement et doivent quitter leur logement sous la contrainte. A la fin de chaque trêve hivernale fixée au 30 mars, les médias retracent les parcours de ces personnes. L’expulsion locative est un événement traumatisant pour la famille ou l’individu qui la vit. La Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998 d'orientation relative à la lutte contre les exclusions a introduit une nouvelle logique dans la prise en charge des expulsions, substituant une approche de sécurité publique à une logique de prévention. Mais bien avant, la Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en oeuvre du droit au logement a inscrit la problématique du logement des personnes défavorisées dans le paysage politique. « Toute personne ou famille éprouvant des difficultés particulières en raison notamment de l’inadaptation de ses ressources ou de ses conditions d’existence, a droit à une aide de la collectivité, dans des conditions fixées par la présente loi, pour accéder à un logement décent et indépendant, ou s’y maintenir. » (Article 1er) Cette loi organise un volet social des politiques du logement. Avec cette loi la question de l’expulsion locative est prise en compte pour la première fois sous l’angle des difficultés de maintien. Elle vise aussi le maintien dans les lieux et l’accès au logement par l’intermédiaire de dispositifs spécifiques et des aides financières. Il a fallu attendre 1998 pour une prise en charge au titre de la prévention, et voir apparaître les Plans Départementaux d’Actions pour le Logement des Personnes Défavorisées (PDALPD) avec un volet financier assuré par les Fonds de Solidarité Logement (FSL). Par ce dispositif, les politiques tentent d’adapter leur politique publique aux besoins et problèmes des bénéficiaires. La loi du 29 juillet 1998 relative à la lutte contre les expulsions modifie dans son volet logement, la procédure des expulsions en l’inscrivant dans une logique de prévention. Cette logique permettant de trouver des solutions avant une résiliation du bail par voie judiciaire. Le logement conditionne les chances de ne pas basculer dans l’exclusion. La loi Besson de 1990 affirme dans son article 1er : « garantir le droit au logement constitue un devoir de solidarité pour l’ensemble de la nation »5. Face aux nombres de procédure d’expulsions sur le territoire du Roannais et le nombre de nonréponse aux différents courriers de mise à disposition, je me suis posée la question suivante : « Pourquoi, malgré les dispositifs d’aides et de prévention existants certaines personnes sont encore expulsées ? » Cela m’amène à d’autres questions : Quel est le parcours des personnes en impayés de loyers ? A quel moment réagissent-elles ? Pourquoi ne réagissentelles pas ? Quel est le parcours locatif/résidentiel des personnes en impayés ? Est-ce le premier impayé ? L’accompagnement social peut-il éviter l’expulsion ? Selon les statistiques du Conseil général de la Loire, les chiffres des expulsions locatives restent stables sur le département avec en moyenne 600 commandements de quitter les lieux.6 Ces chiffres restent malgré tout inquiétants.
les CCAS/CIAS et la décentralisation de l'aide et l'action sociale
Les Centres communaux et intercommunaux d’action sociale (CCAS/CIAS) sont des établissements publics dotés de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. A ce titre, ils disposent d’un Conseil d’administration, dont le Maire est président de droit. Bien que relevant du Conseil municipal qui décide de les créer ou non (en vertu de ses compétences générales qui lui permettent de régler, par délibération, toutes les affaires de la commune), les CCAS/CIAS ne sont pas à proprement parler des services municipaux, mais bien des entités distinctes. Les CCAS/CIAS ont pour mission d’assurer une analyse des besoins sociaux de la population locale et d’animer une action générale de prévention et de développement social dans la commune. Les CCAS/CIAS ne sont pas nés non plus avec la création de la Sécurité sociale en 1945. Contrairement aux organismes de sécurité sociale, dont l’organisation relève du régime des assurances, et qui suppose la contribution préalable de ses adhérents à l’ouverture des droits médicaux et sociaux (maladie, chômage, vieillesse, etc.), les CCAS/CIAS relèvent du régime de l’Assistance, qui exclut toute contribution préalable des bénéficiaires, qui par définition sont privés de ressources. Autrement dit, les CCAS/CIAS sont des instances parmi d’autres, qui participent, à l’échelle communale, à la mise en œuvre du principe de solidarité nationale, lequel principe est garanti par les pouvoirs publics afin de maintenir un minimum de cohésion sociale.

Connexion

Abonnement

Recherche